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entouré par un mur élevé qu'il faut
franchir encore. Au moment où il
cherche de quel côté l'escalade
sera plus facile, un des chiens de
garde se précipite sur lui. Eriaz sc
jette lui-même à sa rencontre, et,
pour faire taire ses aboiemens, il lui
plonge le bras dans la gueule et
l'étouffe; mais au milieu de ses
mouvemens convulsifs, le chien lui
dévore le poignet.... Il n'y avait pas
de temps à perdre, car le jour com-
mençait à poindre Eriaz choisit
un endroit du mur où de nom-
breuses crevasses présentent un point
d'appui, et le malheureux, harassé,
meurtri, le poignet en lambeaux,
parvient enfin à escalader le mur.
Il est libre!

:

Au point du jour, les guichetiers viennent chercher les condamnés pour les conduire à l'échafaud..... ils ne trouvent plus qu'un cadavre horriblement mutilé.

Bientôt l'alarme est donnée dans tout le pays, et des proclamations sont publiées dans lesquelles on donne le signalement du coupable: d'après les traces de sang et les débris qui se trouvent près du chien qui a été étouffé par Eriaz, on reconnaît qu'il a dû avoir le poignet droit arraché, et on publie tous ces détails. Eriaz avait couru pendant près d'une heure, mourant de fatigue et de faim; il s'arrête près d'une petite cabane, où il se hasarde à demander l'hospitalité, pensant que le bruit de sa fuite ne viendrait pas jusque-là. Une vieille négresse, qui habitait cette cabane, lui offre quel ques provisions. Eriaz allait partir; mais entre tout à toup le mulâtre Caro, fils de la négresse qui avait si généreusement reçu le fugitif.

un coin, et s'élance sur Caro, qui s'est également armé d'un énorme bâton. Caro pare adroitement le coup qui lui est porté, la hache d'Eriaz glisse sur le bâton de sonadversaire, et ouvre le crâne de la pauvre négresse qui était accourue près de son fils pour le protéger.

A cette vue, Caro se jette sur Eriaz, et d'un coup qu'il lui assène sur la tête, il le renverse sans connaissance et hors de combat; puis il se précipite sur le corps de sa mère qu'il cherche en vain à rappeler à la vie. Au même instant, trois des nombreux cavaliers de la police qui avaient été envoyés dans toutes les directions, à la poursuite du fugitif, arrivent sur ce nouveau théâtre de crimes: Eriaz est garrotté, attaché à la queue d'un cheval, et ramené à toute bride dans la prison. A peine arrivé, Eriaz a demandé une bouteille de rhum et un prêtre auquel il a raconté avec un horrible sangfroid tous les détails de son évasion; puis il avala d'un trait le rhum qu'on lui avait donné. A peine le prêtre se fut-il retiré, qu'Eriaz est tombé sans connaissance, et lorsqu'on est venu le chercher pour le conduire au gibct, il n'existait plus.

18. Théâtre de l'Opéra-Comique. Ire représentation de LE PROSCRIT, ouLE TRIBUNAL INVISIBLE, opéra en trois actes; paroles de MM. Xavier et Carmouche, musique - de M. Adam. C'est encore une belle matière à mélodrame que le fameux conseil des dix de Venise, que l'histoire tout entière de Venise: des fêtes et des supplices, des supplices et des fêtes, c'est là Venise, ce sont là aussi les élémens du méIl arrivait de la ville, et son pre- lodrame : les puits, les plombs, le mier soin fut de raconter ce qu'il y canal Orfano, les inquisiteurs d'état, avait appris. A ce récit, Eriaz pâlit le stylet des sbires, le carnaval de et cache précipitamment son bras Venise, et enfin d'admirables sujets sous ses vêtemens. Ce mouvement, de décoration, quelle mine riche et quoique rapide, est aperçu par Caro : féconde à exploiter! N'allez pas l'intrépide jeune homme se précipite croire cependant que MM. Xavier et sur Eriaz, lui arrache son manteau, Carmouche se soient traînés servileet découvre sa plaie sanglante; mais ment dans l'ornière de tous les deEriaz, avec un bond rapide, recule, vanciers : : on sait que le conseil des saisit une hache qui se trouvait dans dix ne pardonnait guère: cette fois

