Page images
PDF
EPUB

1806 liegt; so versprechen sich dieselben im Besondern, darauf ihre Aufmerksamkeit zu richten, auch in diesem Falle, sich nicht nur gegenseitig von jeder den besagten Ruhestand drohenden Gefahr zu benachrichtigen und zu deren Abwendung mit aller Offenheit und im engsten Vertrauen zu concertiren, sondern auch, sobald die anzuwendenden Vorstellungs- und Unterhandlungs- Mittel dagegen unwirksam bleiben sollten, ibre Macht nach einem zur Vertheidigung des nördlichen Deutschlands abzuschliessenden Plane, und wo es die Umstände erheischen, in ihrem ganzen Umfange auftreten zu lassen, selbige auch nie anders, als in genauestem Einverständnisse, nach erreichter Absicht, zurückzuziehen. Höchstdieselben verbinden sich zugleich und überhaupt, ihr und ihrer Staaten und Unterthanen Wohl und Vortheil gegenseitig, soviel immer in ihren Kräften stehen wird, zu befördern und zu vermehren und einer des andern Nutzen stets als seinen eignen zu betrachten.

Art. 2. Unter dem nördlichen Deutschlande verstehen beide Theile sämmtliche Länder Deutschlands, die innerhalb der Linie,,,von der böhmisch-sächsischen Gränze an, längs der südlich - sächsischen Gränze, Bayreuth, die fürstlich-Sächsischen Länder, die churhessischen Länder, Fulda mit einbegriffen; ferner längs der Oberhessischen, Paderbornischen, Minden-Ravensbergischen, Münster'schen und Märkischen Gränze, bis an die äusserste Preussisch - Holländische Gränze" begriffen sind, mit allen dahinter liegenden deutschen Ländern bis an die Ost- und Nordsee.

Art. 3. Sr. Churfürstliche Durchlaucht von Sachsen werden sofort von beiden Theilen eingeladen werden, der gegenwärtigen Vereinigung in gleicher Absicht, durch Abschliessung eines gleichmässigen Traktats, oder wie Sie es sonst gut finden werden, beizutreten.

Art. 4. Demnächst werden die durch gegenwärtigen Allianztraktat und die unter ihnen bestehende Erbverbrüderung vereinigten Höfe durch Bevollmächtigte_in Berlin zusammentreten, um gemeinschaftlich für das nördliche Deutschland einen föderativen Bund, unter Preussischen Schutz, zur Verstärkung der politischen, so wie der militairischen Kräfte, auch, soviel es immer hiernach geschehen kann, zur Erhaltung der innern Ordnung und bis jetzt bestandenen innern Verfassung.

jedes Landes und dessen Vertheidigung zu verabreden 1806 und festzusetzen. Zu dieser Conföderation des nördlichen Deutschlands sollen hierauf alle Stände desselben eingeladen werden, namentlich: die Fürstlich - Sächsischen Häuser; die Herzoglich-Mecklenburgischen Häuser; die Anhaltischen Häuser; Braunschweig; Fulda; Oldenburg; die drei Hansestädte; Holstein; SchwedischPommern, insofern die gegenwärtigen Irrungen zwischen Preussen und Schweden bis dahin beseitigt seyn werden. Obgleich dabei, da das föderative System im Norden nur auf Veranlassung und als nothwendige Folge des südlichen eingerichtet wird, die Trennung von dem nun wirklich aufgelöseten Reichsverbande mit allem Fuge zum Grunde gelegt werden kann; so behalten sich doch die hohen Contrahenten vor, sich über die möglichste Annäherung an die Formen der Reichsverfassung, insofern sie auf die gegenwärtigen Zeitumstände und auf die Absicht einer wirksamen Vertheidigung noch passen dürfte, desgleichen über die etwa dienlich erachtete Annahme höherer Titel und Würden, bei der obgedachten Zusammentretung, näher zu berathen.

Unterz. Graf v. HAUGWITZ. Baron STEITZ V. ESCHEN. (La ratification de ce Traité de la part de l'Electeur de Hesse (Guillaume I.) n'a pas eu lieu.)

31.

Déclaration de guerre de la Russie contre la Suède du 10. Février 1808.

(Portfolio T. II. Nro. 16. 1836.)

Indigné à juste titre de la violence que l'Angleterre a commise à l'égard du roi de Danemarck, l'Empereur de Russie, fidèle à son caractère et au système de sollicitude non interrompue pour les intérêts de son empire, a fait notifier au roi de la Grande-Bretagne qu'il ne peut rester insensible à l'agression si injuste et si inouïe que vient d'éprouver un souverain auquel il se trouve uni par les liens du sang et de l'amitié, et qui est le plus ancien allié de la Russie. Sa Majesté Impériale a informé le roi de Suède de sa détermina

1808 tion par une note du 24. Septembre passé, remise à l'ambassadeur suédois près de sa cour. Un des articles du traité conclu en 1783, entre l'impératrice Catherine et le roi Gustave III, ainsi qu'une des stipulations du traité de 1800, conclu entre l'empereur Paul et le roi de Suède actuel contiennent l'engagement réciproque de soutenir le principe que la Baltique est une mer close, de se garantir mutuellement la protection des côtes de cette mer contre toute espèce d'hostilités, de violences ou de vexations, et d'employer à cet effet tous les moyens qui sont au pouvoir des parties contractantes.

