Il y a des époques différentes et des modes di- vers pour la signification et la communication des pièces.. .... ib. On peut toujours demander la communication de l'original d'une pièce, quand même une copie en aurait été signifiée. . . . . . 125 Peut-on demander sur l'appel la communication d'une pièce déjà communiquée en première instance? . . . La communication se fait à l'amiable, ou par la voie du greffe.
Dans les principes du code civil, le jugement portant reconnaissance ou vérification d'une obligation sons signature privée, avant son échéance ou son exigibilité, devait-il immé- diatement emporter hypothèque?.... ib. Dispositions que renferme à cet égard la loi du 3 septembre 1807. . . . . Celui qui n'a pas demandé vérification avant l'échéance, de conclure à la vérification ou reconnaissance du titre, avant de conclure au payement de la dette ..
Le code de procédure de Genève exige qu'en matière de vérification les parties comparais- sent en personne. Heureux résultats que l'on peut obtenir à l'aide de ce moyen . . Moyens de vérification en cas de dénégation ou méconnaissance d'écriture. Comment se fait la vérification par titres. .
Elle a lieu aussi par témoins. Explication à cesujet. 138 De la vérification par comparaison d'écriture.- Incertitude qu'elle présente... Preuves qui démontrent que la science des experts n'est qu'un art très-conjectural. Le Code de procédure de Genève, à Genève, a remis aux tribunaux eux-mêmes le soin de faire la comparaison et la vérification d'écriture, 140 En France, les tribunaux peuvent aussi vérifier eux-mêmes et se passer d'experts. S'ils croient devoir ordonner une expertise leur sentence contient 10 la nomination d'un juge commissaire.-Fonctions et attributions de ce juge qui représente le tribunal. . . . 142 2o L'injonction de déposer au greffe la pièce à vérifier.
3o La désignation de trois experts Sous l'empire de l'ordonnance de 1667, chaque partie nommait son expert, qui n'avait pas besoin d'être agréé par l'autre. Cette disposition fut combattue par M. de La- moignon, lors de la discussion de l'ordon- nance, et défendue par M. Pussort. . . . ib. Les vues de M. de Lamoignon étaient rarement
les mêmes que celles de M. Pussort. Contraste entre ces deux personnages. . Le système d'expertise adopté par l'ordonnance de 1667 était vicieux.. Les rédacteurs du Code civil, en rétablissant l'action en rescision pour cause de lésion, introduisirent des améliorations dans l'exper- tise à laquelle il faut procéder en ce cas.. Cependant les rédacteurs du C. de pr., oubliant cette amélioration, avaient fait revivre dans leur projet l'ancien système de l'ordonnance. ib. Les réclamations que fit le tribunal amenèrent l'adoption des formes nouvelles du Code civil pour toutes les choses où doit échoir rapport d'experts. . . . . . ib. Cependant, en matière de vérification, on ne peut convenir que cette vérification sera faite par un seul expert..
Toutes les pièces authentiques ne sont pas ad- mises de droit pour servir aux comparaisons d'écriture. Dispositions de l'art. 200 du Code de procédure. 147 Les signatures des parties, sur un procès-verbal rédigé au bureau de conciliation par le juge de paix et son greffier, peuvent-elles servir de pièces de comparaison?
ib. Les registres de l'état civil ne peuvent en servir. 148 A moins qu'il ne s'agisse de vérifier la signature de l'officier de l'état civil lui-même.. Faut-il que la pièce de comparaison ait été tout à la fois écrite et signée par le fonctionnaire public dont on veut vérifier l'écriture? . ib. Une signature seule peut-elle être admise pour la comparaison d'écriture d'un acte entier? ib. On ne peut pas prendre pour pièces de compa- raison, celles qui n'ont été déclarées être du défendeur que par suite d'une vérification judiciaire.
Est-ce le juge commissaire ou le tribunal qui doit prononcer sur l'admissibilité des pièces de comparaison, lorsque les parties n'en sont pas convenues? . ib. Les dépositaires publics et autres sont tenus de fournir les pièces de comparaison qui sont entre leurs mains. .
Le juge commissaire peut-il se dispenser d'as- sister à l'opération des experts. Formules analytiques de Bentham.
