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archéologie et histoire; sciences médicales.

C'est l'Allemagne qui a donné l'exemple de ces grandes réunions d'amis des sciences et des arts, qui se rapprochent pour se livrer à des discussions savantes, se communiquer leurs vues pour arrêter une meilleure direction pour leurs recherches. Le congrès de Berlin, en 1828, et de Vienne, en 1832, ont produit ces résultats, qu'il est instant de procurer aux sociétés savantes de France qui, jusqu'ici, ont manqué pour les travaux d'impulsion, d'unité et de relations mutuelles, Il convenait que la ville qui possède de précieuses antiquités, renferme de grands établissemens scientifiques, et qui, une des premières, a fait fleurir les études des lettres et des sciences, donnât à nos principales cités l'exemple d'un semblable congrès. Un compte rendu des mémoires et des séances sera publié.

17. Paris. Théâtre-Français. 1'e représentation de LE MARQUIS DE RIEUX, comédie en trois actes et en prose, par d'Epagny et Dupin. Qui dira le nombre de vaudevilles, de drames, de mélodrames, de comédies, d'opéras-comiques et de scènes de roman dont un manteau fait tout le sujet,amène tous les incidens?Ainsi encore de la pièce nouvelle, et sans la ressemblance du manteau du marquis de Rieux et de celui du comte de Bacville, ressemblance qui les fait prendre tour à tour l'un pour l'autre, la conscience dramatique de MM. Dupin et d'Epagny aurait eu un péché de moins à se reprocher.

20. Théâtre de l'Opéra-Comique. Ire représentation de LA PRISON D'EDIMBOURG, opéra-comique en trois actes, paroles de MM. Scribe et Planard, musique de M. Carafa. -Si MM. Scribe et Planard, en prenart ce titre français d'un des meilleurs romans de Walter-Scott, ont voulu donner à entendre qu'il y avait quelque ressemblance entre leur opéra-comique et l'ouvrage ori

ginal, ils sont coupables, on doit le dire, d'une insigne calomnie. Walter Scott n'a à revendiquer ici que les noms de ses personnages; aussi, a-t-on dit qu'il eût été tout aussi facile aux auteurs, de faire le drame qu'ils ont fait, absolument le même drame, avec d'autres personnages d'opéra-comique; par exemple, mademoiselle Babet séduite par M. Lucas, qui perd son enfant dans le pavillon du château, qui est condamné par M. le bailli, et qui va à la mort au moment où son enfant se retrouve au sommet d'un clocher. Telle qu'elle est, cette pièce est heureusement coupée pour la musique, et au total, la partition, bien que pâle et diffuse en certains endroits, fait honneur à M. Caraffa. Son instrumentation est élégante et vigoureuse. Plusieurs morceaux, entre autres un choeur des voleurs au troisième acte, le finale du premier acte, un duo au second acte, sont traités avec un talent fort remarquable.

21. Pose de la statue de Napoléon sur la colonne de la place Vendôme.

La nouvelle statue devait être livrée par M. Crozatier, fondeur, faubourg du Roule, et à ses frais, au pied de la colonne. Un fardier, attelé seulement de quatre chevaux, en a opéré le transport. La figure était debout, retenue par de fortes cordes, à peu près comme les caisses d'orangers sont transportées chaque année de la serre dans le jardin des Tuileries. Pour éviter la pente trop rapide du faubourg, la voiture a remonté la barrière du Roule, a suivi le boulevart extérieur, la barrière de l'Etoile, l'avenue de Neuil ly, la place de la Révolution, les rues de Rivoli et de Castiglione. Ce trajet n'a duré que cinq quarts d'heures. Partie de la fonderie hier à quatre heures moins un quart, la voiture est arrivée à cinq heures précises à la colonne.

