Page images
PDF
EPUB

queduc où ces clôtures se trouvaient, ainsi | does not apply where the servant at que par d'autres personnes. En 1879, l'Appt the time is absent from service and is a porté cette action pour la valeur des clô- engaged about his own affairs.—Bellhouse tures enlevées par Donnelly et autres. vs Laviolette, 7 L. N., 84. Jugé: Que l'Int. n'est pas responsable des actes de Donnelly, qui n'était pas son préposé, mais un entrepreneur ordinaire et à forfait des travaux de l'aqueduc.-Robert & Cité de Montréal, 2 D. C. A., 68.

13. Unlawful acts of the managing director of a company, designed to bring about the ruin of a copartnership firm, do not bind the company or make it responsible for damages, unless approved or ratified by the company.-Bury vs The Corriveau Silk Mills Co., M. L. R., 3 S. C., 218.

14. Where a chemist leaves his shop in charge of an apprentice, not qualified under the Quebec Pharmacy act 1885, s. 22, to mix prescriptions, he is guilty of fault and is liable in damages towards a person injured by an explosion of chemicals during his absence, such explosion resulting from the act of the apprentice.-Laskey vs Lyons, M. L. R., 4 S. C., 4.

15. La compagnie défenderesse, ayant acheté une chaudière à vapeur du nommé Scott, Flynn, employé de la défenderesse, fut écrasé lors de son installation dans les usines de la Cie et mourut. Sur poursuite de la part de la veuve, la compagnie est tenue responsable et condamnée à des dommages.-2249 Robinson vs Canadian P. Ry Co., M. C. S., 30 nov. 1888.

A

21. Le maître n'est responsable du dommage causé à son employé que lorsque ce dommage est arrivé par sa faute ou son fait, soit par imprudence, négligence ou inhabileté, et dans cette cause, il n'y a aucune preuve que l'accident est arrivé soit par la faute ou le fait de l'appelante.-St. Lawrence Sugar Refining Co. & Campbell, 4 D. C. A., 186.

22. L'Int. qui travaillait à un ouvrage de creusage commandé par les Appts, dans une bâtisse que ces derniers faisaient construire, fut blessé par une brique tombée du haut de cet édifice sur sa tête par le fait d'autres travailleurs employés par les Appts.-Jugé: Que dans l'espèce, les Appts devaient protection et sûreté à l'Int. employé à un ouvrage fait pour leur utilité, et que n'ayant pas pris les précautions nécessaires pour prémunir l'Int. contre l'injure dont il se plaint, ils sont responsables du tort qui lui a été ainsi causé.-Evans & Monette, 4 D. C. A., 303.

23. La responsabilité du maître à l'égard de son employé ne s'étend pas au cas d'un pur accident. Exemple de négligence contributive.-Cie de Navigation, etc., vs StJean, 28 L. C. J., 91.

24. Le 1er oct. 1875, l'Int. se rendant chez lui, passait sur le trottoir près de la maison 16. MAITRES, OUVRIERS, SERVITEURS. de M. Gravel, coin des rues Craig et Stcontractor for the erection of a building Laurent, lorsqu'il reçut sur la tête, venant is liable to a person passing through du toit de la maison, un fer à souder. Ce a public street for damages for injuries fer était tombé des mains d'un couvreur à sustained by the falling upon him of a l'emploi de l'Appt. L'Int. réclama une sombeam from such building.-The onus pro-me de $5,000 de dommages et la Cour infébandi is upon the contractor, that such injuries were not caused by negligence. The builder is liable for the acts of his workmen and other persons under his control in and about the building.-Holmes vs McNevin, 5 L. C. J., 271.

17. A servant has no action of damages against his employer for any injury he may sustain through the negligence of his servants.-Fuller vs Grand Trunk Co., 1 L. C. L. J., 68.

18. A party is responsible for the negligence of his contractor, where he himself retains control over the contractor and over the mode of work. The relationship between them is then similar to that of master and servant.-Harold vs Corporation of Montreal, 3 L. C. L. J., 88.

19. A shutter from an upper story slip ped off its hinge while defendant's servant was opening it. Held, that although there was no gross negligence on the part of the servant yet her employer was responsible for injuries sustained by the plaintiff, in consequence of the shutter falling upon her. -Goulet vs Stafford, 4 L. N., 357.

