La commune et la milice de Nantes, Volume 10

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Page 39 - Je l'ai dit vingt fois au directoire : si l'on n'admet la tolérance religieuse , il faut renoncer à l'espoir de la paix, dans ces contrées. Le dernier habitant , acharné d'aller en paradis , se fera tuer en défendant l'homme qu'il croit lui en avoir ouvert les portes. Qu'on oublie une fois les prêtres , et bientôt il n'y aura ni prêtres ni guerre : qu'on les poursuive collectivement , et l'on aura la guerre et des prêtres pendant mille ans.
Page 83 - C'est en vain qu'une minorité criminelle voudrait lutter plus longtemps contre* la République , c'est en vain que vous voudriez garder des armes dont vous reconnaissez l'impuissance : il faut les déposer, ou vous allez attirer sur vos têtes la vengeance nationale. » II était aguerri , ce peuple redoutable qui vous donna l'exemple de la révolte...
Page 196 - Le plus âgé des vieillards du cortège se lèvera et adressera aux magistrats la formule suivante : « La souveraineté du peuple est inaliénable; comme » il ne peut exercer par lui-même tous les droits qui en » découlent, il délègue une partie de sa puissance à des » législateurs et à des magistrats choisis par lui-même » ou par des électeurs qu'il a nommés. C'est pour se » pénétrer de l'importance de ces choix que le peuple
Page 41 - Si vous n'êtes tolérans , nous ferons la guerre ; nous tuerons des Français devenus nos ennemis ; mais cette guerre ne finira pas , elle vous mine. Si vous poursuivez les prêtres , vous en aurez dans cent ans . — . qui se feront un honneur de recevoir ce qu'ils appclent la palme du martyre.
Page 41 - Le même, au représentant Bollet. « Je vais donc partir ce matin pour Rennes. La belle persspective ! Je cours risque de perdre ma réputation et d'être persécuté. En vérité, il faut être dévoué au salut de la patrie pour braver de pareils accidens. Ils sont pour moi pires que la mort. Mon obscurité, mon heureuse obscurité est tout ce que je demande.
Page 83 - Quelle a été l'issue de ces projets insensés , criminels ? La mort, le désarmement , et en dernière analyse la soumission. La République organisée a jeté un regard sur cette partie de son territoire, le gouvernement a dit un mot: quatre mois d'hiver ont suffi pour terminer cette guerre.
Page 143 - ... cette grande victime se sacrifiant au bien public, » et s'oubliant elle-même au traité des Pyrénées, pour ne se ressouvenir que de ses amis.
Page 41 - République chancelante. Le pays vendéen réclame, à grands cris, une organisation civile. Le régime militaire ne lui convient plus. Il n'est pas assez fort non plus pour supporter le gouvernement constitutionnel. Il lui en faut un mixte, dont les agents soient pris dans les deux classes de citoyens, les réfugiés et ceux qui n'ont pas sorti du pays.
Page 41 - ... aux administrations civiles, et des conseils qu'ils en doivent prendre. Je viens de faire à ce sujet un exemple nécessaire. , » Sans doute , je pense que la latitude accordée aux chefs de l'armée était indispensable; mais je n'ai jamais voulu établir un gouvernement militaire, encore moins pour en être le chef. Eh ! grands dieux ! que serait-ce qu'une République dont une portion des habitans serait soumise à un seul homme? Que deviendrait la liberté?...
Page 48 - Vous partez ; c'est fort bien, général ; puissiez-vous être heureux toujours ! souvenez-vous de ceux que vous avez engagés dans de mauvais pas et qui se sont livrés sans réserve, croyant vous avoir pour appui. » Adieu, Dubayet, vous étiez fait pour servir plus utilement (3).

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