enregistrée?-Est-il nul s'il ne mentionne pas l'acte de pro- rogation du compromis, lorsque d'ailleurs cette prorogation a été connue des arbitres? 452.
JUGEMENT par défaut, L'art, 156 du Code de procédure, qui
répute non avenus les jugemens par défaut qui n'auront pas
été exécutés dans les six mois de leur obtention, est-il appli-
cable aux jugemens par défaut rendus faute de plaider contre
une partie qui a constitué avoué? p. 73. Le délai de hui-
taine fixé par l'art. 157 du Code de procédure pour l'oppo-
sition à un jugement par défaut rendu contre une partie
ayant avoné doit-il s'entendre d'une huitaine franche, et
dans laquelle il ne faut comprendre ni le jour de la signifi-
cation ni le jour de l'échéance? p. 88. L'art. 455 du Code
de procédure civile, qui défend l'appel d'un jugement par
défaut pendant le délai accordé pour l'opposition, est-il appli-
cable aux jugemens rendus en matière de droits réunis ?
p. 357. Le délai de huitaine, accordé pour réitérer par
requête l'opposition formée par acte extrajudiciaire à un ju-
gement de défaut faute de comparoir, doit-il être franc??
En supposant irrégulière l'opposition qui n'a été réitérée par
requête qu'après le délai de huitaine, cette opposition peut-
elle être renouvelée jusqu'à l'exécution du jugement? p. 349.
L'hypothèque judiciaire résulte-t-elle d'un jugement par dé-
faut au moment même de sa prononciation, en sorte qu'elle
puisse être inscrite valablement avant la signification? p.429.
L'opposant à un jugement par défaut, déclaré non recevable
dans son opposition par un moyen de forme, peut-il appeler
du jugement par défaut, sans attaquer celui rendu sur l'op-
position? p. 501. La requête d'opposition à un jugement
par défaut qui donne congé de la demande est-elle suffisam-
ment motivée, quand elle rappelle l'exploit introductif d'in-
stance qui était libellé? p. 559. Un jugement par défaut
obtenu contre une partie ayant avoué en cause doit-il être
signifié à personne ou domicile, pour faire courir le délai de
l'appel? p. 550,- Voy. Droits réunis, et Saisie.
JUGEMENT interlocutoire, Est-il recevable, l'appel d'un jugc- ment qui, incidemment à une instance correctionnelle pour- suivie par la Régie des douanes, la condamne à faire l'avance des frais d'une expertise?- En d'autres termes, un tel juge ment est-il interlocutoire, et non pas seulement préparatoire? p. 70. Le jugement qui ordonne une preuve quelconque n'est-il interlocutoire qu'autant que l'une des parties a con- testé l'admisssion de la preuve ordonnée? Ce jugement doit-il être réputé préparatoire, s'il a été rendu sans contra- diction? p. 205.- Peut-on, lors de l'appel du jugemenț
définitif, appeler du jugement interlocutoire, encore bien
qu'on l'ait spontanémcut exécuté? p. 316.
JUGEMENT d'ordre. L'art. 763 du Code de procédure civile est-il
applicable au jugement d'ordre, c'est-à-dire l'appel de ce
jugement doit-il être interjeté dans les dix jours de sa signi-
fication? p. 525. L'appel d'un jugement d'ordre, forme
par une union de créanciers, est-il valablement signifié, à
l'égard du créancier dont on conteste la validité de l'inscrip-
tion et la collocation, au domicile par lui élu dans son inscrip
tion? p. 576. L'appel du jugement qui a statué sur des
contestations incidentes dans l'instance d'ordre doit-il, à
peine de nullité, être signifié à personne ou domicile? p. 714.
La signification du jugement d'ordre, bien que faite à avoué,
conformément à l'art. 765 du Code de procédure, doit- elle, pour faire courir les délais de l'appel, contenir les for- malités voulues pour les exploits signifiés à personne ou do- micile? p-722. La disposition générale de l'art. 1955 du Code de procédure civile, qui veut que l'on ne compte point dans les délais le jour de la signification ni celui de l'échéance, s'applique-t-elle au délai de dix jours fixé par l'art. 765 pour Pappel du jugement d'ordre? La partie saisie doit-elle être intimée sur l'appel d'un jugement d'ordre? — La significa- tion de ce jugement à avoué doit-elle, pour faire courir le délai de l'appel, contenir les formalités prescrites par la loi pour la validité dés significations faites à personne ou do- micile? p. 724: p. 724.- En matière d'ordre, le jugement renda sur le rapport du juge-commissaire, en l'absence de la partie contestante, est-il réputé contradictoire et non susceptible d'opposition, encore bien que ce jugement énonce qu'il a été rendu par défaut? p. 878.
JUGEMENT préparatoire. Le jugement d'un tribunal de com- merce qui ordonne la comparution des parties en personne est-il simplement préparatoire, et non susceptible d'appel avant le jugement définitif? p. 874. Voy. Jugement in- terlocutoire, et Jugement de renvoi.
