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Donc le rayon de la développée pour toutes les fections coniques ni c'est-à-dire, qu'il eft égal au cube de la normale divifée

PP

,

ce

par le quart du quarré du parametre. D'où il fuit que dans le cercle où
nap, le rayon de la développée eft toujours égal à la normale,
qui eft évident, Quant à la développée du cercle, on voit bien
qu'elle n'eft autre chofe que le point même qui fert de centre au

cercle.

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FIG

que xo, n = P, & le rayon de la développée, ou la droite
ABP. Dans l'ellipfe, la développée a quatre branches BD, 188.
Db, bd, Bd, égales & faifant entre elles quatre points de rebrouffe-
ment. La distance CB Cba 1⁄2 p, & ED — ed= la moitié
du parametre du petit axe.

=

MN3 *

Dans la parabole, le rayon MC

=NTX

I

APP

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&x
PN MC=

MN

par conféquent CO ou PQNT=2x+P; donc AQ= ** 3 x + 1⁄2 p = 3 × + AB, & par conféquent BQ=3x, ce qui donne mais d'un une conftruction bien fimple pour déterminer le point C, ou le centrecôte #p=, du cercle ofculateur; prenez BQ=3 AP, & menez CQ perpendicu° (669), PN laire à AQ, le point de concours C des deux lignes MC, CQ fera le centre du cercle cherché.

et de l'autre Sestrungle

Pour trouver l'équation de la développée, foit B Q=z, CQ=", semblables

on aura

{, & p÷y :: QN: CQ:: 2x: u =

put

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Donc =∞3 3, & q2 = 17 pu2; ce qui faitMN:: MN:

16

NT= MN

PN

en

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voir que la développée de la parabole ordinaire eft une feconde
pa-
rabole cubique, dont le parametre eft les 22 de celui de la paraboladone,
donnée.

Par la nature des développées AB+B CMC. Donc BCMC-MN

PN =NT. MN PN

Substituant

FIG.

MC-P

M N3
PP

- por M N = √( p x + { PP) =

√ (} P { + pp). On a donc, en faisant

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pa, BC÷ • [(1 + 2)2 - 1], expreffion d'un arc quelconque de la fe

4 a

conde parabole cubique dont l'équation est q3 — a ¿2.

190. 816. Soit la cycloïde A MB a, fon cercle générateur BODO', l'ordonnée M OP perpendiculaire à B D. Si on fait BP=x, PM * La Simi = y, BD2 a, on aura y BO+ √(2 ax

-litude des

tangles différentielle de l'arc BO eft

DOP, BOD
Jonne DP: =

adx
v (zax-xx)'

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ad (fin BO)

a

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a-x

cof BO
2a1 x) dx
√(zax-xx)

(za

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OD::OD: dx √2 a x-xx), équation différentielle de la cycloïde.

BD, ou

2a-x: OD: OD:2a;

Cela pofé, pour trouver le rayon MC de la développée, fuppofons

par Conseqdx conftante, & nous aurons en différentiant, ddy "-cent OD 2=

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(dx2 + d y2 ) i dxddy

=

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2

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20D = 2x 2 Vza (za-x)=2 OD; or MN C eft parallele à O D, puif *(Vza(2a-x)) que (733) la tangente MT eft parallele à OB. Donc OD=

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Il fuit de-là 1o que le rayon de la développée au point A eft nul; au point & que par conféquent la développée paffe par ce point. 2°. Que le A Labinayon de la développée au point B eft la ligne BE double de BP-x devieBD.

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817. Pour déterminer la développée ACE, achevons le rectangle AE, & fur le côté A B': DE BD, comme diametre, décrivons un demi-cercle A' Q'B', menons AQ' parallele à CM, mettant & joignons C & Q'; cela pofé, l'angle NAQNDO. Donc ra pour OD=AQ, & Parc OID ou la droite AN l'arc A LQ! dans L'expor OD=CN. Donc CN=AQ, & par conféquent CQ' = rission de AN=l'arc ALQ'; propriété diftinctive de la cycloïde ordinaire; MC on auradoù il fuit que la développée ACE eft une demi-cycloïde égale celle que l'on avoit déja, AM B. Elle n'en differe que par MC=2V/2a/zapofition. On auroit trouvé la même chofe, en cherchant directe-2a)=2V-oment l'équation de la développée, par ce qui a été dit (812). L'arc ACMC 2AQ'; donc un arc quelconque de cy

=0.

fa

acepoint cloïde eft double de la corde correspondante du cercle générateur. Bona x=0 et, par conséquent, MC=2√2a(2α-0) =

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2

Ainfi MB2OB, AMB BD, & la cycloïde entiere AB a FIG. eft quadruple du diametre B D.

818. Soit la spirale logarithmique ADM dont le centre est A,

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dy

; & en différentiant, (dx étant

dx

fuppofée conftante), on aura ddyo, & le rayon de la déve

loppée MC=

y

dx

y (dx2 + dy2)

dx (dx2 + dy2) — y d x d d y

fe réduit à...