le comte Lorezzo, proscrit pour
avoir conspiré avec le doge Fa-
liero, revient à Venise, et finit
par obtenir sa grâce. Cela est neuf,
du moins. Une ouverture où se dis-
tinguent de jolis motifs, l'introduc-
tion et le trio du premier acte, un
grand air de femme au second acte,
un choeur de buvéurs au troisième,
font infiniment plus d'honneur à M.
Adam, comme musicien, que la piè-
ce n'en fait à MM. Xavier et Carmou-
che, comme auteurs dramatiques.

18. Valence. Banquet d'octoge
naires. On écrit de cette ville:
Un banquet d'octogénaires vient
d'avoir lieu à Romans. Le moins
âgé des convives avait 80 ans, et le
doyen 98: huit octogénaires, em-
péchés par des indispositions, n'ayant
pu y assister, le nombre des convi-
ves, qui devait être de 33, n'a
été que de 25. La vue de cette im-
posante réunion de vieillards faisait
éprouver de profondes sensations.
L'énorme masse de 2,700 ans pésait
présque également sur chacun d'eux,
et néanmoins une gaité soutenue a
régné pendant tout le repas de
vieilles histoires, des bons mots du
siècle passé, des chansonnettes gau-
loises, ont prolongé le dîner fort
avant dans la soirée. Il s'est terminé
par un toast à M. le doyen d'âge,
et l'engagement pris par tous les
convives de se réunir le même jour
chaque année, dans le même local,
pendant dix années consécutives.

Avant le banquet, les convives,
marchant par deux, sont allés en-
tendre la messe de 11 heures, et ont
ensuite parcouru la ville. Quelques
uns de ces vénérables vieillards
étaient vêtus d'habillemens à la
mode à l'époque de leur virilité.

21. Rome. Découverte des restes
de Raphaël. Une lettre dé ce jour
contient les détails suivans: « C'est
le 14, vers midi, qu'on a retrouvé le
squelette de Raphaël, dans l'église
du Panthéon, après des recherches
infructueuses de huit jours. Tout ce
qu'on avait déterré jusqu'alors était
des ossemens pris des catacombes et

transférés en grandes quantités au
Panthéon, sous Boniface IV, lorsque
le Panthéon fut transformé en église
chrétienne, sous le nom de : Sancia
Maria ad Martyres. On avait déjà
perdu l'espérance. L'abbate Fea
prétendait que Raphaël reposait,
non pas dans le Panthéon, mais
dans l'église de Minerve, dans la
chapelle degli Urbenadi. Mais aussi-
tôt qu'on se fut décidé à fouiller lå
où Vacai, le biographe contempo-
rain de Raphaël, avait indiqué le
lieu de sa sépulture, le succès fut
assuré. C'est dans cet endroit que le
fameux distique du cardinal Bembo
se trouve inscrit, et tout près des
épitaphes de Zuthari et d'Hannibal
Caracci, qui avaient ordonné qu'on
les enterrât auprès de Raphaël. On
a trouvé son squelette passablement
conservé dans une cave sous l'autel,
et la statue de la Sainte-Vierge
commandée par Lorenzetto. Il est
de la longueur de 7 palmes romains
6 pouces (5 pieds de France, I
pouce 10 lignes et 172). On a trouvé
auprès de lui le squelette de Bibiera
sa fiancée, nièce du cardinal Ber-
nardo Divizió de Bibiera, qui avait
voulu être ensevelie à ses côtés.
Cette découverte a rempli de joie
toute la ville; tout le monde accourt
pour contempler ces restes précieux.
On s'est convaincu en même temps
que le crâne prétendu de Raphaël,
qui était conservé à l'Académie de
Saint-Sécias, et que même le doc-
teur Gall a regardé comme authen-
tique, n'est pas celui de Raphaël,
mais bien celui d'un nommé Adju-
tori, chanoine du Panthéon,
mort
long-temps après Raphaël, et insti-
tuteur de la Fraternità de' Virtuosi
di S. Giuseppe di Terra-Santa. Cette
confrérie existe encore, et c'est prin-
cipalement à elle qu'on doit la re-
cherche actuelle des restes du pre-
mier peintre de nivers. On a
ouvert une souscription pour un
monument, et déjà des sommes con-
sidérables sont offertes. On est en-
core indécis si le monument sera
érigé dans l'église ou ailleurs. »