20. The rule which makes a master responsible for the negligence of his servant

rieure lui en accorda $200. L'Appt prétend qu'il n'est pas responsable du fait de son employé, et, en second lieu, qu'il n'y a pas eu de négligence; que l'ouvrier a laissé tomber le fer pour ne pas tomber lui-même. L'Appt a tort sur les deux points. Il est responsable et il y a eu négligence suivant l'article 1054 C. C.-DeBlois & Glass, M., 16 mars 1877.

25. Masters and employers are responsi ble for the fault and negligence of the foreman placed in authority by them, whether the damage be caused to a fellow servant or not. The fact that the plaintiff while in the employment of the defendants, when volunteered for the particular service in which he was engaged when injured, does not relieve the employer from responsibility.-Allan & Pratt, M. L. R., 3 Q. B., 7.

26. Le maître est responsable du dommage causé par son ouvrier à un autre ouvrier, dans l'exécution des fonctions auxquelles il est employé. Par suite, il est responsable du dommage causé à un de ses employés par l'écroulement d'un échafaud construit par un autre de ses ouvriers, sur son ordre.-Bélanger vs Riopel, M. L. R., 3 S. C., 198. (Conf. en Rév., 11 L. N., 44.)

27. An employer is responsible for the contre la corporation municipale, pour damages suffered by an employee through recouvrer les dommages qui ont été the negligence or want of skill of a fellow causés à sa propriété par les travaux qui employee. -Robinson & Canadian Pacific Ry. Co., M. L. R., 2 Q. B., 25.

28. MARINE.-L'Int., employé par les Appts au déchargement de lisses de fer à bord d'un steamer, reçut, par suite de la rupture d'une des chaînes qui servaient à monter les lisses, une blessure à la jambe qui en a rendu l'amputation nécessaire. Juge: que les chaînes fournies par les Appts étaient suffisantes pour l'usage auquel elles étaient destinées et que l'accident est dû à la négligence de l'Int. et non à aucune faute des Appts.-Desroches & Gauthier, 3 D. C. A., 25.

29.-An employer is responsible for injuries to his employees resulting from defects in the tackle, machinery or appliances provided for their use. Tackle used in work such as loading or unloading a vessel ought to be amply sufficient to withstand any strain that is likely to be put upon it by ordinary unskilled laborers; and where tackle breaks, without any extraordinary strain upon it, it will be presumed to be insufficient, though it may have been used previously for the same purpose without accident.-Ross & Langlois, M. L. R., 1 Q. B., 280.

30. M., the husband of Pltff, was employed by the Defendant, master of a steamship, to assist in inmooring the steamship then lying at the wharf at Montreal and about to put to sea. While M. was standing ready to cast off the stern hawser from the post to which it was fastened, the hawser snapped and M. was fatally injured. Held: That the presumption was that the rope was insufficient for the purpose for which it was being used, or that the ship was unskilfully handled, and in either case the master of the ship was responsible.-Corner vs Byrd, M. L. R., 2 Q. B., 262.

31. CORPORATIONS EN GÉNÉRAL. The plaintiff sustained damage through the bad state of a temporary road used during the obstruction of the turnpike road by works over which trustees of the road had no control. Held That the trustees having collected toll from the plaintiff were directly liable to him.-Montreal Turnpike Road vs Daoust, 1 L. N., 506.

ont été faits dans cette rue, par une compagnie de chemin de fer autorisée par la loi à faire tels travaux dans la dite rue, et si ces travaux ont causé des dommages, le propriétaire doit se pourvoir contre la compagnie du chemin de fer et non contre la corporation, qui n'a aucun contrôle sur la compagnie, dans la construction de ces ouvrages qui sont autorisés par la loi.Corporation des Trois-Rivières vs Lambert, 10 R. L., 359.-(Voir Corporation des TroisRivières vs Lessard, 10 R. L., 441.)

34. A city corporation is liable for damage caused by the overflowing of their drains, where those drains have become obstructed; and where packages of bottled porter and ale are rendered unmerchantable, damages may be claimed, although the contents of the bottles are not damaged. Kingan vs The Mayor, etc. of Montreal, 2 L. C. J., 78.

35. A corporation is not responsible for the negligence of others in leaving obstructions in the street, when it appears that the driver might have avoided the obstructions. Maguire vs The Corporation of Montreal, 1 R. Č., 475.

