Journal du marquis de Dangeau: 1707-1709Firmin Didot frères, 1857 - France |
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Common terms and phrases
armée arriva un courrier avoient avoit bataillons calèche carrosse Chamillart chez madame chevalier colonel comte conseil d'État conseil de finances courre le cerf courrier de monseigneur d'Angleterre d'Espagne dames Desmaretz devoit Dimanche diner dîner à Meudon duc d'Orléans duc de Berry duc de Bourgogne duchesse de Bourgogne écus ennemis envoyé étoient étoit faisoit Flandre Fontainebleau gogne jardins Jeudi jours l'abbé l'après l'après-dînée il travailla l'armée l'ordinaire lettres lieutenant général Lille Lundi madame de Maintenon madame la duchesse madame la princesse mademoiselle mande Mardi maréchal de Boufflers maréchal de camp maréchal de Villars Marlborough Mercredi messe Meudon Monsei monseigneur le duc mourut n'avoit n'étoit Noailles ordinaire passer Pelletier pension Pontchartrain pouvoit prince de Conty prince Eugène princesse de Conty promener à Marly promener à Trianon régiment reine Samedi soir il travailla souper tint conseil tint le conseil Torcy travailla chez madame travailla le soir troupes Vendôme Vendredi Versailles vint
Popular passages
Page 442 - Monsieur, l'espérance d'une paix prochaine étoit si généralement répandue dans mon royaume, que je crois devoir, à la fidélité que mes peuples m'ont témoignée pendant le cours de mon règne, la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu'ils ne jouissent du repos que j'avois dessein de leur procurer.
Page 444 - ... ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais...
Page 444 - Mon intention est donc que tous ceux qui , depuis tant d'années, me donnent des marques de leur zèle, en contribuant de leurs peines, de leurs biens et de leur sang, à soutenir une guerre aussi pesante...
Page 443 - ... à quelques-unes de mes provinces frontières. Je passe sous silence les insinuations qu'ils m'ont faites de joindre mes forces à celles de la ligue, et de contraindre le roi mon petit-fils à descendre du trône, s'il ne consentait pas volontiers à vivre désormais sans États et à se réduire à la simple condition d'un particulier.
Page 442 - J'aurais accepté, pour le rétablir, des conditions bien opposées à la sûreté de mes provinces frontières, mais plus j'ai témoigné de facilité et d'envie de dissiper les ombrages que mes ennemis affectent de conserver de ma puissance et de mes desseins, plus ils ont multiplié leurs prétentions...
Page 443 - Ils refusoient de prendre de leur côté d'autre engagement que de faire cesser tous actes d'hostilités jusqu'au premier du mois d'août, se réservant la liberté d'agir alors par la voie des armes, si le roi d'Espagne mon petit-fils persistoit dans la résolution de défendre la couronne que Dieu lui a donnée, et de périr plutôt que d'abandonner des peuples fidèles qui depuis neuf ans le reconnoissent pour leur roi légitime.
Page 444 - Mais quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis persuadé qu'ils s'opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l'honneur du nom français.
Page 444 - ... qu'ils ne peuvent en espérer de la confiance qu'ils ont en leurs troupes. Comme je mets la mienne en la protection de Dieu, et que j'espère que la pureté de mes intentions attirera...
Page 199 - Bourgogne ne tombe point dans de certains panneaux infiniment dangereux, cl que je vous ai vue souvent appréhender. Pour la tracasserie, ce serait bien injustement qu'on l'en accuserait; elle la méprise souverainement, et son esprit est bien éloigné de ce qu'on appelle esprit de femme. Elle a assurément un esprit solide, beaucoup de bon sens, le cœur excellent et...
Page 309 - ... partout. Elle en redoubla ses occupées, et fut longtemps troublée de la peur de voir revenir l'âme du perroquet. Son mari, qui étoit Sublet et grand louvetier, plus grand débauché, vieux et horrible comme elle, n'étoit souffert que par son appui.