de 1789, et que la majorité de ses membres ne les a jamais librement adoptées, pag. 57 CHAP. XXXIV. Des mesures prises par le roi et ses ministres, depuis le mois de juillet 1789, viij TABLE DES CHAPITRES. CHAP. XLVIII. Obstacles à un gouvernement libre, pag. 279 CHAP. XLVIII et dernier. Crimes des auteurs genre humain, 288 de la constitution envers le genre RECHERCHES SUR LES CAUSES QUI ONT EMPÊCHÉ LES FRANÇAIS DE DEVENIR LIBRES ET SUR LES MOYENS QUI LEUR RESTENT CHAPITRE X X I X. Comment s'opéra la réunion des trois ordres, et des avantages qu'elle procura. LE lendemain de la séance royale, la majorité du clergé résolut de ne délibérer sur les déclarations du roi, que dans l'assemblée générale des représentans. C'étoit rejeter expressément Tome II A la première déclaration, admettre la réunion des ordres comme constante et définitive. La grande salle étoit alors environnée de soldats chargés d'en interdir l'entrée à tout autre qu'aux membres des états-généraux. Il étoit en effet indispensable qu'on ne vit plus une nombreuse populace assister aux délibérations, y protéger, par ses battemens de mains, les discours audacieux de quelques tribuns frénétiques, et déconcerter, par ses indécentes clameurs, les hommes justes et modérés: mais ici, comme en tant d'autres occasions, on manquoit le véri table moyen. Puisqu'on avoit eu l'imprudence de faire construire des galeries propres à contenir près de deux mille spectateurs ; puisqu'on n'avoit choisi l'instant favorable pour faire prononcer, par le roi, les réglemens de police intérieurs on auroit dû traiter cette difficulté avec les principaux membres, les engager à faire approuver, par l'assemblée elle-même, la réduction du nombre de ceux à qui ses officiers pourroient distribuer des billets, et qui auroient dû quitter la salle dès qu'un député en auroit fait la proposition. Si l'on eût sur-tout attendu la réunion des ordres, il auroit été facile d'avoir, pour ces utiles précautions, la majorité des suffrages. pas |