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10 Le président des États-Unis refuse de

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sanctionner le bill relatif au renouvellement de la charte de la banque. Clôture de la session des Chambres belges. Bataille de Vallongo en Portugal. Dissolution de l'assemblée des États dans la Hesse électorale.

29 - Bataille de Bylan entre les Égyptiens et les

Turcs.

9 AOUT. Mariage du roi des Belges avec la princesse Louise d'Orléans.

16- Clôture de la session du Parlement en An

25 SEPTEMBRE. FRANCE. Extinction du choléra dans

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gleterre.

Paris.

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384

26- Ouverture du canal de Gothie en Suède.
1er OCTOBRE. Changement de ministère en Espagne. 449

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6- La reine d'Espagne est nommée régente. Installation du général Santander comme président de la Nouvelle-Grenade.

9- Clôture de la Diète suisse.

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– FRANCE. Recomposition du ministère.

· Défaite des insurgés dans la république de
Guatemala.

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15- Ouverture des États-Généraux de Hollande. 316

21 Clôture de la session législative au Brésil. 22 - Convention entre la France et l'Angleterre

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de Berri à Nantes.

Ouverture des Chambres belges.

FRANCE. Ouverture des Chambres.

Ordonnance de la Convention de la Caro

line du sud qui annule les tarifs de douanes adoptés par le Congrès général. 566 FRANCE. Ouverture du siége de la citadelle

d'Anvers.

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5 DÉCEMBRE. Ouverture du Congrès des États-Unis. 563 6 Ouverture des États de Hesse-Darmstadt. 369

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20- Ouverture des États de Hongrie.

21 - Bataille de Koniah dans la Turquie d'Asie. FRANCE. Capitulation de la citadelle d'An

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vers.

31 Déclaration du roi d'Espagne qui confirme l'abolition de la loi salique.

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Coup d'œil général sur la situation du pays et l'état des partis.

En jugeant de la situation de la France au commencement de 1832 par ce qu'elle était un an plus tôt, on ne pouvait s'empêcher d'y reconnaître d'importantes améliorations. Une armée de 400,000 hommes organisée sur un pied redoutable, forte de son instruction non moins que de sa discipline, toute prête à répondre à l'appel de la patrie; un immense et riche matériel de guerre préparé; une garde nationale qui comptait 2,000,000 de citoyens, dont plus de 20,000 artilleurs manœuvrant 700 bouches à feu; une jeunesse nombreuse, ardente, pleine de courage, c'étaient de puissants motifs de sécurité sur l'issue d'une lutte avec nos ennemis extérieurs: la solution de toutes les grandes questions constitutionnelles, l'achèvement de quelques-unes des lois organiques de la Charte, un accroissement des revenus publics, une tendance à une activité plus prononcée dans le commerce, l'état assez florissant de certaines branches d'industrie, c'étaient des pré ludes rassurants d'un meilleur avenir.

Ann. hist. pour 1832.

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Mais, à d'autres égards, combien la réalisation de cet avenir rencontrait d'obstacles ! Une défiance générale ne permettait pas d'espérer que les ratifications du traité concernant la séparation de la Belgique et de la Hollande vinssent, au terme fixé par la conférence de Londres, délivrer les peuples d'un appareil militaire en disproportion avec leurs ressources. On ne voyait partout que pronostics de guerre. Les fonds sur les principales places de l'Europe éprouvaient des variations subites qui tenaient à l'incertitude des événements. On songeait avec inquiétude que tous les sacrifices d'un système bien arrêté de concorde et de modération n'avaient pu obtenir des puissances étrangères ce désarmement dont le ministère ne cessait de se flatter. Bref, au milieu de tous les embarras d'une paix pleine d'ombrages, pour parler comme Tacite, il était impossible que le mouvement industriel et commercial de la France reprît toute son énergie.

Voilà les obstacles qui du dehors s'opposaient à un retour complet du crédit, de la confiance et de la prospérité du pays. Au dedans, ils se fortifiaient de la désunion des citoyens, de perturbations fréquentes, de soulèvements qui attestaient quelle peine la société profondément ébranlée avait à se rasseoir. Il semblait que les agitations populaires eussent passé de Paris dans les départements. Les gardes nationales ellesmêmes, dans plusieurs villes, s'étaient signalées par des actes d'opposition qui avaient entraîné leur licenciement.

Ces désordres, symptômes graves de malaise et d'irritation, avaient pour cause, ici, la détresse des classes ouvrières; là, le paiement des contributions; ailleurs, des mécontentements politiques fondés sur des regrets pour le passé, ou sur des espérances deçues pour le présent.

Entre les divers partis, celui qui se rattachait par ses affections et ses intérêts à la branche aînée des Bourbons levait la tête avec une audace croissante, continuait à troubler, à ensanglanter la Vendée, et entretenait quelques départements du midi dans une fermentation menaçante. Il avait pris pour

mot d'ordre les anciens états généraux et le suffrage universel, dans cette foule de Gazettes qui surgirent sur tous les points, affectant de ressusciter la dénomination des anciennes provinces. Il se décelait en beaucoup d'endroits par des placards séditieux, des provocations à la révolte, des distributious de monnaies ou de médailles à l'effigie de Henri V. A ces signes on pouvait prévoir que des complots et des tentatives légitimistes ne tarderaient pas à éclater.

Le gouvernement n'avait pas moins à surveiller les machinations hostiles de l'opposition républicaine.

Car, telle est la marche des partis qui se placent en dehors du principe de la constitution: ils commencent par descendre sur la place publique, persuadés qu'ils vont entrainer la masse de la population et qu'une démonstration bruyante de leurs forces suffira pour renverser le pouvoir établi : c'est la période des émeutes. Quand une série d'épreuves plus ou moins longue les a convaincus que la nation n'est pas derrière eux, alors ils cherchent à suppléer à la puissance du nombre par la violence, et mettent leur espoir dans une surprise, dans un coup de main heureux : c'est la période des conspirations, des insurrections, celle où nous allons entrer.

Au reste, il y avait des griefs communs à l'opposition tout entière, malgré la disparité de ses nuances, et soit qu'elle tendit au rappel de la dynastie déchuc, à l'établissement d'une magistrature suprême, élective et responsable, ou seulement à un changement de ministère et de système. Par exemple, on retrouvait dans les journaux de toutes les couleurs le reproche adressé à l'administration actuelle de négliger, dans sa préoccupation exclusive du besoin de la paix, la dignité et les plus précieux intérêts du pays au dehors. La presse constitutionnelle et la presse républicaine s'accordaient encore, sauf la différence des formes du langage, pour l'accuser de n'avoir point laissé porter ses fruits à la révolution de juillet, de méconnaître son vrai caractère, de conserver en place la plupart des fonctionnaires de la restauration, enfin de manquer

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