26. Paris. Cour d'assises. Procès

teau de la liberté sainte, sous lequel un trône est tombé en trois jours, est encore entre vos mains! Diteslui qu'il vous serait encore facile de le soulever. »

Enfin, dans la protestation de' divers habitans de la ville de Tulle,' M. l'avocat-général signale au jury cet autre passage: « Que vos démonstrations soient publiques, positives!.... Vous êtes nos mandataires, et si vous éprouvez une disgrâce, tournez-vous vers la province, vous y trouverez des vengeurs. »

du National et de la Tribune. Protestation contre les forts détachés. -M. Lionne, gérant de la Tribune, extrait ce matin de la prison de Sainte-Pélagie, et M. Paulin, gérant du National, ont comparu devant la cour comme prévenus d'excitation à la haine et au mépris du gouvernement du roi, de provocation non suivie d'effet à la rébellion et de provocation à la désobéisance aux lois, pour avoir inséré, dans leurs numéros du 17 juillet dernier, quatreadresses ou protestations relatives aux fortifications de la capitale. La M. Benoist, défenseur du Natiopremière a pour titre: Adresse des nal, cite quelques exemples historipatriotes de Saône-et-Loire aux ques tirés de Mézeray, qui prouvent Parisiens; la deuxième à M. Arago, le danger pour les villes de se laisser membre de l'Institut de France, brider par des fortifications. L'avodéputé du département des Pyré- cat, discutant ensuite les articles nées-Orientales; la troisième est incriminés, soutient que la protesintitulée : Adresse des habitans d'Estation est de sa nature constitutiontagel, et la quatrième est la Protestation des patriotes de Tulle.

M. Partarrieu - Lafosse, avocatgénéral, donne lecture des articles incriminés. L'adresse des habitans de Saône-et-Loire lui paraît surtout renfermer le délit de provocation à la rébellion : elle se termine par le passage suivant :

« Si le gouvernement, entraîné à sa perte, persistait dans son sinistre projet, il ne vous resterait plus qu'à remplir le plus saint des devoirs, en criant: AUX ARMES! Les départemens se précipiteraient à votre appel, et nous serións au premier rang. >>>

M. l'avocat-général établit que lors même que l'hypothèse prévue par cette adresse se réaliserait, il ne serait pas permis de couriraux armes; car le ministère pourrait toujours espérer de faire sanctionner par une législation à venir les allocations qui' auraient été refusées par la Chambre

actuelle.

M. Partarrieu - Lafosse déclare abandonner ses poursuites pour les passages incriminés dans la lettre à M. Arago; mais il soutient l'accusa tion à l'égard de la protestation deshabitans de la ville d'Estagel: il relève surtout le passage suivant: «Le pouvoir oublie-t-il que le puissant mar

nelle. Qu'est-ce, dit-il, qu'une pétition à la Chambre, si ce n'est une protestation?

M. Roussy a présenté ensuite quelques observations en faveur de M. Lionne.

Le jury a déclaré MM. Lionne et Paulin non coupables: en conséquence, la cour a prononcé leur acquittement et ordonné la restitu-. tution des numéros saisis,

OCTOBRE.

