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cend ensuite sur le Pas, soit Col de Robines, où nous 1761 avons fait graver les armes des deux Rois, comme dessus, sur un rocher fixe à la droite du chemin, allant de France à la Comté de Nice.

De là la ligne des limites continuant par les crêtes de rochers inaccessibles, passe par les sommités du Puis, du Grand Caira des Heurres de Pellens, et successivement de rocher en rocher jusque sur la pointe, soit cime de la Pellonière, d'où suivant les crêles et sommités des eaux pendantes, elle vient tomber sur les hauteurs du Col des Champs, et sur un petit Serre, qui se trouve au dessus de la Cabanne de la dite montagne du Col des Champs, qui reste sur la Comté de Nice, sur le quel Serre nous avons fait planter une borne, comme dessus; dès la quelle la limitation suit par les eaux pendantes en tournant autour de la dite Cabanne jusque sur une Serrière basse, où nous avons fait planter une autre borne à cinq toises de l'angle inférieur de la dite Cabanne.

De là la ligne des limites suit la direction des eaux pendantes, et la sommité de la susdite Serrière basse jusqu'au Col des Champs, où nous avons fait planter une autre borne à la droite du chemin tendant de Colmars à Saint Martin.

De cette borne la limitation suit par les eaux pendantes, et au travers d'une petite plaine jusqu'à une autre que nous avons fait planter sur une petite hauteur à la gauche du chemin tendant de Colmars au village d'Entraunas, à 50 toises de distance de la précédente borne; et de là la limitation continue par la crète et sinuosité des eaux pendantes, et remonte ensuite jusqu'au sommet du Serre de Bonnefont, où nous avons fait planter une autre borne gravée comme dessus.

De là la ligne des limites continue par les crêtes des rochers en passant par la sommité de Testa Bolona, et par les crètes des rochers in accessibles jusqu'à la pointe de la montagne de l'Encombrette, où se termine la limitation de 1718, et de là elle continue par les crêtes des eaux pendantes de la manière exprimée par les Verbaux de plantement de bornes, de la même année, aux détails des quels nous avons crù devoir nous rapporter dans toute l'étendue de la frontière limitée par ces mêmes Verbaux: c'est-à-dire

1761 remonte par le sommet du Collet de la Ramillière, et suivant les crêtes elle tombe ensuite sur le Col appellé le Pas de Saint Martin, et remontant par les hauteurs de Martiniac, et suivant toujours les crètes, elle vient tomber sur le col de Saint Pons, où après avoir traversé la pièce de terre d'Antoine Robin, elle vient aboutir à la borne que nous avons fait planter sur le dit Col de Saint Pons, à la droite du chemin allant de France à la Comté de Nice.

De là la limitation continue par les crêtes passant ensuite par le pas de Bellons jusques sur le Plateau appellé le Clot de Guerin, au pied d'un grand penchant et au dessus de la fontaine du même nom, où nous avons fait planter une borne gravée comme les précédentes, et de là la limitation remonte par les crètes jusque sur le. Serre de la Latte au dessus du pré du Clot de la Latte où nous avons aussi fait planter une autre borne comme dessus; et de là la limitation continuant par les sommités de la montagne de Peragrossa jusque sur le Serre, soit Serrière du même nom, nous y avons fait planter une autre borne.

De là la ligne des limites descendant et passant par la basse de Melline suivant les eaux pendantes, elle remonte ensuite par les crêtes jusques sur le rocher appellé la Cime de l'Erigier, d'où continuant par les sommités, elle monte jusque sur la cime de Varmonette soit de Peragrossa, où nous avons fait planter une autre limite, d'où la ligne de division descendant le long de la crête, remonte ensuite sur la cime de Forciau, où nous avons fait graver sur un rocher fixe les armes des deux Souverains, pour tenir lieu de limitation.

Du centre de la distance qu'il y a entre ces deux Armoiries la limitation descend par les crètes des rochers jusque sur celui du Clot de Dourmilliouse, sur le quel nous avons aussi fait graver les armes des deux Souverains, avec le millésime pour la même fin que dessus; et de là la limitation continuant par les crêtes des rochers, vient tomber sur le Pas de Sangary, où nous avons aussi fait graver les armes des deux Rois à la gauche du chemin allant de France à la Comté de Nice.

De là la limitation continuant par les crètes, et remontant jusque sur les plus grandes hauteurs, des

cend ensuite sur le Pas, soit Col de Robines, où nous 1761 avons fait graver les armes des deux Rois, comme dessus, sur un rocher fixe à la droite du chemin, allant de France à la Comté de Nice.

De là la ligne des limites continuant par les crêtes de rochers inaccessibles, passe par les sommités du Puis, du Grand Caira des Heurres de Pellens, et successivement de rocher en rocher jusque sur la pointe, soit cime de la Pellonière, d'où suivant les crêtes et sommités des eaux pendantes, elle vient tomber sur les hauteurs du Col des Champs, et sur un petit Serre, qui se trouve au dessus de la Cabanne de la dite montagne du Col des Champs, qui reste sur la Comté de Nice, sur le quel Serre nous avons fait planter une borne, comme dessus; dès la quelle la limitation suit par les eaux pendantes en tournant autour de la dite Cabanne jusque sur une Serrière basse, où nous avons fait planter une autre borne à cinq toises de l'angle inférieur de la dite Cabanne.

De là la ligne des limites suit la direction des eaux pendantes, et la sommité de la susdite Serrière basse jusqu'au Col des Champs, où nous avons fait planter une autre borne à la droite du chemin tendant de Colmars à Saint Martin.

