Révolutions de Paris: dédiées à la nation et au district des Petits Augustins, Volume 1De l'imprimerie de P. de Lormel, 1790 - France |
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Common terms and phrases
abfolu adreffée affemblées affez affure ainfi août aristocrates armes Arné arrêté auffi auroit avoient avoit Baftille befoin bleds bourgeois c'eft c'eſt caufe chofe citoyens comité de police commune comte confidérable conftitution décret defpotifme députés difcours difcuffion diftricts efprits enfuite eſt étoient étoit fage falloit falut fanction fans doute farines favoir Fayette fe font féance feconde fecours felon femble fentiment feroient feroit fervice fervir feul fieur figné Phelypeaux fimple foient foir foit foldats fommes fous françois fubfiftances fuivant fujet garde nationale grace hommes jufqu'à jufte l'affemblée nationale l'hôtel-de-ville laiffer lettre liberté loix Louis XIV maniere meffieurs milice miniftre Mirabeau monfieur motion municipalité n'eft n'étoit nation néceffaire Necker obfervations officiers paffer palais-royal patrie patriotique perfonnes peuple plufieurs pourroit pouvoir préfenter préfident prifon prince propofé public publique puiffe queftion raifon refte régiment de Flandre réponſe repréfentans révolution royal rue Jacob s'eft s'étoient tems tion toyens Verfailles veto
Popular passages
Page 16 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 42 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 53 - Sire , je supplie votre Majesté de permettre que je dépose à ses pieds et dans le sein de la cour la déclaration que je regarde cet enregistrement comme illégal , et qu'il serait nécessaire, pour la décharge des personnes qui sont censées y avoir délibéré, d'y ajouter que c'est par l'exprès commandement du roi. » Le roi répondit que l'enregistrement était légal , puisqu'il avait entendu les avis de tous.
Page 6 - ... se sont portés partout en plusieurs divisions, pour livrer au pillage les maisons dont les maîtres sont regardés comme les ennemis du bien public. On sent bien que ce prétendu patriotisme n'était que le manteau du crime et du vol. Des citoyens , mêlés exprès avec eux, les ont contenus. On s'est fait délivrer les canons des gardes et les drapeaux de la ville. On a forcé les boutiques des armuriers. Les prisons ont été ouvertes , la maison de St.
Page 70 - Français esclave, auquel il ne restait plus de consolation que dans sa frivolité. L'imagination elle-même est étonnée de l'espace que nous avons franchi en peu de mois. Il ya sans doute des vices dans quelques opérations de l'Assemblée nationale, parce que les hommes ne produisent rien de parfait ; mais le temps et l'expérience, ces grands instituteurs de l'homme, répareront les défauts ou les vices qui auront échappé. Le peuple a sévi sur quelques têtes soupçonnées ou coupables.
Page 35 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Page 43 - Réprimons donc celte insurrection par un exemple terrible. La loi permet de tuer celui qui met notre vie en danger; or , celui qui prend la cocarde noire met en danger la vie politique de la nation et la vie naturelle de chaque citoyen.
Page 17 - Cette forteresse étonnante, bâtie sous Charles V en 1369 et finie en l'an 1383, ce colosse effrayant que Louis XIV et Turenne jugèrent imprenable, a donc enfin été emportée d'assaut en quatre heures, par une milice indisciplinée et sans chef...
Page 27 - SIRE , que le tems cTeffuyer les larmes que votre lettre me fait répandre , & je vole à vos ordres. Je ne vous porterai point mon cœur ; c'eft une propriété qui vous eft acquife à mille titres , & à laquelle je n'ai plus de droits.
Page 25 - Launay, je vous fais cette lettre pour vous dire de recevoir dans mon château de la Bastille le Sieur , et de l'y retenir jusqu'à nouvel ordre de ma part. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait, M. le Marquis de Launay, en sa sainte garde.