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Fraix de leurs Bureaux.

Representation de tonneaux.
Saifies fur les Particuliers.

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Gages des Officiers.

Profits des Fermiers Generaux

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Sous-Fermiers, Directeurs, Commis, & autres gens de fervice.

Nombre des Officiers & gens
de fervice.

Il y a huit Cours des Aides dans le Royaume, dans le reffort defquelles il y a cinq cens Officiers, & environ fept mille cinq cens perfonnes employées aux Aides & formules.

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Abus dans les cinq groffes Fer

mes.

S'enfuivent les fraix des cinq groffes

Fermes.

que

Le nombre des droits differens compris dans cet article eft fi grand, le Bail fait à Claude Boutel en 1680. contient deux pages de grand papier imprimé en petit caractere; & l'on eftime que tous ces droits occupent encore inutilement plus de mille perfonnes.

quatre

Nombre de toutes les perfonnes emplo Jées en France à la levée des deniers publics, tiré des quatre

articles fuivans.

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3

CHAPITRE

Pour

**

II.

ce me

remedier aux abus

Our l'éxécution de ce reglement, Moyens de l'on pourroit fe fervir, femble, Monfeigneur, des rôles des des Tailles. Tailles, des regiftres de fexte, & des Memoires des Curez, dont l'on tirera une parfaite connoiffance de la force, & de la foibleffe des familles de la campagne.

Dans les villes franches, les rôles des bureaux des pauvres, les Livres des Officiers de Police, & les Memoires des Curez, enseigneront la même chose.

Dans les païs d'Etat, les cadaftres & les dénombremens des Communautez, qu'on y renouvelle tous les ans, dont le Roi peut avoir les originaux ou des copies fidéles; tout cela, dis je, Monfeigneur, peut fervir à fixer, dans le Confeil tenu pour la finance, le droit d'amortiffement des

,

Nombre des

Receveurs

fuffifans

Evêché.

Gabelles, pour être payé par quartier, c'est-à-dire, de trois mois en trois mois; & pour plus de facilité, il seroit à propos qu'il plût à S. M. d'ordonner à tous les Evêques de fon Royaume de lui envoyer le dénombrement & les facultez, à peu-près, des perfonnes de leur Diocése, de concert avec les Intendans de Justice départis dans les Provinces. Mais on laifferoit aux Chefs de famille tributaires, l'entiere liberté de regler eux-mêmes leurs contributions. Je fuis perfuadé que le produit des trois claffes excéderoit celui que je ferois efperer, de cent douze millions de livres par an tout au moins.

Je crois, Monfeigneur, qu'il fuffiroit de laiffer à chacun des cent dans chaque vingt-cinq Evêchez du Royaume un Receveur fédentaire, & cinq ou fix Receveurs ambulans, qui feroient non-feulement la recette des Tailles, mais encore celle du droit d'amortiffement, & des autres anciens droits qui reviennent à la Couron

ne.

Receycurs.

Supofé que le nombre de tous les ce que couReceveurs montât à mille personnes, teroient ces & qu'on leur donnât à chacun trois mille livres de gages, pour en faire les mauvais deniers bons, la dépenfe & la recette generale n'excéderoient pas trois millions de livres tous les ans, au lieu de cinquante millions tout au moins que coute aujourd'hui la levée des deniers publics.

des Collec

Et parce que les foins de la collecte Supreffion occupent plus de quarante mille lateurs païboureurs ou artifans, & leur ôtent le fans. tems & les moyens de cultiver leurs terres, & de gagner la vie à leurs familles, il feroit avantageux de les fuprimer, & de ne laiffer qu'à des Affeyeurs, pour affeoir fimplement la Taille en la maniere acoûtumée, ce qui en refteroit dans le Royaume.

ceveur am

Le Receveur ambulant feroit nom- Maniere mer le plus homme de bien, & le dont le Replus folvable habitant de chaque Par- bulant feroit roiffe, dont tous les Parroiffiens ré- la recette. pondroient folidairement, chez lequel il établiroit fon Bureau, pour y faire fa recette, les jours deftinez à cet ef

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