Si la pièce est reconnue appartenir à celui qui l'a déniée, il est condamné à 150 fr. d'amende envers le fisc, outre les autres peines détermi- nées dans l'art. 213.. . . 154 L'héritier qui ne fait que méconnaître l'écriture de son auteur n'encourt pas cette peine. . . . ib. La condamnation à l'amende est encourue dans le cas de l'art. 213, par le seul fait de la déné- gation, quand même celui qui a dénié recon-
Il n'y a pas de question intentionnelle à consi- dérer, pour le jugement du faux incident; quelque innocente qu'ait été l'intention de celui qui a falsifié ou dénaturé un acte, l'in- scription n'en doit pas moins être admise. . ib. L'ordonnance de 1667 était muette sur la ma- nière de procéder à l'instruction du faux incident civil. Les dispositions qui s'y réfé- raient étaient placées au sein des ordonnances criminelles. L'ordonnance de 1737 eut pour but de faire cesser cette confusion, qui cependant ne dis- parut pas entièrement. ., .. ib. Aujourd'hui les règles pour la poursuite du faux en matière criminelle et celles relatives à l'inscription de faux incident civil, sont placées dans des Codes différents. Origine du mot inscription usité en matière de faux incident. Ce que c'était que l'inscription en droit romain, et à quelle peine elle expo- sait l'accusateur dont l'accusation était rejetée.
Autres entraves apportées à l'inscription de faux, par l'ordonnance du 31 janvier 1683. . . . 164 Le Code de procédure a conservé la formalité de l'inscription, mais il a supprimé la consigna- tion préalable d'amende. Caractère de l'inscription de faux incident. C'est une défense; elle est ouverte en tout état de cause, tant que le procès n'est pas définitive- ment terminé. . . ib. On n'a pas besoin de recourir à l'inscription de faux, pour attaquer une énonciation renfermée dans un acte authentique, quand elle n'est pas afférente aux stipulations des parties, et que l'officier public n'a pas reçu mission de la constater.. . 165 L'inscription de faux n'est pas obligée en ce qui concerne les actes sous signature privée ; ce- pendant celui auquel on oppose l'acte peut recourir à cette voie, au lieu de se borner à une méconnaissance ou une dénégation. . . ib. On peut encore s'inscrire en faux contre une pièce, quand même la sincérité de l'écriture ou de la signature aurait fait l'objet d'une vérification.
Soit que la vérification ait été faite contradictoi- rement avec celui qui veut s'inscrire en faux, soit que la pièce ait été tenue pour vraie en arrière de lui. . .
Si la vérification a eu lieu aux fins d'une pour- suile de faux principal ou incident, le ju- gement rendu sur cette poursuite, conservera- t-il la force de chose jugée contre un tiers à qui on opposerait ultérieurement la pièce, et qui voudrait en prouver la fausseté ?. . . . ib. Examen de l'influence du criminel sur le civil. 167 On distingue trois époques dans les phases de la procédure en inscription de faux. . . . . 171 La première époque se compose de tous les actes antérieurs au jugement qui admet l'inscription. ib. Sommation qui doit précéder l'inscription de faux. . .
Après l'expiration du délai accordé pour répon- dre, le rejet de la pièce doit-il être encouru de plein droit? . . . . . . . . . . 172 Si la sommation est définitivement restée sans réponse, ou si la partie a répondu qu'elle n'avait pas l'intention de se servir de la pièce, la pièce est rejetée, sauf au demandeur à tirer de la conduite de son adversaire telle induc- tion qu'il jugera à propos. . . . . . . 175 La renonciation de la partie à se prévaloir d'une pièce contre laquelle on la menaçait de s'in- scrire en faux, n'empêche pas les poursuites du ministère public. . . ib.
2 Époque. Elle s'étend depuis la remise au
greffe de la pièce arguée', jusqu'au jugement
qui déclare la pertinence des moyens de faux,
et qui en autorise la preuve..