Un plancher en pente avait été pratiqué sur la place Vendôme pour qu'on pût arriver à la hauteur des marches, en passant par la porte,

et sans être obligé d'abattre un côté de la grille d'enceinte. Déposée à la naissance de cette pente, la statue a été poussée sur des rouleaux jusqu'au dessous du câble qui devait la bisser, et qui descendait du sommet de la colonne. Il a fallu plus de trois heures pour cette opération; c'était à peu près le temps que l'architecte avait calculé.

On sait qu'un échafaudage a été élevé au dessus de la lanterne de la colonne. Là se trouve un plancher de 40 pieds carrés environ. Un autre plancher moins large a été établi aussi sur le tailloir du chapiteau pour y placer des ouvriers qui pussent éloigner la figure, au moment de son passage, et prévenir ainsi un frottement dangereux. L'architecte, M. Lepère, auquel on doit la construction de ce beau monument, et, ce qui est également digne d'éloge, tous les procédés ingénieux qu'il a fallu inventer pour cette construction, M. Lepère, disons-nous, a combiné le système de charpente de son échafaudage de manière à trouver le centre de la colonne pour point d'appui, et pour contrepoids la calotte de bronze qui pèse 34 milliers.

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Tout ayant été prévu, et la machine ayant été faite sur poids triple de celui de la statue, on a placé, vers les neuf heures et demie, le crochet du mouffle, pendant à l'extrémité de la double corde, au haut de l'armature préservative en fer, dont on a garni la figure sous son enveloppe de toile. Aussitôt les ouvriers se sont mis à l'oeuvre; ils étaient au nombre de seize environ, tant pour mouiller le câble et diriger les cordages, que pour faire mouvoir le double mou-, linet du treuil sur lequel venait se rouler la corde à mesure que la statue s'éloignait de terre. C'est du côté de l'ouest, en face de la chancellerie, que la figure a été montée. L'appareil dont on s'est servi est fort simple, il consiste en une chèvrechariot, glissant dans une rainure de fer ménagée sur les deux pièces principales du plancher supérieur.

Cette machine s'avançait presqu'à l'extrémité du plancher, où une ou verture carrée avait été pratiquée pour le passage de la statue. Trois heures ont été employées pour faire traverser à ce poids énorme (il est de 4 milliers environ) un espace d'à peu près 126 pieds. L'ascension était à peine sensible; il fallait cesser de regarder pendant quelques instans et prendre un point de remarque pour juger des progrès, lorsqu'on reportait de nouveau les yeux sur cette masse. D'autres ouvriers étaient sur la place, et retenaient la ́ figure, avec des cordes, dans un angle plus ou moins allongé, pour qu'elle n'éprouvât pas de trop fortes Oscillations. Lorsque la statue est parvenue au dessus du niveau du plancher, et qu'elle s'est trouvée suspendue entre les deux montans de la chèvre, les deux poulies se joignant presque, alors on a débarrassé le plancher, on a fait couler le chariot avec facilité, et la plinthe de la figure est venue s'ajuster sur la place qu'on lui avait préparée. A midi et demi tout était terminé.

La statue a été fixée au moyen de boulons en cuivre, qui sont scellés dans la colonne et rivés sur la plinthe.

22. Théâtre de l'Opéra. 1re représentation de ALI-BABA, opéra en quatre actes, avec prologue; paroles de MM. Scribe et Melesville, musique de M. Cherubini. Nous

croyons le conte si intéressant, des Mille et une nuits, avec lequel M. Scribe a fabriqué son nouvel opéra, trop connu des lecteurs pour les entretenir ici longuement de cet opéra ; d'autant plus que ce serait gâter leurs souvenirs, en leur racontant une de ces profanations sans esprit et sans intérêt, comme celle dont le même M. Scribe s'était rendu coupable envers WalterScott, deux jours auparavant. Il faut relire l'aventure d'Ali-Baba et des quarante valeurs exterminés par une esclave, et oublier à jamais l'opéra de M. Scribe. D'ailleurs ce n'était pas de lui qu'on se préoccu

Ann. hist. pour 1833. Appendice.