JUGEMENT de renvoi. Le jugement de renvoi au tribunal de police correctionnelle, définitif quant à la compétence, est- il, sous tout autre rapport, purement préparatoire? p. 515.
JURE. L'absence d'un juré lors de la lecture, faite par le chef
"du jury à l'auditoire, du résultat de la délibération, est-elle
un vice radical qui opère la nullité de cette délibération?
P. 834.
JURY. La déclaration du jury doit-elle être annulée par la Cour d'assises, lorsqu'au lieu de répondre catégoriquement sur les circonstances du crime, telles qu'elles sont déterminées
LEGS d'usufruit. Voy. Mutation
LETTRE de change. Le tribunal de commerce du lieu où une lettre de change est payable doit-il connaître de la demande en validité des offres réelles faites relativement à cette lettre de change? Celui qui n'a ni tiré, ni accepté, ni endossé une lettre de change, peut-il être assigné en garantie et dis- trait de ses juges naturels, sous prétexte qu'il est débiteur de la somme y portée? p. 135. Une lettre de change qui n'indique pas la nature de la valeur fournie doit-elle être ré- putée simple promesse, et ne soumet-elle le souscripteur ou l'accepteur qu'à la juridiction civile, bien qu'elle ait cir- culé dans le commerce par la voie de l'endossement? p. 231.
Des effets de commerce protestés et retirés pour celui qui les a souscrits peuvent-ils revivre par leur passage dans les mains d'un tiers, après leur échéance? p. 282. Celui qui négocie une lettre de change tirée sur un débiteur domi- cilié dans un lieu autre que le lieu du paiement contracte- t-il l'obligation de faire trouver les fonds au jour de l'é- chéance dans l'endroit où l'effet est acquittable? p. 424.- La femme qui, par acte séparé, cautionne le paiement de lettres de change souscrites par son mari, négociant, de- vient-elle justiciable du tribunal de commerce? p. 425. — Le tireur pour compte d'autrui ne peut-il agir contre l'accep¬ teur en paiement de la lettre de change qu'autant qu'il
prouve que celui-ci avait provision? p. 426.-Le portear d'une lettre de change ou autre effet de commerce écrit sur papier non timbré doit-il, bien qu'il ne soit pa sl'auteur de la contravention, payer l'amende encourue, avant d'être ad- mis à faire enregistrer le protêt? p. 454. L'endosseur français d'une lettre de change tirée et indiquée payable en pays étranger doit-il, nonobstant l'art. 185 du Code de commerce supporter plusieurs rechanges, si le statut étran ger le veut ainsi? p. 691, Voy, Timbre, -
LIBERTE provisoire. La liberté provisoire peut-elle, en matière correctionnelle, être demandée en cause d'appel. — En ce cas, est-ce à la Cour royale saisie de l'appel à faire droit sur cette demande? - Peut-elle la renvoyer devant les premier jugês? p. 718.
LOCATIONS. Les locations faites verbalement, et celles qui n'ont
lieu que par tacite réconduction, sont-elles sujettes au droit
d'enregistrement ? p. 478.
chez lui? Peut-il y être contraint précisément ? p. 929. Voy. Femme mineure. MARIAGE. Sous l'empire du Code civil, l'impuissance du mari ou la stérilité de la femme sont-elle des causes suffisantes pour
faire annuler un mariage? p. 185. Les tribunaux, sur la
demande de la minorité d'un conseil de famille, peuvent-ils
autoriser un mineur à contracter mariage, nonobstant le
vœu contraire de la majorité? p. 376. Un père peut-il
former opposition au mariage de son fils, sur le motif qu'é-
tant engagé dans les ordres sacrés, il ne peut légalement se
marier, et les tribunaux sont-ils compétens pour prononcer
sur la question que fait naître une opposition de cette nature?
p. 443. Un prêtre peut-il aujourd'hui se prévaloir de ce
qu'il aurait abdiqué les fonctions du sacerdoce avant le con-
cordat de l'an 10, et prétendre que le mariagesite lui est pas
interdit? p. 443.Un second mariage, contracté par la
femme avant les dix mois révolus depuis la dissolution du
premier, est-il frappé de nullité, d'après l'art. 228 du Code
civil? p. 823.-L'alliance, naturelle qu'aurait contractée
avec la mère, par suite d'un comerce illicite, celui qui
veut en épouser la fille, forme-t-elle aujourd'hui un obstacle
invincible au mariage? - Le père qui s'indigne, sur ce mo-
tif, contre l'union projetée, et qui s'y oppose, est-il adinis à
faire la preuve de ce commerce? p. 955.- Un femme qui a
épousé un ex-capucin peut-elle demander la nullité de son
mariage, sur le motif qu'elle ignorait que son mari fût en-
gagé par des vœux incompatibles avec son nouvel état?
p. 950. Voy. Bigamie, et Emigré.
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