De la religion: considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil, Volume 1

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Bureau du Mémorial catholique, 1826 - Church and state - 263 pages

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Popular passages

Page 115 - Nous déclarons en conséquence que les Rois et les Souverains ne sont soumis à aucune puissance ecclésiastique par l'ordre de Dieu dans les choses temporelles ' ; qu'ils ne peuvent être déposés ni directement ni indirectement par l'autorité des chefs de...
Page 42 - Et moi je te dis que tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des Cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
Page 42 - Jean, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.
Page 185 - Par cette religion sainte, sublime, véritable, les hommes, enfants du même Dieu, se reconnoissent tous pour frères, et la société qui les unit ne se dissout pas même à la mort.
Page 41 - Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre, allez donc et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit...
Page 45 - Christi fidelibus est, sanctam Apostolicam Sedem, et Romanum Pontificem in universum orbem tenere primatum, et ipsum Pontificem Romanum successorem esse beati Petri, principis Apostolorum, et verum Christi Vicarium, totiusque Ecclesiae caput, et omnium Christianorum patrem ac doctorem existere ; et ipsi in beato Petro pascendi, regendi ac gubernandi universalem Ecclesiam a Domino nostro Jesu Christo plenam potestatem traditam esse ; quemadmodum etiam in gestis oecumenicorum Conciliorum et in sacris...
Page 28 - où il n'y avait point d'ordre social , la papauté sauva peut-être l'Europe « d'une entière barbarie. Elle créa des rapports entre les nations les plus « éloignées ; elle fut un centre commun, un point de ralliement pour les « États isolés; ce fut un tribunal suprême, élevé au milieu de l'anarchie « universelle, et dont les arrêts furent quelquefois aussi respectables que « respectés : elle prévint et arrêta le despotisme des empereurs, remplaça le « défaut d'équilibre, et...
Page 31 - Pasteur général du troupeau , il peut ou contenir les fidèles dans le devoir , ou les défendre de l'oppression. Ses États, assez grands pour lui donner l'indépendance, trop petits pour qu'on ait rien à craindre de ses efforts, ne lui laissent que la puissance de l'opinion ; puissance admirable quand elle n'embrasse dans son empire que des œuvres de paix , de bienfaisance et de charité. Le mal passager que quelques mauvais papes ont fait a disparu avec eux; mais nous ressentons encore tous...
Page 184 - Le christianisme, au contraire, est dans son principe une religion universelle, qui n'a rien d'exclusif, rien de local, rien de propre à tel pays plutôt qu'à tel autre.
Page 183 - Il n'ya pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l'ordre et le désordre, entre la France, et l'Anti-France.

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