36. A city corporation is liable in damages for assaults committed by its servants, such as policemen, when the assaults are approved and attempted to be justified by the corporation.-The Corporation vs Doolan, 18 L. C. J., 124.

37. For injuries sustained in a street incumbered with building materials an action of damages lies directly against the corporation of the city in which such street is situated, irrespective of the negligence of the contractors.-Humphries vs Corp. of Montreal, 9 L. C. J., 75.

38. L'inondation d'une maison causée par le débordement des eaux provenant de pluies torrentielles qui ne peuvent s'écouler par l'égout public, rend les défendeurs responsables des dommages.-Boucher vs Le Maire, etc., de Montréal, 15 L. C. J., 272.

39. La corporation de Montréal est condamnée à des dommages pour une arrestation injustifiable faite pour deux hommes de police.-City of Montreal vs Doolan, 30 L. C. J., 41.

40. La cité de Montréal est responsable des actes de ses employés faits dans l'exécution de leur charge, ces derniers étant alors censés agir comme agents autorisés de la dite cité; en conséquence, elle est responsable des fausses arrestations faites par ses hommes de police. Lorsque la cité de Montréal envoie ses hommes de police gar

32. A telegraph company is responsible to the receiver of a telegram for damages caused to him by an error which occurs by the negligence of an employee in the transmission of an unrepeated message; even where the sender of the telegram writes it on a form on which is printed a condition that the company will not be responsible for mistakes in the transmission of der la paix publique à quelqu'endroit, et unrepeated messages.-Watson vs The Montreal Telegraph Co., 5 L. N., 87.

33. CORPORATIONS MUNICIPALES.-Le propriétaire d'un terrain et d'une maison avoisinant une rue, n'a pas de recours

qu'elle place ses hommes sous les ordres d'une personne quelconque qui n'est pas à son emploi, cette délégation de pouvoirs n'empêche pas sa responsabilité. Les hommes de police qui font une fausse arresta

tion sont aussi personnellement responsables | l'incendie de propriétés dans la cité par et ne peuvent être excusés par le fait qu'ils des personnes assemblées tumultueusement ont reçu d'une personne, autorisée ou non, en icelle, Watson vs The Mayor... of l'ordre de faire l'arrestation. - Laviolette Montreal, 10 L. C. R., 426. vs Thomas, M. L. R., 1 S. C., 350.

[ocr errors]

48. La présence des défendeurs au sein 41. A l'occasion de fêtes ou réjouissances d'une assemblée tumultueuse, résultat d'un publiques, lorsque la cité de Montréal per- complot, les rend responsables des dommet, dans les endroits publics, les feux d'ar-mages causés par cette assemblée,lors même tifice, elle est responsable des accidents qu'ils n'auraient pas activement participé qu'ils peuvent occasionner, même dans le dans les voies de fait.-Nianentsiasa & Akicas où ces feux d'artifice sont sous le con- virente, 4 L. C. J., 367. trôle d'organisateurs particuliers.-Forget vs La Cité de Montréal, 4 M. L. R., 77.

1055. Le propriétaire d'un ani42. Une corporation municipale de cité mal est responsable du dommage est responsable du dommage résultant de que l'animal a causé, soit qu'il fût l'insuffisance d'un arc de triomphe qu'elle sous sa garde ou sous celle de ses a laissé construire, dans une rue, à l'occasion d'une démonstration publique, quoi- domestiques, soit qu'il fût égaré ou qu'elle n'ait pas participé à la construction échappé. même, et le droit à ces dommages n'est pas soumis à la prescription décrétée par la sec. 3 du ch, 85 des Statuts Refondus du Canada. Les enfants dont la mère a été tuée par la faute d'un tiers ont droit, contre le tiers, à des dommages comme consolation. -Vanasse vs La Cité de Montréal, 16 R. L., 386.

Celui qui se sert de l'animal en est également responsable pendant qu'il en fait usage.

f L. 1, 8 4 et 7.-L. 5, Si quadrupes pauperiem,-Domat, liv. 2, tit. 8, sec. 2, in principio, et nos 4 et 5, et nos 8 et suiv. jusqu'à 12.-C. N., 1385.-31 Demolombe, 656, 671. 43. The city of Montreal is liable in da--20 Laurent, 625.-2 Sourdat, 1407. mages for an unjustifiable assault committed on a citizen by a policeman while on duty. Without identifying such policeman by name or number, it is sufficient to prove that he was one of a squad wearing the policeman's uniform and carrying the baton.Guénette vs City of Montreal, 11 L. N., 267.

