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AIGUINES.

C. d'Aups, Ar. de Draguignan, Var.

De gueules, à une jument passante d'argent.-Arm. I, 1076; bl. II, 1926; enr. 20 1.

Aiguines, en latin Castrum de Aquina, en provençal Eiguino, faisait autrefois partie du diocèse de Riez et de la viguerie de Moustiers. Ses armes viennent du latin Equina.

AINAC.

C. et Ar. de Digne, Basses-Alpes.

De sable, semé de faux d'or, et un chef d'or, chargé de trois croisettes d'azur.- Arm. I, 1078; bl. II, 1929; enr. 20 1.

Ainac, anciennement Aignac, en latin Ainacum, en provençal Eigna, était du diocèse et de la viguerie de Digne.

AIX.

Chef-lieu d'Arrondissement, Bouches-du-Rhône.

PORTE: d'or, à quatre pals de gueules, qui est d'Aragon, et un chef tiercé en pal, au 1er, d'argent, à une croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même, qui est de Jérusalem; au 2me, d'azur, semé de fleurs de lis d'or, brisé en chef d'un lambel de cinq pendants de gueules, qui est de Sicile, et, au 3me, d'azur, semé de fleurs de lis d'or, et une bordure de

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gueules, qui est d'Anjou.— Arm. gén. I, 437; bl. II, 1092. Enr. 100 1.- Devise: GENEROSO SANGUINE PARTA.

Aix fondée 124 ans avant J.-C. par le général romain CaïusSextius-Calvinus, près d'une source thermale, comme le rappelle son nom latin, Aqua Sextiæ, en provençal Aï, resta jusqu'en 1790 capitale de la Provence.

Les armes d'Aragon, si nous nous en rapportons à l'Armorial manuscrit, qui se trouve à la bibliothèque Méjanes, sous le numéro 848, lui furent concédées, en 1484, par Ildephons Ier, roi d'Aragon, comte de Barcelonne, VIIIe comte de Provence, ou par Raymond-Béranger, si nous adoptons la version de Nostradamus. (Hist. de Provence, p. 575.)

Louis III, de la maison d'Anjou, comte souverain de Provence, ayant reçu de grands services de ses sujets Provençaux, notamment des Aixois, sous la conduite de Louis de Bouliers, vicomte de Reillane, lorsqu'Alphonse, roi d'Aragon et de Castille, vint piller et ravager Marseille à l'improviste, voulut témoigner sa reconnaissance aux habitants d'Aix, et, sur la demande des consuls, il augmenta de ses armes d'Anjou, de Sicile et de Jérusalem, en chef sur celles d'Aragon, le blason de cette ville, et lui donna la devise qu'elle porte encore aujourd'hui. Le privilége royal fut expédié le 10 mars 1434, de Cosenza, ville du royaume de Naples, et enregistré tant aux archives de la cour des comptes de Provence, qu'à celles de la ville d'Aix. (Voir le Mémorial d'Aix, du 8 janvier 1854, qui contient à ce sujet un article de M. Roux-Alphéran.)

La ville d'Aix fut réunie à la couronne de France, avec toute la Provence, le 10 décembre 1484, par suite du testament de Charles II, d'Anjou, qui institua Louis XI pour son héritier. Elle devint une des bonnes villes sous les derniers rois de l'ancienne monarchie; aussi, quelquefois remplaça-t-elle son chef tiercé par celui de France. Sous le premier empire, elle fut

classée parmi les villes du second ordre; son chef fut alors supprimé et on le remplaça par un franc-quartier des villes de second ordre, qui était : à dextre d'azur chargé d'une N d'or, surmontée d'une étoile rayonnante du même. En 1815, elle reprit son ancien chef, et, sauf l'omission des fleurs de lis sous le règne de Louis-Philippe, elle l'a toujours gardé depuis.

Dans l'Armorial national de Traverssier et Vaïsse, (2e série, p. 2), comme dans l'Annuaire de M. Borel d'Hauterive, (année 1853, p. 325), le nombre des pals est de cinq au lieu de quatre. La même inexactitude se trouve dans Girault de SaintFargeau, (Dict. des communes de France, p. 37), et dans Malte-Brun, (la France Illustrée, p. 22). Cette erreur mérite d'être signalée; car, comme on le voit dans l'Armorial de d'Hozier et dans la planche donnée par Chevillard, vers 1695, les pals ont toujours été limités à quatre. Plusieurs auteurs même de nos jours, et entre autres, M. A. Guibert, dans son Histoire des villes de France, n'en ont pas mis d'avantage.

Relativement au chef, d'autres erreurs ont été aussi commises. C'est ainsi que M. Borel d'Hauterive lui donne aujourd'hui encore, le chef de France, qu'elle a tout au plus porté quelquefois avant la révolution, et MM. Gourdon de Genouillac et le marquis de Piolenc, dans leur Nobiliaire des Bouches-duRhône, le chef des bonnes villes de l'empire, auquel elle n'a jamais eu droit.

ALBIOSC.

C. et Ar. de Digne, Basses-Alpes.

D'or, à un bois de sinople, sur une terrasse du même. Arm. I, 1075; bl. II, 1929; enr. 201.

Ce village, dit en latin Albioscum et en provençal lou Bios,

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