1er. Paris. Théâtre Italien. Ouverture de la saison. Débuts. II nous vient des chanteurs italiens de tous les pays de l'Europe, et cette' année encore la troupe du théâtre Favart s'est recrutée d'une Suédoise, mademoiselle Schultz, d'une Allemande, madame Ungher, et même d'un Russe, Ivanoff. C'est celui-ci qui a eu les honneurs de la soirée' d'aujourd'hui. Il a chanté le rôle de Percy dans Anna Bolena, avec une pureté, une fraîcheur, un charme qui lui ont valu l'accueil le plus brillant. Sa voix est une haute-contre contraltino, sonore, pleine, ronde, vibrante, et d'un timbre ravissant, surtout dans le haut. Il la pose bien, émet le son sans effort, et, quoiqu'il laissât à désirer sous le rapport de 1

l'agilité, on s'accordait à promettre un bel avenir à ce ténor qui n'est âgé que de 22 ans, et a reçu des leçons de madame Mainvielle Fodor. Une excessive timidité et une grande inexpérience de la scène n'ont pas empêché de distinguer en mademoiselle Schultz (Jeanne Seymour), une voix, de soprano, pleine, étendue, pure et flexible.

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4. Dantzik. Intrépidité d'un navigateur. Le 29 septembre, Dantzik a eu la visite d'un étranger dont le voyage est un des plus extraordinaires que l'on ait connus. Cet étranger se nomme le capitaine Lind, de la marine royale de Danemarck. Il avait conduit d'Helsingor à SaintPétersboug un bateau-pilote construit en Danemarck, aux frais de la Russie. Il fit ce voyage en trois semaines, accompagné seulement de deux matelots danois. Arrivé à Cronstad, le capitaine Lind voulut faire l'acquisition d'une chaloupe anglaise pour retourner en Danemarck, mais, ayant trouvé le prix trop élevé, il résolut de partir de ce port dans une mauvaise barquasse de 16 pieds de long, sans voile, sans mât, sans gouvernail et sans boussole. La distance entre ces deux ports est de deux cent cinquante milles géographiques. Les deux matelots qui l'avaient accompagné refusèrent de partager les dangers d'un voyage aussi aventureux. Un jeune charron, qui n'avait jamais fait de voyage de mer auparavant, offrit d'accompagner le capitaine. Malgré la pluie et la tempête, ils partirent tranquillement, ne se servant que de leurs rames, et ce ne fut qu'à Revel que notre argonaute se munit d'une petite voile et d'une espèce de boussole, Muni, de ces objets, il se remit en mer, et après quinze jours de voyage, ce brave capitaine est arrivé à Dantzik, ayant déjà fait 160 milles géographiques, accompagné de son fidèle charron, anglais de naissance. Hier, 3 octobre, de grand matin, il a remis à la mer pour Helsingor dans cette frêle embarcation si peu propre à un voyage.

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5. Paris. Réapparition du choléra. Malgré les craintes qu'a fait concevoir la réapparition du choléramorbus, il n'y a que peu d'apparence d'un retour de l'épidémie. On ne doit voir, dit la Gazette médicale, dans la réapparition de ces cas isolés, que l'influence passagère de la saison sur le développement d'une maladie qui paraît avoir pris domicile parmi .nous, influence qui se traduit d'ordinaire en affections dysentériques. Or, les rapports physiologiques qu'il y a entre ces affections et le choléra expliqueraient jusqu'à un certain point comment des causes qui engendrent une constitution diarrhéique peuvent donner lieu à quelques cas de choléra.

On sait, au réste, que le choléra ne nous a jamais complétement quittés. On sera peut-être curieux de connaître le nombre de ses victimes depuis la grande invasion. Ce nombre est de 714, ainsi répartis : 1832, octobre, 62; novembre, 33; décembre, 105. 1833, janvier, 33 février, 7; mars, 2; avril, 1 ; mai, 2; juin, 2; juillet, o; août, 3; septembre, 100; octobre, 225, novembre, 73; décembre, 57. 1834, janvier, 3; février, 5; mars, 1; avril, 0.