44. A municipal corporation is not responsible in damages for the arrest of a citizen without probable cause, by a police officer in the pay of such corporation, but appointed by and under the control of a Board of Commissioners named by special statute. Nor can such corporation be condemned in damages for an alleged malicious prosecution of such citizen before the Recorder's Court, though such prosecution have been taken (on the sworn complaint of such police officer) in the name of the said corporation, and the fine would have reverted to the corporation had a conviction been had.→Corporation of Quebec & Oliver, 11 L. N., 319.

45. EMEUTES.-La corporation de Montréal n'est pas responsable dans une action portée par un individu qui a été battu dans une rixe, pour le recouvrement de dommages pour injures personnelles, et pour perte des vêtements qu'il portait dans le temps. Drolet vs The Mayor, etc., 1 L. C. R., 408. 46. La corporation de la cité de Montréal est responsable pour dommages causés par l'entrée d'un attroupement dans la maison du demandeur et y brisant tous les châssis et les meubles et répandant des boissons. -Carson vs The Mayor....of Montreal, 9 L. C. R., 463.

47. La corporation de la cité de Montréal est responsable des pertes occasionnées par

Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par suite du défaut d'entretien ou par vice de construction.

f L. 1, 2 et 7, De damno inf.-Domat, liv. 2, tit. 8, sec. 3, n° 1 et suiv.-C. N., 1386.-31 Demolombe, 656, 665.-20 Laurent, 639.-2 Sourdat, 1451.

Jurisp.-1. An action d'injure lies for exciting a dog to bite the plaintiff's horse, whereby the horse was injured and his cart broken.-Davidson vs Cole, 1 R. de L., 504.

2. In an action for damages in consequence of plaintiff's child being severely bitten by defendant's dog which was trained and kept as a fighting dog and suffered to run unmuzzled, examplary damages will be awarded.-Falardeau vs Couture, 2 L. C. J., 96.

3. Le propriétaire d'un essaim d'abeilles est responsable de la mort d'un cheval causée par les piqûres de ces abeilles.-Tellier vs Pelland, 5 R. L.. 61.

4. Le propriétaire d'un cheval est responsable des dommages qu'il a causés par suite de l'imprudence de celui qui le conduisait. -Martineau vs Béliveau, 15 L. C. J., 59.

5. Mais en appel, il a été jugé que le propriétaire d'un animal loué à une personne qui n'est pas son domestique, son agent ou préposé et qui conduit seul tel animal, n'est pas responsable du dommage que cet animal cause, s'il n'est prouvé que c'est par le mauvais caractère de cet animal que le dommage a été causé. La personne qui a ainsi loué un animal est seule responsable

du dommage causé par lui, si cet animal avant de plaider, peut obtenir de la Cour est doux et tranquille, et si le dommage la nomination d'un ou de plusieurs médecausé l'a été sans la faute ou la négligence cins pour constater la gravité des blessures du propriétaire ou de ses employés, et si reçues, et quels dominages il en résultera l'animal n'était pas sous la garde du proprié- à la demanderesse.-Lemieux vs Phelps, taire ou de ses domestiques.- Béliveau & M. L. R., 1 S. C., 305. Martineau, 4 R. L., 691; M. L. R., 2 Q. B., 133. 6. Une personne quí par curiosité assiste à un incendie et qui y reçoit une blessure grave par un cheval que les pompiers ont laissé sans gardien, a une action en dommages contre la corporation à qui ce cheval | appartient.-Guimond vs Corporation de Montréal, 4 R. L., 285.

7. When the defendant placed his horse in a stall adjoining the stall in which was the plaintiff's horse, the defendant having no right to occupy said stall, and his horse kicked the plaintiff's horse, so badly injuring it that it had to be shot, the defendant was held liable in damages.-Bérubé vs Ouellet, 4 L. N., 343.

14. Le locateur qui prend possession d'un terrain en culture, avant l'expiration du bail, est responsable des dommages que ses animaux pourront causer à la récolte du locataire.— Crevier vs Gagnier, M. L. R., 2 S. C., 256.