De cette borne la limitation suit par les eaux pendantes, et au travers d'une petite plaine jusqu'à une autre que nous avons fait planter sur une petite hauteur à la gauche du chemin tendant de Colmars au village d'Entraunas, à 50 toises de distance de la précédente borne; et de là la limitation continue par la crète et sinuosité des eaux pendantes, et remonte ensuite jusqu'au sommet du Serre de Bonnefont, où nous avons fait planter une autre borne gravée comme dessus.

De là la ligne des limites continue par les crêtes des rochers en passant par la sommité de Testa Bolona, et par les crêtes des rochers in accessibles jusqu'à la pointe de la montagne de l'Encombrette, où se termine la limitation de 1718, et de là elle continue par les crètes des eaux pendantes de la manière exprimée par les Verbaux de plantement de bornes, de la même année, aux détails des quels nous avons crû devoir nous rapporter dans toute l'étendue de la frontière limitée par ces mêmes Verbaux: c'est-à-dire

1761 depuis la dite pointe de l'Encombrette jusqu'au Col de Valmenier, attendu que notre commission se reduit, pour ce regard, au rétablissement des bornes caduques ou manquantes; et pour y satisfaire nous avons parcouru exactement toute cette partie de la frontière, et avons observé, qu'il étoit à propos de planter, ainsi que nous avons fait, une borne sur le Col de la Calliole à la droite du chemin allant de France dans la Comté de Nice, et suivant de là au travers de la montagne du Col de la Calliole, et par les sinuosités que forment les eaux pendantes jusque sur un gros rocher, fixe, nous y avons, en signe de limitation, fait graver les armes des deux Rois, et suivant toujours les eaux pendantes, nous avons trouvé un autre rocher élevé de dix à douze pieds, au dessus de terre, sur la surface orizontale du quel nous avons fait graver les armes des deux Rois comme dessus; et à 56 toises, 4 pieds de là, allant du midi au nord, nous avons trouvé la borne plantée en 1718 sur le Col de la Calliole, à la droite du chemin allant de France à la Comté de Nice, la quelle borne n'étant point solide, nous l'avons fait rassurer.

De là suivant la frontière jusque sur le Col de la Gippière, et à la droite du chemin allant de France à la Comté de Nice, nous avons crû devoir y faire graver les armes des deux Souverains sur un rocher qui s'y trouve avantageusement placé pour cet objet, d'où nous étant transportés sur le col de Sanguinière qui sépare le territoire de Fours dans la vallée de Barcelonette, de celui d'Entraunas dans la Comté de Nice, nous y avons aussi fait graver dites armoiries pour la même fin.

De là passant au col de la Braise, soit de Sanguinerette, nous avons crû devoir y faire planter une borne à la droite du chemin allant de Fours et d'Entraunas à Saint Dalmas le Sauvage, d'où nous étant ensuite rendus sur le col de l'Escuissier soit de la Moutière, qui sépare le dit territoire de Fours de celui de Saint Dalmas le Sauvage, nous avons fait graver les mêmes armoiries sur un rocher qui s'est trouvé à fleur de terre, à la gauche du chemin tendant du dit Fours au même Saint Dalmas.

De là nous avons passé au col de la Bonnette, où nous avons crû devoir faire planter une borne gravée

comme dessus, à la droite du chemin allant de France 1761 à la Comté de Nice, d'où nous nous sommes rendus sur le col de Vermillion, où nous avons trouvé la borne plantée en 1718, en mauvais état, et presqu'effacée, pour être de pierre ardoisine, et faute d'en avoir pu trouver d'autre de meilleure qualité, nous avons fait refaire la gravure des armes, et retabli cette borne dans son aplomb naturel, et dans sa vraie position.

De là nous avons passé au col de Pelousette où nous avons crù devoir faire planter une borne gravée comme dessus à la droite du chemin allant de France à la Comté de Nice, et de là jusqu'à l'extrémité de la frontière de ce même Comté, la limitation suivant par les crêtes et eaux pendantes qui sont pour la plus part d'un accès impraticable jusqu'à la pointe dite la Tour du Prez, où le rocher des quatre Evêques, nous n'avons pas trouvé convenable, ni même praticable d'y placer aucune borne, de sorte que nous avons terminé par là la limitation de la Comté de Nice avec la Provence, et partie de la vallée de Barcelonette qui fait la première partie de nos opérations.

Passant à la seconde, qui à pour objet la limitation entre le Piémont et la France, et nous rapportant pour les détails soit pour la description de cette partie de la frontière aux verbaux de 1718, nous nous sommes bornés, suivant notre commission, au rétablissement des bornes caduques, et à l'addition des manquantes, dans les endroits susceptibles de quelque contestation, et nous nous sommes rendus d'Alpe en Alpe jusque sur les hauteurs du col de la Magdelaine, et dans l'endroit appellé le Pré de Saint Antoine, où nous avons fait planter une borne gravée comme dessus dans le col, soit crête qui fait la séparation des dites hauteurs d'avec le serre de la Parc.

De là la limitation suit par la sommité des crêtes jasque sur la hauteur du Serre de la Parc, où nous avons fait planter une autre borne comme dessus, d'où la limitation se repliant du côté du lévant, et passant par la cime des prés nommés la Gavia, jusque sur le serre du même nom, nous y avons fait planter une autre borne.

De là la ligne des limites se repliant du côté de septentrion va en droite ligne à la borne plantée en 1718 sur la plaine du col de la Magdelaine, que nous

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