La pièce arguée est déposée au greffe. Dans quel délai? - Par qui peut-elle l'être?.. Droit que la loi accorde au demandeur, quand le dépôt n'a pas été effectué dans le délai voulu . . . ib. Quel est l'effet du rejet de la pièce, quand ce rejet a lieu, faute par le défendeur d'en avoir effectué le dépôt au greffe? ..... A la charge de qui sont les frais de l'apport et du dépôt de la pièce au greffe ? . Ce que c'est qu'un exécutoire de dépens, Si l'inscription frappe sur un acte dont il y a minute, on peut ordonner, même d'office, l'apport de cette minute.. Marche qu'il faut suivre pour obtenir cet ap- port..... Quand l'apport est ordonné, c'est au défendeur à procurer l'original de son acte. - Quelles diligences il doit faire à cet égard. . . . . ib. Le tribunal peut ordonner que la poursuite du faux soit continuée? sans attendre l'apport de la minute.. Celle des parties qui a fait le dépôt en instruit l'autre, et signifie à l'avoué de celle-ci l'acte 'de remise au greffe, avec sommation d'assister au procès-verbal de description. .... ib. Cette opération a lieu dans les trois jours qui suivent. . . .
Par qui est constaté l'état de la pièce ? formes sont plus sévères, les garanties plus solennelles qu'une matière de simple vérifica- tion.
Depuis l'ordonnance de 1535 jusqu'au décret du ·
3 brumaire an 11, le défendeur ne devait rece-
voir, en aucun cas, ni copie, ni communica- tion des moyens de faux. Motifs de cette rigueur. ib.
Aujourd'hui la procédure n'est plus secrète. Le
défendeur a communication des moyens de
faux, et il doit y répondre, par écrit, dans la
buitaine du jour où ils ont été signifiés. . . 185
Ce que peuvent faire le défendeur ou le deman- deur, quand l'un n'a pas signifié ses moyens de faux, et que l'autre n'y a pas répondu.
Quand l'instruction est complète, on poursuit
l'audience, à l'effet de faire admettre les
moyens de faux. . .
Ce qui arrive quand la pièce est déclarée fausse. Ce que c'est que la suppression, la lacéra- tion, ou la radiation, la réformation ou le rétablissement d'une pièce . . Ces opérations ne peuvent avoir lieu tant qu'une voie de recours reste ouverte contre le juge- ment qui les a ordonnées. Obligations et responsabilité du greffier, relati- vement aux pièces confiées à sa garde. . . 193 Amende encourue par le demandeur, qui échoue dans une inscription de faux.. Aucune amende n'est encourue par le défendeur, quand la pièce est déclarée fausse.
Celui qui a formé une demande excédant 150 fr. peut-il être admis à la preuve testimoniale, en restreignant sa demande primitive au chif- fre fixé par l'article 1341? ..... ib. La preuve testimoniale n'est pas reçue quand il est déclaré que la somme demandée est le restant ou fait partie d'une créance supérieure à 150 fr., et qui n'est pas prouvée par écrit. ib. La règle qui défend d'admettre la preuve testi- moniale en matière excédant la somme ou valeur de 150 fr. reçoit plusieurs exceptions. 204 10 Quand il y a commencement de preuve par écrit....
Autrefois les parties pouvaient, en général, ar- rêter par une transaction les poursuites du ministère public, et les éteindre.
Il n'en est plus ainsi aujourd'hui
Cependant il n'est pas défendu aux parties de transiger sur les réparations civiles d'un crime ou d'un délit . Mais, en matière de faux, la transaction ne peut être exécutée qu'avec l'autorisation du tri- bunal. .
Cependant les juges ne peuvent ordonner aux parties de continuer et achever, contre leur gré, le procès civil sur lequel elles se sont ac- cordées.
La transaction intervenue avant l'admission de l'inscription de faux, n'a pas besoin d'homo- logation..
Cette lacune a été comblée par l'article 1547 du Code civil. Le commencement de preuve par écrit ne peut émaner que de la partie ou de ceux qu'elle représente. . ... ib. Cependant une copie de titre, quoique non éma- née de la personne à qui on l'oppose, peut, en certains cas, servir de commencement de preuve par écrit. Les livres des marchands peuvent-ils, lorsqu'ils sont opposés à un particulier non marchand, former un commencement de preuve écrite qui autorise l'admission de la preuve testimo- niale? ...
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