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8. Théâtre Italien.-LE PIRATE. -Débuts de Mme Ungher. — Cette représentation n'a pas été moins brillante que celle de l'ouverture du théâtre. Cette fois on était accouru pour jouir de nouveau du merveil leux talent de Rubini et pour entendre Mme Ungher dans le rôle difficile d'Imogène. Il n'est pas besoin de dire que la rentrée de Rubini a été accueillie avec transport. Mme Ungher n'a pas trouvé le public moins enthousiaste à son égard. La voix de cette cantatrice est un soprano bien caractérisé, propre aux grands mouvemens dramatiques, d'un éclat brillant, et qui devient douce et mélodieuse quand la situation l'exige. Mme Ungher conduit la phrase musicale avec une fermeté, une intelligence et une variété de coloris également remarquables. Elle a triomphe de toutes les dil

cultés du chant de manière à ne

lippe Comairas, de Saint-Germainlaisser aucun doute sur son expé-en-Laye, âgé de 30 ans, élève de rience. Comme actrice, son expres- M. Ingres. sion est vraie, tendre, vive, péné trante, et cette union du jeu et de Ja voix, dans un degré si éminent; est du plus heureux résultat. On ne pouvait lui reprocher que trop d'art et de chaleur.

12. Institut. Séance annuelle publique de l'Académie des beauxarts. La distribution des grandsprix de peinture, sculpture, architecture et gravure a eu lieu le 12 au palais de l'Institut, au milieu d'une assemblée nombreuse composée des académiciens des différentes classes, et d'une foule de curieux, amateurs des arts, dont une bonne partie prenait un intérêt particulier aux jeunes lauréats.

A trois heures, M. Berton, président, ayant à sa droite M. Garnier, et à sa gauche M. Cortot, a ouvert la séance. Le président-compositeur a doublement fait l'ouverture de cette cérémonie, puisque immédiatement après qu'il a été assis, l'orchestre a exécuté une symphonie de sa composition. Après les applaudissemens donnés à ce morceau, M. Ramey fils a lu une notice sur la vie et les ouvrages de M. Guérin, par M. Quatremère de Quincy, secrétaire perpétuel. Ce morceau où l'artiste et Phomme, deux choses si importantes en M. Guérin, ont été judicieusement appréciés, a été écouté avec intérêt.

A cette lecture a succédé celle du rapport sur les ouvrages des pensionnaires du roi à l'académie de France à Rome. C'est, selon l'usage, M. Garnier qui a fait et lu ce rapport. De tous les envois des élèves de Rome, celui de M. Signol est le seul qui ait reçu des louanges

On a procédé bientôt à la distribution des prix. Voici l'ordre dans lequel ils ont été décernés :

Grands prix de peinture. -Premier grand prix. M. Eugène Roger, natif de Sens, âgé de 26 ans, élève de MM. Hersent et Ingres.

Second grand prix. M. Phi

Deuxième second grand prix. M. L. V. Lavoine, de Soissons, ágé de 25 ans, élève de M. Ingres..

Grands prix de sculpture. → Premier grand prix. — P. Ch. Simard, de Troyes, âgé de 27 ans, élève de MM. Pradier et Ingres. Second grand prix. A. L. M. Ottin, de Paris, ágé de 25 ans élève de M. David.

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Deuxième second grand prixs t F. T. Deveaux, de Paris, ágé de 25 ans, élève de M. Ramey fils.

Grands prix d'architecture. Premier grand prix.-M.V. Baltard, de Paris, âgé de 28 ans, élève de son père. Second grand prix. H. M. Lefuel, de Versailles, âgé de 23 ans, élève de son père et de M. Huyot.

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Mention honorable.-A. M. Chargrasse, natif de Semur, âgé de 30 ans, élève de MM. Vaudoyer et Lebas.

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Grands prix de paysage historique. Premier grand prix. — R. E. G. Prieur, de la Ferté-Gaucher, âgé de 26 ans, élève de M. Bertin.

Second grand prix.-H. J. SaintAnge-Chasselat, de Paris, ágé de 20 ans, élève de feu Lethière.

Deuxième second grand prix. P. Girard, de Paris, agé de 27 ans, élève de M. le baron Gros.

Mention honorable.-A. M. E. F. Buttura, de Paris âgé de 21 ans, élève de M. Rémond.

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Ann, hist, pour 1833. Appendice.

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