OU LETTRES A MON FILS SUR LES CAUSES LA MARCHE ET LES EFFETS DE LA BÉVOLUTION FRANÇAISE; PAR M. TAILLANDIER, ANCIEN AVOCAT AU PARLEMENT ET A LA COUR ROYALE DE PARIS, Deuxième Edition, AUGMENTÉE DE SEIZE LETTRES : SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE; Ce ne sont pas les hommes qui sont méchans; ce sont Come Second. PARIS. AD. LE CLERE ET Cie, IMPRIMEURS-LIBRAIRES, QUAI DES AUGUSTINS, No 35. 765466-190 OU LETTRES A MON FILS SUR LES CAUSES LA MARCHE ET LES EFFETS DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE. SEIZIÈME LETTRE. SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE. J'AVOIS vois cru, mon cher fils, devoir suspendre nos entretiens sur la révolution française, au retour des Bourbons; mon motif étoit la crainte d'altérer dans votre ame le respect et l'obéissance que vous devez toujours porter aux autorités qui gouvernent: je craignois que, dans la foiblesse de votre jugement, vous ne prissiez le change sur mes réflexions, et qu'en voyant méconnoitre, au retour du roi, les principes fondateurs de l'ordre social, vous n'éprouvassiez quelque sentiment de froideur dans la fidélité que vous devez à l'auguste famille des Bourbons. Aujourd'hui que vous êtes plus avancé dans votre |