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242 pait en allant à cette représentation; c'était de la musique. Depuis 1810, le célèbre auteur des Deux Journées n'avait plus rien donné sur la scène française; et il y reparaissait aujourd'hui avec Ali-Baba; c'était donc une solennité musicale. Le compositeur septuagénaire s'y est montré souvent comme au jour de sa jeunesse; non que sa nouvelle partition soit destinée à un succès de vogue; mais un grand nombre de morceaux, la marche du prologue, le trio et le chœur du premier acte, les duos du second et du quatrième, le trio des dormeurs au troisième qui acte, l'air de danse de la fin, sont d'une facture admirable, d'une exquise élégance, d'une verve prodigieuse exciteront toujours des transports d'enthousiasme.

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23. Londres. Exposition de peinture. L'exposition qui vient d'avoir lieu, à Londres, des ouvrages de l'Académie royale, a offert, à ce qu'on assure, un progrès remarquable. Ce n'est plus le portrait qui domine, c'est le paysage, le paysa ge poétique du genre élevé. Parmi les tableaux importans de cette exposition, on cite : de William Allen, David Rizzio massacré dans le cabinet de Marie Stuart, tableau auquel il ne manque qu'un meilleur coloris, suivant le défaut ordinaire de ce peintre; l'Embouchure de la Seine, Van Goyen cherchant un sujet, par Turner, auquel on a reproché de faire jaune, et qui fait trop gris maintenant; une Vue de Gand, par John, très-belle de couleur et de perspective; la Soirée de la Toussaint, en Irlande, par Mac. Clise; et les Rochers de la Mouette, par Collins. On remarque encore un très-beau tableau du genre de Wilkie, représentant des Moines espagnols; la couleur est un peu pâle, mais l'expression est admirable, comme dans les tableaux de ce peintre. Dans la sculpture, on peut ci ter le Rédempteur, par Howel; Caius Marius, par Bailey; un groupe de Vénus et l'Amour, par Gibson. Il y a aussi deux belles statues de Chan

trey; les gravures sont en petit nom bre, et n'offrent rien d'important; la lithographie y est bien au dessous de ce que la France produit.

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24. Paris. Theatre-Français. ire représentation de l'ALIBI, comédie en trois actes et en vers, par M. Alexandre de Longpré. Cet alibi n'est autre chose que l'anecdote de fa cheminée tournante, anecdote où M. de la Popelinière joue un rôle si ridicule, Vaucanson un rôle și singulier, et que Marmontel a racontée dans ses Mémoires, avec beaucoup de grâce et de finesse. Il y a ici cette différence, que présence d'une autre femme dans l'appartement voisin, quand la cheminée tournante est enfoncée, et la déclaration du maréchal de Saxe attestant que madame de la Popelinière assistait dans le même moment à une revue de troupes établissent en sa faveur un alibi qui la justifie aux yeux de son mari. M. de Longpié a su rajeunir ce sujet par la verve piquante du style et par le charme des détails; mais il n'a pu empêcher que le défaut de surpris,e quant à l'incident principal,ne jetât sur toute la pièce une froideur qu'il est de première loi d'éviter au théâtre, et que ne compensent jamais l'esprit et le talent du dialogue.

.30. Académie des Sciences. Monstruosité humaine.-Une jeune femme du département du Bas-Rhin est accouchée pour la première fois, il y a un an; elle a mis au monde deux enfans du sexe féminin açcollés l'un à l'autre par la partie antérieure du corps, depuis la base de la poitrine jusque vers le milieu du ventre; l'un de ces enfans est bien conformé, l'autre est sans tête, ou, comme on dit, acéphale; toutes les autres parties de son corps paraissent être régulièrement constituées.