Sa Majesté Impériale, se référant à ces traités, s'est crue non seulement autorisée, mais encore obligée à invoquer le roi de Suède pour coopérer avec elle contre l'Angleterre. - Sa Majesté Suédoise n'a pas désavoué l'obligation découlant des traités susdits, mais a refusé toute coopération jusqu'à ce que les Français se fussent éloignés des côtes de l'Allemagne, et jusqu'à ce que les ports de ce pays fussent ouverts aux vaisseaux anglais. Mais la question consistait d'abord à arrêter les agressions que l'Angleterre avait commencées, et qui troublaient le repos de l'Europe. L'Empereur avait demandé au Roi de Suède une coopération basée sur les traités, tandis que Sa Majesté Suédoise répond par une proposition de remettre à une autre époque l'exécution des traités, et paraît s'occuper seulement du soin d'ouvrir les ports de l'Allemagne à l'Angleterre, ou, en d'autres termes, prétend rendre service à cette même Angleterre contre laquelle il s'agit de recourir, au contraire, à des mesures défensives. Il 'serait difficile, de la part du roi de Suède, de montrer plus de partialité envers la Grande-Bretagne. Sa Majesté Impériale a fait remettre, le 16. novembre, une seconde note, par laquelle on informe Sa Majesté Suédoise de la rupture entre la Russie et l'Angleterre; cette note resta deux mois sans réponse, et celle qu'on y fit, le 7. Janvier, n'avait d'autre but que les communications suédoises précédentes.

[ocr errors]

L'Empereur ne regrette point, toutefois, la modération qu'il a montrée; il aime, au contraire, à se rappeler qu'il a employé tous les moyens possibles pour ramener Sa Majesté Suédoise au seul système de poli

tique conforme à l'intérêt de ses Etats; mais Sa Ma- 1808 jesté Impériale doit à la fin à son peuple et à la sécurité de son empire, lois suprêmes pour un souverain, de ne plus laisser dans l'indécision la question de la coopération de la Suède.

Informée que le cabinet de Saint-James, s'efforçant d'amener le Danemarck dans son alliance, le menace de faire occuper la Zélande par les troupes suédoises, et d'assurer la possession de la Norwége au Roi de Suède; assurée, de plus, que Sa Majesté Suédoise, tout en ne répondant pas à la note de la Russie, négociait en même temps un traité secret à Londres, Sa Majesté Impériale se convainquit que les intérêts de son empire souffriraient si elle permettait à son voisin le roi de Suéde, au commencement d'une guerre entre la Russie et l'Angleterre, de déguiser ses sentimens connus en faveur de cette dernière puissance sous le masque d'une prétendue neutralité. Sa Majesté Impériale ne saurait donc admettre la continuation des relations actuelles entre la Suède et la Russie; elle ne peut consentir à une pareille neutralité.

Les intentions de Sa Majesté Suédoise n'étant plus douteuses, il ne reste plus à Sa Majesté Impériale qu'à recourir à l'usage de ces moyens que la Providence a placés en son pouvoir, dans le seul but de protéger la sécurité de ses Etats; et elle a trouvé convenable de notifier ses intentions au Roi de Suède, ainsi qu'à toute l'Europe.

S'étant ainsi acquittée des devoirs que lui impose P'intérêt de ses Etats, Sa Majesté Impériale est prête à changer les mesures qu'elle est au moment de prendre en simples mesures de précaution, si le Roi de Suède se joint sans délai au Danemarck et à la Russie, pour fermer la Baltique à l'Angleterre jusqu'à la conclusion d'une paix maritime. L'Empereur invite le Roi son beau-frère, au nom des sentimens d'une réelle amitié, et pour la dernière fois, de ne plus hésiter à remplir ses obligations, et d'embrasser le seul système de politique convenable aux intérêts des puissances du Nord.

La Suède, qu'a-t-elle gagné depuis que son Roi s'est attaché à l'Angleterre?

Rien ne pouvait être plus pénible pour Sa Majesté Impériale que de voir éclater une rupture entre la Suède et la Russie; mais Sa Majesté Suédoise possède

1808 encore les moyens de prévenir cet événement, en se décidant pour un système qui peut seul préserver l'union et l'harmonie parfaite entre les deux Etats.

32.

Mémorandum concernant la Hollande, adressé aux Monarques alliés contre la France par le cabinet de St. James,

As the splendid successes in Saxony render it probable that the french army may shortly be compelled to retire behind the Rhine, the British Government are desirous of inviting the attention of their Allier to the importance of directing their early efforts to the expulsion of the enemy from Holland.

From the best information they have been able to procuro, the people of Holland are ripe for revolt, so soon as the allied armies shall be in a situation to protect their first movements.

The general feeling of the nation it is stated inclines them to recur to their ancient institutions, with some changes, especially calculated to give more vigour to the executive power. And as the British government are also assured, they with one voice call for the restoration of the Orange Family.

In order to be prepared to aid such a effort from hence, authority has been give to the Prince of Orange to levy in the North of Germany a small corps (2000 infantry) of Dutsch, amongst the prisoners and deserters. They are to be enrolled under his Serene Highness auspices and to bear the name of the family. It is proposed to attach this corps to the force in british pay now serving with the Prince royal's army, till the moment shall arrive for detaching and giving more ex-. tension to it.

In addition to this commencement of an army, 20,000 stand of arms are embarked and held in constant readness in the downs, to be landed at the short est notice in Holland whenever required.

This arrangement has been confidently, notified to those persons, in the interior of Holland, who are in communication with this country.

« PreviousContinue »