✓ (dx2+ dy2). Donc fi on mene AC perpendiculaire à MA, & MC perpendiculaire à la tangente en M, leur point de concours C fera fur la développée : car les triangles femblables Mrm & MAC donnent Mm: Mr:: MC: MA, c'est-à-dire dsou V (dx2+dy'): dx:: MC: y; donc MC= y √ (dx2+dy2).

819. L'angle ACM=

90°.

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dx

AMCAMT; d'où il fuit que la développée ABC eft la même fpirale logarithmique ADM; elle eft feulement difpofée d'une maniere différente. Il fuit de-là que la tangente M C eft égale en longueur à la fpirale AB C, quoique celle-ci faffe une infinité de révolutions autour du point A. Donc auffi, fi on mene AT perpendiculaire à AM, on aura_M T ADM. La Spirale logarithmique & la cycloïde font donc elles-mêmes leurs développées.

Des Points d'inflexion, & de la méthode de Maximis

& Minimis.

l'arc

820. Si une courbe AMO de convexe qu'elle étoit, devient concave, le point M où ce changement arrive, eft ce que l'on appelle un point d'inflexion.

Pour déterminer ces fortes de points, on peut regarder la tangente en M comme étant tout à la fois tangente des deux parties MA, MO; & dans cette fuppofition on peut imaginer de part & d'autre du point M deux éléments M m, M m' en ligne droite, d'où il fuit que le rayon de la développée au point M doit alors être infini. Mais comme ces éléments peuvent être fuppofés décroître de plus en plus, de maniere à s'évanouir tous deux le rayon de la développée doit alors fe réduire à zéro.

821. Donc au point d'inflexion, le rayon de la développée eft toujours infini, ou nul. Donc en supposant dx constante, on aura

191.

1928

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On différentiera donc deux fois l'équation de la courbe, en fuppofant dx conftante; & on aura la valeur finie de

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ddy dx2

que

l'on égalera à zéro ou à l'infini. Au moyen de cette équation & de celle de la courbe, on déterminera les valeurs de x & de y qui conviennent au point d'inflexion, ou aux points d'inflexion, s'il y en a plufieurs.

822. Lorfque les ordonnées partent d'un point fixe, alors on a dx2+dy-yddy

dx2

o ou∞.

Ex. I. Soit la premiere parabole cubique dont l'équation eft y3

a2x, ou aura y = x a

2

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Ex. II. Soit la conchoïde de Nicomede, dont l'équation eft y=

b+x

x

√ (aa-xx); on a en differentiant

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; différentiant de nouveau en supposant dx

ddy

d'x2

*

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point d'inflexion. Donc x3 + 3b x2.

• 2 a2 b

o, équation qui étant réfolue (338), donnera pour x la valeur qui convient au point d'inflexion.

Ex. III. Soit une courbe qui ait pour équation y (x—a)3, il s'agit de trouver les valeurs de x & de y qui répon dent au point d'inflexion, au cas qu'il doive y en avoir,

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qui étant égalée à zéro, ne fait rien connoître; il faut donc l'éga- FIG. ler à l'infini, & on a x=a=y; valeurs qui répondent au point d'inflexion.

823. Si l'ordonnée M P d'une courbe quelconque B M eft plus 193. grande ou plus petite que celles qui la précédent (pm), & que celles qui la fuivent (p'm'), on lui donne alors le nom de Maximum ou de Minimum; & la méthode qui apprend à déterminer ces fortes de quantités, fe nomme la méthode de Maximis & Minimis. 824. Si CM eft le rayon du cercle ofculateur au point M, il eft clair que l'ordonnée MP doit être plus grande ou plus petite que toute autre ordonnée correfpondante à quelque point de l'arc KMD décrit dư rayon CM; d'où il fuit que l'ordonnée MP (prolongée dans le cas du Minimum paffe par le centre du cercle ofculateur: donc la tangente en M eft parallèle à l'axe AP, & par conféquent la foutangente y dx dy c. Donc =0.

dy

dx

Or y peut être confidérée comme une fonction quelconque de l'abfciffe AP (x), d'où il fuit que pour favoir dans quels cas une quantité y dépendante de peut devenir un Maximum ou un Minimum, il faut bien différentier l'équation qui exprime leur rapport, & égaler à zéro la quantité L'équation qui en réfultera, combi

dy

dx

née avec la premiere, donnera les valeurs de y & de x dans lesquelles y eft un Maximum ou un Minimum.

825. Mais pour diftinguer lequel de ces deux cas a lieu, il faut obferver que le rayon de la développée au point du Maximum eft pofitif, & qu'il eft négatif au point du Minimum. Or l'expreffion dy2 2 ddy •) d x2

du rayon ofculateur eft (i+

ddy

dx2

; & comme

Donc, fi y eft un Maximum ;

-dx2

on a CM=

doit être négatif, & s'il eft un Minimum,

ddy dx2

ddy
d 2

dy

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ddy

dx

doit être pofitif.

S'il arrive que d'inflexion, ou de rebroussement, la tangente en M fera paralléle à l'axe, mais il pourra fe faire que MP ne foit ni un Maximum ni un Minimum. Voyez la Fig. 192.

soit infini ou nul, alors M fera un point

826. Il peut encore arriver que l'ordonnée PM foit un Maximum ou un Mininum, lorsque la tangente en M eft perpendicu

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