L'enfant acéphale vit nécessairement aux dépens de sa sœur, puisqu'il n'a point de bouche pour y introduire les alimens; et la manière dont s'exécutent les fonctions prouvent que les organes intérieurs, au

moins ceux de la digestion, communiquent ensemble par des conduits particuliers; on a remarqué que l'enfant bien conformé mange beaucoup plus que ne le fait un enfant ordinaire du même âge..

Plusieurs questions intéressantes de physiologie et même de psychologie s'élèvent à propos de ce phénomène. Les fonctions des deux enfans sont-elles sous l'influence du même système nerveux? Il faut bien croire que les sensations se transmettent également de tous les points au seul cerveau qui existe, puisque, comme nous l'avons dit, les fonctions s'exercent également bien des deux côtés ; et cependant les membres et les muscles dont l'action est soumise à la volonté ne jouissent que de peu de mouvemens chez l'enfant acéphale; c'est même à peine si on l'a vu quelquefois donner des signes douteux de douleur lorsqu'on a tenté de lui pincer fortement la peau. Dans un seul cas sa sœur a paru ressentir la douleur, sans que Fon ait pu s'expliquer dans cette circonstance la cause de cette sensation. L'enfant bien conformé joue très-souvent avec les mains ou les jambes du, petit monstre qui lui est uni, comme si c'étaient les membres d'un autre individu.

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L'auteur de cette intéressante' communication se demande si ces deux corps ont chacun une âme; il ajoute qu'un seul des deux a été admis au baptême catholique.

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Dans la séance du 12 août, l'Académie a reçu la nouvelle de la mort de cet enfant double. M. Salle, chirurgien de l'hôpital de Châlons, a eu l'occasion d'en faire l'autopsie. On voit par la description qu'il en donne que l'acéphale parasite était uni à sa sœur par deux artères principales: l'une, qui était la continuation de la mammaire interne gauche, produisait les deux artères brachiales; l'autre, qui partait du voisinage du tronc coeliaque, donnait naissance aux vaisseaux qui se distribuent au bassin et aux jambes de l'enfant surnuméraire.

Un fait mérite de fixer particu

lièrement l'attention des anatomistes, M. le docteur Salle dit n'avoir trouvé aucun vestige de veine dans l'organisation de l'acephale.

31. Bordeaux. Tribunal de re instance. Episode de la révoluion de juillet. - On n'a pas oublié les événemens qui signalèrent à Bordeaux les premières journées de la révolution de 1830. Ce fut le 28 juillet que le Moniteur apporta les fatales ordonnances; une sourde manifestation ne tarda pas à se développer. Dès leur arrivée, et avant l'expiration des délais après lesquels les actes du gouvernement peuvent être exécutoires dans notre ville M. de Curzay, alors préfet de la Gironde, s'empressa de les faire publier. Le lendemain, un commis-, saire de police, assisté de gendarmes, se présenta à l'imprimerie du Mémorial et de l'Indicateur; les presses furent démontées et les caractères saisis. Toutefois d'énergiques protestations témoignèrent seules pendant cette journée de l'indignation des citoyens. Le 30, le journal de la préfecture ne craignit pas cependant d'annoncer que les ordonnances avaient été reçues avec joie par la population. L'exaltation augmente, et à peine le courrier a-t-il fait connaître en arrivant que les rues de Paris sont jonchées de cadavres qu'aussitôt un rassemblement se forme, se présente devant les portes de la préfecture, les brise, envahit les appartemens et jette les meubles dans la rue aux cris de vive la Charte! vive la liberté !