15. Le demandeur ayant pénétré sans permission dans la cour du défendeur où ce dernier gardait un chien féroce, en fut mordu. De là action en dommages. Le tribunal renvoie l'action parce qu'il trouve que le défendeur avait le droit de garder ainsi un chien chez lui, la dite cour étant close de tous côtés et le public n'y étant pas admis; et spécialement le demandeur ayant eu défense de s'y introduire.-Mainville vs Hutchins, 31 L. C. J., 59.

8. Where a collision occurred between two vehicles, and both drivers were in 16. Le propriétaire d'un étalon n'est pas fault, but the accident might have been responsable de la mort d'une jument, résulaverted by ordinary care on the part of one, tat d'une erreur de voie commise par l'étawho did not stop when requested, the car-lon lors de la saillie, s'il n'est prouvé que ter was held liable in mitigated damages. l'erreur a eu pour cause une faute quelcon-Thérien vs Morrice, 6 L. N., 110. que du propriétaire de l'étalon surveillant la saillie.-Brouillard vs Côté, 15 R. L., 751.

9. Where an employé is bitten by a ferocious dog of his master, (which is allowed to go at large) without any provocation by the employé, the master in liable in da mages, notwithstanding that such employé has been warned of the disposition of the dog to bite and that he should try and avoid him.-Auprix vs Lafleur, 25 L. C. J., 251.

10. Le propriétaire d'un étalon, lorsqu'il loue les services de cet étalon, est tenu de prendre tous les soins ordinaires pour éviter des dommages, et dans le cas où la jument servie meurt par la rupture du gros intestin, le propriétaire de l'étalon sera responsable du prix de la jument, s'il ne montre qu'il a pris tous les soins et l'attention requise.-Bergeron vs Brassard, 10 R. L., 21. 11. Le propriétaire d'un cheval vicieux, ou difficile à conduire, est responsable des dommages causés par ce cheval aux personnes qui se trouvent dans une autre voiture allant dans la même direction.-Mercier & Guay, 10 R. L., 598.

12. The plaintiff left his horse unattended in a public street, and the defendant was carting iron on that street, thereby causing a noise which started the plaintiff's horse and caused it to bolt and to do damage, it was held that no action would lie against the defendant.-McWillie vs Goudron, 30 L. C. J., 44.

13. Dans une action pour dommages causés par un cheval qui avait pris le mors aux dents, le défendeur, propriétaire du cheval, a le droit, avant de plaider, d'exiger

du demandeur le détail des dommages réels qu'il réclame, bill of particulars.

Dans une action de cette nature, le défdr,

17. Le cheval et voiture de l'int. vinrent se heurter, sur la voie publique, contre celle de l'appt, avec assez de violence pour que l'épouse de ce dernier fût renversée de sa voiture et sévèrement blessée. Jugé: Que la collision est due à la faute ou à l'imprévoyance de l'int., et que l'appt a droit à des dommages.-Gougeon & Contant, 4 D. C. A., 30.

18. Le propriétaire d'un étalon est responsable pour la perte d'une jument, arrivée par erreur de voie commise par le dit étalon. Il y a présomption de faute, ou négligence ou imprudence de la part du propriétaire de l'étalon. L'onus probandi d'aucune faute, négligence, impéritie, imprudence, incombe au propriétaire de l'étalon.-Rodrigue vs Leduc, 16 R. L., 295.

19. The Pltff was driving along the highway after dark, with two horses led by a halter, the end of which he held round his hands. The led horses, being startled by the barking of dogs which ran out from a farm-house, jerked the rope suddenly, and the Pltff's hands were seriously injured. Held: That a dog, although a domestic animal, brings his owner no special privileges of exemption, and the defendant, being guilty of negligence in allowing his dogs to be at large upon a public road, was responsible under art. 1055 C. C., for the injury to plaintiff.-Vital vs Tétrault, M. L. R, 4 S. C., 204.

1056. Dans tous les cas où la

partie contre qui le délit ou quasidélit a été commis, décède en consé,

next of kin for their bereavement.-Ra

Vary & Grand Trunk, 6 L. C. J., 49. 5. Lorsque le délit n'affecte que la per

quence, sans avoir obtenu indemni- | beyond the mere value of the horse and té ou satisfaction, son conjoint, ses waggon, as a solation to the widow and père, mère et enfants ont, pendant l'année seulement à compter du décès, droit de poursuivre celui qui en est l'auteur ou ses représentants, pour les dommages-intérêts résultant de tel décès.

