trois coquilles d'or, rangées en chef. - Arm. I, 1068; bl. II, 1915; enr. 20 1.

Puimichel, en latin Podium Michaelis, en provençal Puimiquèou, était du diocèse de Riez et de la viguerie de Digne.

PUIMOISSON.

C. de Riez, Ar. de Digne, Basses-Alpes.

PORTE: de gueules, à une croix, écartelée d'argent et de sinople. Arm. I, 869; bl. II, 1091; enr. 20 1.

Puimoisson, que l'on écrivait autrefois Pimoisson, est nommé dans la basse latinité Podium Moissonum, en bon latin Podium Messium (montagne des moissons) et dans la chronologie de Lérins, p. 456, 2me part., en l'an 4040, Podium Muxonis, en provençal Pumeissoun ou Puimeissoun, était du diocèse de Riez et de la viguerie, ancien bailliage, de Moustiers. Le domaine temporel et spirituel de ce village appartenait à l'ordre de Malte qui en avait fait un chef-lieu de commanderie; le temporel lui fut donné en 1175 par le comte de Provence Raimond-Bérenger, et le spirituel en 1425, par Augier, évêque de Riez. C'est pour ce motif que nous trouvons une croix dans les armes de Puimoisson.

PUYLOUBIER.

C. de Tretz, Ar. d'Aix, Bouches-du-Rhône.

D'or, à un bois de sinople, mouvant du flanc senes

tre, et un loup de sable sortant de ce bois. - Arm. I, 1017; bl. II, 1845; enr. 20 1.

Puyloubier, en latin Podium Lubarium, Podium Luparium, Podium Loberium, Mons Luparius, en provençal Peyloubier, était du diocèse et de la viguerie d'Aix.

LE PUY STE-RÉPARADE.

C de Peyrolles, Ar. d'Aix, Bouches-du-Rhône.

D'argent, à un pal d'azur, coupé de sinople, à un cheval gai, d'or. Arm. II, 342; bl. I, 558; enr. 20 1.

Le Puy Sainte-Réparade, plus connu autrefois sous le nom de Puech, était du diocèse et de la viguerie d'Aix. C'est dans le territoire de cette commune, nommée en latin Castrum de Podio Sanctæ Reparate, que se trouvent les anciens villages. du Puy proprement dit et de St-Canadet ; c'est ce qui fait que ce pays est désigné quelquefois sous le nom du Puy St-Canadet. Avant la révolution, l'archevêque d'Aix était seigneur spirituel et temporel du Puy. De cette terre dépendaient cinq arrière-fiefs, savoir: Arnajon, Coste-Frède, Fonscolombe, Fonvert et Hauterive-Pontleroy, qui appartenaient tous à des seigneurs différents.

LE PUY DE GANAGOBIE.

Voir Ganagobie p. 123.

Q

QUINSON.

C. de Riez, Ar. de Digne, Basses-Alpes.

PORTE: d'azur, à un pont d'une arche, alaisé, d'argent, maçonné de sable, sommé d'un pinson d'or, le pied dextre levé. - Arm. 1, 520; bl. II, 1474; enr. 20 1.

Quinson, en latin Castrum de Quinsone, en provençal Quinsoun, était du diocèse de Riez et de la viguerie de Barjols. Ses armes sont bien parlantes, puisque le pinson s'appelle en provençal Quinsoun. C'est cet oiseau que l'on trouve en quantité dans la contrée, qui parait avoir donné son nom à ce village. Les armes données par Achard dans sa Géog. de la Provence ne sont pas aussi explicites. Cet auteur dit seulement d'azur, au pont d'argent, surmonté d'un pinson du même.

R

RAMATUELLE.

C. de St-Tropez, Ar. de Draguignan, Var.

PORTE d'or, à un arbre feuillé, de sinople, surmonté d'une étoile, du même. - Arm. I, 192; bl. II, 1248; enr. 20 1.

Ce village nommé en latin Ramatuella, en provençal Ramatuello, était du diocèse de Fréjus et de la viguerie de Draguignan. Ses armes rappellent celles des Audibert, seigneurs de Ramatuelle, de 1689 à la révolution.

ST-RAPHAEL.

C. de Fréjus, Ar. de Draguignan, Var.

PORTE: d'azur, à l'archange Raphaël conduisant le petit Tobie, le tout d'or.- Arm. I, 1270; bl. I, 140; enr. 20 1.

St-Raphaël, en latin Castrum Sancti Raphaelis, en provençal San Raphèou, était du diocèse de Fréjus et de la viguerie de Draguignan. Inutile de dire que ses armes sont on ne peut plus symboliques et parlantes.