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Au milieu de cette scène de tu multe, M. de Curzay, l'épée à la main, paraît dans la foule; sa contenance, l'énergie qu'il montre dans cette circonstance imposent un moment, mais bientôt les coups pleuvent sur lui; ses habits sont déchirés, le sang ruisselle sur son visage. Le dévouement de quelques jeunes gens, parvient à l'arracher à une mort certaine. Après les plus grands efforts ils lui assurent un refuge, dans la maison de M. Galos, d'où

242 pait en allant à cette représentation; c'était de la musique. Depuis 1810, le célèbre auteur des Deux Journées n'avait plus rien donné sur la scène française; et il y reparaissait aujourd'hui avec Ali-Baba; c'était donc une solennité musicale. Le compositeur septuagénaire s'y est montré souvent comme au jour de sa jeunesse; nón que sa nouvelle partition soit destinée à un succès de vogue; mais un grand nombre de morceaux, la marche du prologue, le trio et le choeur du premier acte, les duos du second et du quatrième, le trio des dormeurs au troisième acte, l'air de danse de la fin, qui sont d'une facture admirable, d'une exquise élégance, d'une verve pro digieuse exciteront toujours des transports d'enthousiasme.

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23. Londres. Exposition de peiniure. L'exposition qui vient d'avoir lieu, à Londres, des ouvrages de l'Académie royale, a offert, à ce qu'on assure, un progrès remarquable. Ce n'est plus le portrait qui domine, c'est le paysage, le paysa ge poétique du genre élevé. Parmi les tableaux importans de cette exposition, on cite : de William Allen, David Rizzio massacré dans le cabinet de Marie Stuart, tableau auquel il ne manque qu'un meilleur coloris, suivant le défaut ordinaire de ce peintre; FEmbouchure de la Seine, Van Goyen cherchant un sujet, par Turner, auquel on a reproché de faire jaune, et qui fait trop gris maintenant; une Vue de Gand, par John, très-belle de cou leur et de perspective; la Soirée de la Toussaint, en Irlande, par Mac. Clise; et les Rochers de la Mouette, par Collins. On remarque encore un très-beau tableau du genre de Wilkie, représentant des Moines espagnols; la couleur est un peu pâle, mais l'expression est admirable, comme dans les tableaux de ce peintre. Dans la sculpture, on peut ci ter le Rédempteur, par Howel; Caius Marius, par Bailey; un groupe dé Vénus et l'Amour, par Gibson. Il y a aussi deux belles statues de Chan

trey; les gravures sont en petit nom2 bre, et n'offrent rien d'important; la lithographie y est bien au dessous de ce que la France produit.

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24. Paris. Théatre-Français. ire représentation de l'ALIBI, comédie en trois actes et en vers, par M. Alexandre de Longpré. · Cet alibi n'est autre chose que l'anecdote de fa cheminée tournante, anecdote où M. de la Popelinière joue un rôle si ridicule, Vaucanson un rôle si singulier, et que Marmontel a racontée dans ses Mémoires, avec beaucoup de grâce et de finesse. Il y a ici cette différence, que la présence d'une autre femme dans l'appartement voisin, quand la cheminée tournante est enfoncée, et la déclaration du maréchal de Saxe attestant que madame de la Popelinière assistait dans le même moment à une revue de troupes, établissent en så faveur un alibi qui la justifie aux yeux de son mari, M. de Longpié a su rajeunir ce sujet par la verve piquante du style et par le charme des détails; mais il n'a pu empêcher que le défaut de surpris,e quant à l'incident principal,ne jetât sur toute la pièce une froideur qu'il est de première loi d'éviter au théâtre, et que ne compensent jamais l'esprit et le talent du dialogue.

.36. Académie des Sciences. Monstruosité humaine.— Une jeune femme du département du Bas-Rhin est accouchée pour la première fois, il y a un an; elle a mis au monde deux enfans du sexe féminin accollés l'un à l'autre par la partie antérieure du corps, depuis la base de la poitrine jusque vers le milieu du ventre; l'un de ces enfans est bien conformé, l'autre est sans tête, ou, comme on dit, acéphale; toutes les autres parties de son corps paraissent être régulièrement constituées.

L'enfant acéphale vit nécessairement aux dépens de sa sœur, puisqu'il n'a point de bouche pour y introduire les alimens; et la manière dont s'exécutent les fonctions prouvent que les organes intérieurs, au

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