Au cas de duel cette action peut se porter de la même manière non seulement contre l'auteur immédiat du décès, mais aussi contre tous ceux qui ont pris part au duel, soit comme seconds, soit comme témoins. En tous cas, il ne peut être porté qu'une seule et même action pour tous ceux qui ont droit à l'indemnité et le jugement fixe la proportion de chacun dans l'indemnité.

Ces poursuites sont indépendantes de celles dont les parties peuvent être passibles au criminel, et sans préjudice à ces dernières.

sonne et non les biens, l'action n'appartient qu'à celui qui en souffre. Il en est autrement lorsque l'offensé n'est mort qu'après avoir mis l'action en mouvement; l'instance peut alors être continuée par les héritiers qui succèdent à cette créance comme aux autres qu'ils trouvent dans la succession.- Thompson vs Strange, 5 Q. L. R.,

205.

6. Lorsqu'un homme est tué dans un et à ses enfants, en vertu de l'art. 1056 C. accident, l'action qui compète à sa femme C. peut être intentée par la veuve sans joindre les enfants dans l'action, et la Cour n'est pas alors obligée de répartir entre la veuve et les enfants le montant de la condamnation.-Cie du Grand-Tronc vs Godbout, 6 Q. L. R., 63.

7. A sum of money awarded by the Court as indemnity for personal injuries of a permanent nature partakes of the nature of an alimentary provision, and is insaisissable. Beauvais vs Leroux, M. L. R., 2 S. C., 491.

8. A municipal corporation is liable for Jurisp.-1. In an action by a tutrix to an accident resulting from their neglect to minors for damages, in consequence of the remove the snow from a street in the cendeath of their father through the negli- ter of a city, and much frequented. Dagence of the defendant, the demand is sub-mages as solatium doloris may be allowed to ject to the prescription of one year.-Filia- the adult children of a parent killed by trault vs Grand Trunk, 2 L. C. J., 97. such accident, without proof of special damage.-City of Montreal & Labelle, 15 R. L., 474.

2. The claim for damages for the death of a person resulting from a quasi-offence forms no part of his succession, and by art. 1056 C. C., under which alone an action for such a claim will lie, the brothers and sisters of deceased have no right of action.Ruest vs Grand Trunk Ry Co., 4 Q. L. R.,

181.

3. Action par Int., veuve de feu Pierre Cauchon, réclamant des dommages pour la mort de son mari tué à la traverse du chemin de fer du Grand-Tronc, à Lévis, par un convoi, le 24 janvier 1874. La Cour Supérieure a accordé $2.000 de dommages. Les Appts demandent un nouveau procès pour diverses raisons, entre autres, parce que l'action aurait dû être prise par l'Int. pour elle-même et pour ses enfants de manière que les dommages accordés fussent distribués conformément à l'art. 1056. La Cour d'Appel a repoussé cette demande et a déclaré que la distribution des dommages requis par l'art. 1056 n'a lieu que lorsqu'il y a plusieurs réclamants. Ici il n'y en a qu'un. Jugt conf.-Le Grand-Tronc & Godbout, Q., 6 sept. 1877.

4. In an action of damages arising from a railway accident, which resulted in the death of a party and the destruction of a horse and waggon in which he was drawn, without specific proof of the pecuniary value of the party's life, damages may be assessed by the jury and be recovered,

9. A direction to the jury that anguish of mind suffered for the loss of a husband may properly be taken into consideration by them in estimating the damages which should be allowed to the widow is not erroneous.-Robinson & Canadian Pacific Railway Co., M. L. R., 2 Q. B., 25.-Renversé par la C. S., qui a jugé :

10. In an action of damages brought for the death of a person by the consort and relations under art. 1056 C. C., which is a reenactment and reproduction of the C. S. L. C., ch. 78, damages by way of solatium for the bereavement suffered cannot be recovered.-Canadian Pacific Ry Co. & Robinson, 14 S. C. R., 105.

11. Dans une action par une veuve pour dommages soufferts par la mort de son mari, à l'emploi du défendeur, il n'est pas nécessaire qu'elle indique la date et l'endroit de son mariage; il suffit qu'elle se décrive comme veuve de son dit époux.McMahon vs Ives, M. L. R., 4 S. C., 76.

« PreviousContinue »