Lettres à José: (œuvre posthume).Emile Perrin, 1884 - 492 pages |
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Acoz affection aimer âme amis Andernach années arbres avez beauté belle bientôt blanche Blankenberghe bois bonheur bord brise c'était chant charme Chateaubriand chemin cher José chrétien ciel cloches cœur contempler créatures devant Diekirch Dieu Dorothée de Wurtemberg douce écou églantiers élégances enfants Epictète espé esprit fesant feuilles fleurs flots foule frère gens heures heureux hommes impressions j'ai j'aime j'avais j'étais jeune jeunesse joie jours Kourakin l'âme l'amour l'hiver l'humanité laisse lettre lisant livre main Maurice de Guérin mélancolie mêlant ment milieu monde Monplaisir mort Naples neige nuit Octave Pirmez œuvres oiseaux ombres pages parfois paroles passé pauvres paysage pensée petite plaisir poésie poète pré printemps promenais rameaux regards regrets Rémo rêves Rhin sais Sambre Schlangenbad semble sentiers sentiment sera seul siècle silence sion soir solitude songe Sorrente sorte souffle souvenirs souvent terre tion tombe tour Trèves triste tristesse trouve vallée veux Vianden Virgile vois voix voyage yeux
Popular passages
Page 63 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité; cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Page 299 - Je n'ai ni or ni argent; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.
Page 102 - force m'assiste, si bien que je sois victorieux ! — « Je vais aimer d'amour la croix dont l'ardeur « déjà m'embrase, et lui demander d'une humble « voix qu'elle me pénètre de sa folie.
Page 102 - ... agonie. — Je vais voir si je puis « entrer en paradis par le chemin dont je m'avise, « pour y goûter les chants et les sourires d'une « compagnie immortelle. — Seigneur, donne-moi « de savoir et de faire ta volonté ici-bas, puis je ne « m'inquiète plus si c'est ton plaisir de me damner
Page 117 - Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras, Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce?
Page 223 - Je fis un effort immense, et je demandai à cet être mystérieux qui il était et ce qu'il me voulait. — Pauvre Paul ! qui je suis ! Je suis celui qui s'intéresse à toi. Ce que je veux? je veux que tu ne t'attaches pas trop à ce monde, car tu n'y resteras pas longtemps. Vis en juste, si tu désires mourir en paix et ne méprise pas le remords, c'est le supplice le plus poignant des grandes âmes.
Page 200 - ... indigne. Enfin, le juge , le voyant inébranlable , le condamna à mourir en croix, l^es exécuteurs le prirent, lui étendirent les bras et...
Page 191 - ... il amène la nuit, et je n'aime pas la nuit ; j'aime le matin, j'aime le printemps : ce sont des choses qui me représentent la réalité de la vie éternelle. La nuit me représente les ténèbres et le péché; le soir me fait penser que tout finit, et tout cela est triste ; mais le matin et le printemps rappellent que tout se réveille et renaît.
Page 487 - Cervantes et sa gaieté cruelle que par une réflexion triste : en considérant l'être entier, en pesant le bien et le mal, on serait tenté de désirer tout accident qui porte à l'oubli, comme un moyen d'échapper à soi-même : un ivrogne joyeux est une créature heureuse. Religion à' part, le bonheur est de s'ignorer et d'arriver à la mort sans avoir senti la vie.