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sécurité, on satura l'acide dans cette dissolution aqueuse avec de l'ammoniaque. Le précipité blanc, étant séparé par le filtre, fut lavé et séché.

Dans cet état, il pesait 93,5 grains, et, autant qu'on en put juger, c'était un oxide pur d'antimoine. La liqueur aqueuse, ainsi débarrassée de l'antimoine contenait encore une portion considérable de soufre qui avait été acidifiée par l'action de l'acide nitrique. En conséquence, on y ajouta du muriate de baryte, et il se fit un précipité abondant de sulfate de baryte. Ce précipité, lavé et séché, pesait 119,3 grains, équivalant à 40,57 grains d'acide sulfurique, ou à 16,23 grains de soufre.

D'après cette analyse, il paraît que 100 parties de sulfure d'antimoine contiennent 26,23 parties de soufre, et que sa composition serait de

Antimoine...... 73,77-100,000

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Ce résultat approche beaucoup de l'analyse de Bergman. (Journal des Mines. Avril 1815.)

Analyse du prétendu phosphate de plomb de Zellerfeld, au Hartz, par M. STROMEYER.

Le bleiglass (plomb vitreux) est un des produits remarquables et rares des mines du Hartz. On l'avait d'abord regardé comme du phosphate de plomb, et ensuite pour du carbonate de plomb.

M. Jordan, essayeur de monnaie à Clausthal, en a fait depuis une analyse dont les résultats étaient :

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à

La manière dont ce fossile se comporte au chalumeau, à la distillation avec les acides et les alcalis, ainsi que l'énorme quantité d'oxigène que M. Jordan prétendait y avoir trouvée, firent soupçonner M. Stromeyer quelques erreurs. En effet, il s'est bientôt assuré, par l'analyse complète de ce fossile, que le plomb y est combiné avec l'acide sulfurique dans les mêmes proportions que dans le plomb sulfaté naturel d'Anglesey et de Handlock Wead, près LeadHills en Angleterre, analysé par Klaproth. Le Hartz possède donc le même fossile que l'on croyait appartenir exclusivement à l'Angleterre.

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dées comme parties constituantes du plomb sulfaté; elles proviennent de fragmens de quartz, qu'on n'a pu séparer totalement. Le fer et la manganèse y paraissent aussi être accidentellement, et cela avec plus de raison, parce que leur quantité est variable. Ces métaux sont peut-être, comme l'eau, mécaniquement retenus entre les lames du fossile.

Dans le courant de cette analyse, M. Stromeyer eut occasion de remarquer que le sulfate de plomb artificiel ou naturel est soluble dans l'acide nitrique à l'aide de la chaleur, de sorte que l'on peut se tromper de quelques centièmes dans une analyse, si l'on ne fait évaporer l'acide nitrique.

M. Descotils avait déjà fait observer que le sulfate de plomb était soluble dans l'acide muriatique, et qu'il était même en partie décomposable par cet acide.

Quant à la forme cristalline de ce fossile, M. Hausmann lui a trouvé la plus grande analogie avec celle du minéral d'Angleterre. (Journal de Physique. Février 1815.)

Analyse de la zeolite et du natrolite, par M. SMITHSON.

M. Smithson a lu à la Société royale de Londres des recherches sur ces deux substances, dont on avait voulu faire deux espèces séparées, parce qu'on n'avait point trouvé de natron ou soude dans la zéolite; mais M. Smithson a retiré de cette dernière les mêmes principes que Klaproth avait retirés du natrolite.

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MM. Fuchs et Gehlen avaient obtenu de la zéo

lite à peu près les mêmes résultats.

D'ailleurs la forme cristalline de la zeolite et du natrolite est la même, c'est-à-dire, celle d'un prisme tétraèdre terminé par une pyramide tétraèdre à faces triangulaires. (Journal de Physique. Janvier 1815.) Analyse de l'arragonite, par M. STROMEYER.

M. Stromeyer a fait une nouvelle analyse de l'arragonite, dans laquelle les chimistes n'avaient trouvé que de la chaux et de l'acide carbonique. Il en a retiré :

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Acide carbonique....... 42,4

Eau de cristallisation.... 0,3

C'est vraisemblablement cette portion de strontiane qui donne à l'arragonite des qualités si différentes de celles du spath calcaire. (Journal de Physique. Janvier 1815.)

Analyse du boracite de Segeberg, par M. PFAFF.

M. Pfaff a fait de nouvelles recherches sur les cristaux cubiques qui se trouvent dans un gypse près de Segeberg dans le Holstein, et qui est ana

logue au gypse de Lunebourg, dans lequel Cassius a trouvé le premier le boracite. Il a prouvé que les cristaux de Segeberg étaient également du boracite, et il en a retiré :

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(Journal de Physique. Janvier 1815.)

Analyse du sous -sulfate d'alumine, par le docteur WOLLASTON.

Cette substance a été trouvée par M. Webster à Brighton en Angleterre ; elle ressemble à l'alumine de Halle. Le docteur Wollaston l'a analysée, et en a retiré :

Alumine.

Acide sulfurique, une moindre quantité que dans l'alun.

(Journal de Physique. Janvier 1815.)

Analyse de la magnésie hydratée, par
M. BRUCE.

M. John Stevens a trouvé cette substance à Hoboken dans New-Jersey; elle a beaucoup de ressemblance avec le talc.

M. Bruce en a retiré par l'analyse :

Magnésie..
Eau..

70

30

(Journal de Physique. Janvier 1815.)

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