Du refus fait par la plupart des Revues et journaux catholiques de publier les actes du Concile du Vatican relatifs au Traditionalisme, par M. Bon- Quelques détails sur les causes qui ont amené le transport de Paris à Lyon des Études religieuses, rédigées par les Pères de la Compagnie de Jésus, par Remarques sur la fondation et la direction de la Civiltà Cattolica, par De la persistance que mettent les Études religieuses des RR. PP. Jésuites à dénaturer les décîsions du Saint-Siége, et les faits les plus certains concernant Essai sur la méthode et les fondements de la philosophie, par M. l'abbé PIQUES; analyse par M. l'abbé BLANC, curé de Domazan. Le Tombeau d'Adam et d'Ève, par M. l'abbé LAURENT DE SAINT-AIGNAN. 85 Documents historiques sur les rapports des Romaius et des Juifs (11 ans Documents historiques, etc. (12 ans après J.-C.), par M. BONNETTY. Jésus-Christ au milieu des docteurs, d'après l'Evangile et d'après les Apo- Histoire de sainte Paule, par M. l'abbé LAGRANGE; analyse par M. Gabriel DE Superstitions chinoises; les 72 Amulettes données par deux esprits. 159 L'Année religieuse dans la famille d'Abraham on chronologie antique, re- trouvée dans les traditions et dans la Bible (1 art.), par M. l'abbé CHE- Documents historiques, etc. (13 ans après J.-C ); Jésus-Christ à Nazareth et Textes sur l'enfant hébreu qui empêchait la Sibylle de parler, et sur l'autel Ridicule trouvaille par les Études religieuses de la Trinité chrétienne dans De la funeste influence des écrits d'Homère dans l'esprit des jeunes gens d'après Platon, les auteurs païens et les Pères, par M. BONNETTY. Nouvelle apothéose d'Homère et du Paganisme dans les écoles chré- VALLIER. Lettre au R. P. Ramière sur les principes philosophiques des Annales com- parés à ceux des Études religieuses, et principalement sur la valeur des déci- sions du Concile du Vatican, et réfutation de toutes ses attaques, par M. Bon- Lettre sur les principes philosophiques des Annales, par le Révér. Père Deuxième lettre au R. P. Ramière, relative au Bref de S. S. Pie IX, approu- vant l'exposition faite par Mgr l'évêque d'Aquila, des décisions du Concile Bref de N. S. P. le Pape Pie IX, sur les mauvais chrétiens dits Catho- L'Année religieuse dans la famille d'Abraham, etc. (3o art.), par M. l'abbé Quelle morale on trouye dans les poèmes d'Homère et de Virgile, par Mgr Lettre d'un Zouave pontifical à Mgr Gaume sur l'éducation que l'on reçoit Analyse des livres 2 et 3 des Epist. ex Ponto d'Ovide. Le Concile de Nicée d'après les fragments Coptes nouvellement découverts par M. REVILLOUT; comparés à ceux de Zoëga, par M. l'abbé BOSIA. 7 Le monde catholique, savants en tête, a cru jusqu'au 17° siècle, selon la tradition de l'Eglise romaine, contre le récit contemporain d'Eusèbe, que le premier Empereur chrétien a reçu le baptême du pape S. Sylvestre, en 324, à Rome, et non d'un évêque Arien, en 338, avant de mourir à Nicomédie. La critique moderne a changé tout cela en se moquant du crédule Baronius, dont elle pense avoir étouffé le récit sous la copieuse impartialité du janséniste Tillemont, si expert à broussailler du pour et du contre. Les Annales de philosophie chrétienne, juin, juillet, septembre 1857, t. XV, XVI (4a série), ont ouvert un chemin droit à travers ces tortuosités épineuses en rectifiant la chronologie et en démontrant les ignorances des quatre continuateurs d'Eusèbe, Socrate, Sozomène, Théodoret, Evagrius, de S. Cyrille d'Alexandrie, de Julien l'Apostat, et de l'auteur de la Monodia 1, ignorances compliquées des mensonges d'Eutrope, d'Aurélius Victor et d'Eunape, élégamment rhabillés par Zosime. Ce sont ces lacunes qu'il s'agit ici d'expliquer et de suppléer pour donner une idée exacte du premier Empereur chrétien, on peut hardiment dire, inconnu, après un règne de plus de 40 ans entièrement consacré au triomphe de la foi et à l'établissement de l'Eglise. Je lui dois en outre 1 S. Athanase se tait sur Constantin, parce que la biographie de ce prince par Eusèbe n'avait pas encore été publiée; cela ne se peut autrement, car il aurait certainement démenti Eusèbe, ajoutons que S. Antoine, dans sa réponse à l'empereur, s'il l'avait cru arien ou non baptisé, n'eût pas manqué de l'exhorter à la vraie foi ou au baptême (S. Athan, vie de S. Antoine, qui parut en 336.) amende honorable pour l'avoir si mal jugé dans mes premiers travaux (Histoire romaine et Précis) sur la foi de tant d'écrivains érudits et autres, imbus des préventions souvent haineuses que la philosophie de notre temps a héritées de la philosophie païenne. Si étrange que tout cela puisse paraître, cela est incontestable. Les déplorables scènes que Constantin avait données à Rome ont été peu connues et assez tard en Orient. C'était pour la famille impériale un devoir de respect pour les fidèles d'Occident, et pour Constantin lui-même de s'en taire; le baptême seulement ne devait pas être caché, pour qu'on en fît un grand bruit et un cas solennel. Il n'y avait nulle raison pour que S. Cyrille en fût plus instruit que tout autre. Dans un temps plus rapproché des événements, S. Chrysostome à Constantinople disait un jour en chaire: «Les catastrophes sont fré» quentes dans les hautes fortunes, et le marbre royal ruis» selle du sang de la parenté. Je vous raconterai des choses pas>sées, mais non oubliées, car elles ont eu lieu de notre temps. » Un souverain a exposé nue sur une montagne une épouse soupçonnée d'adultère, et dont il avait eu plusieurs en> fants,... et lè même a égorgé son fils. On trouve ce passage curieux parce qu'il montre qu'à la faveur du silence des » écrivains, les légendes avaient, dès le 4° siècle, défiguré cette >> sombre histoire 1. » Ce qu'il y a de curieux cependant n'est pas ce que la rumeur publique y a mis du sien; c'est bien plutôt qu'un fait si émouvant fût si peu connu non-seulement d'un homme aussi instruit que S. Chrysostome, d'une des plus illustres familles et né en Orient sept ans après la mort de Constantin, mais encore de tous les habitants d'une ville fondée par ce prince, où beaucoup de vieillards devaient l'avoir vu dans leur enfance 2. 1 S'il y a des légendes douteuses, il y en a de vraies; et parmi les douteuses tout n'est pas à rejeter. Il faut ajouter aux méprises sur ce siècle, qué Socrate, un peu origéniste (vi, 13), et Sozomène imputent à S. Chrysostome une prédication injurieuse contre l'impératrice Eudoxie. (Socr., vi, 5, 15; Soz., viII, 16). Or, Montfaucon et le P. Stilting ont convaincu de supposition le sermon: Herodiade est encore furieuse, (S. Chrysost., édition latine de Migne, t. vIII, p. 485; Patr. grecque, t. 59.) 2 Ce passage de S. Chrysostome (Homil. in Philipp., xv, 5), semble une allusion assez intelligible; toutefois le saint prédicateur ajoutait : « Vous |