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1814 Maximilian - Joseph - Ordens, des Civilverdienstordens der Baierischen Krone, des K. K. Oesterreich. St. Leopold-, des Kaiserl. Russ. St. Andreas-, AlexanderNewsky- und des St. Georgen-, dann des K. Preuss. schwarzen Adlerordens, Kommandeur des K. K. Oestreich. Marie-Theresien - Ordens, Gross - Offizier der Königl. Französ. Ehrenlegion, Karl Philipp Fürsten von Wrede Fürstl. Gnaden bereits in Frankfurt in freundschaftliches Einvernehmen gesetzt, und nachdem die Vollmachten gegenseitig ausgewechselt, vidimirte Copien aber zu den Akten genommen, und anher registrirt worden sind, haben Se. Exzellenz der K. K. wirkliche Herr Geheimerath Herr Freih, von Hügel die Erklärung abgegeben:

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dass dem allerhöchsten Befehle Sr. Maj. des Kaisers von Oestreich zufolge, Sr. Majest. dem Könige von Baiern in der Person allerhöchst ihres bevollmächtigten Commissairs übergeben worden sey, und andurch wirkl. übergeben werde,"

das Fürstenthum Aschaffenburg, wie solches von dem letzten Herrn Grossherzoge von Frankfurt besessen worden ist; alles dieses jedoch unter nachfolgenden Bedingungen, wie sie von Seiten der Uebergabs-Commission beigefügt, und von der Uebernahms -Commission ausdrücklich anerkannt, und in Gemässheit vorliegender Verträge zugestanden und verabredet worden sind.

1mo. Die landesherrlichen Schlösser werden in dem Zustande, in dem sie sich befinden, übergeben, mit Vorbehalt desjenigen, was als Privat-Eigenthum dem vormaligen Herrn Grossherzog angehörte, mit Vorbehalt der Ansprüche, welche an den Sammlungen der Kupferstiche und an der Bibliothek nach den vorliegenden testamentarischen und andern Anordnungen von dem ehemaligen mainzischen Kurstaat gemacht werden können, und mit Ausnahme des in Aschaffenburg befindlichen Reichs- und Erzkanzlerischen Archivs, dessen ungehinderter Abführung nach Frankfurt in das Gebäude des General - Gouvernements nach vordersamer Ausscheidung dessen, was zu dem Fürstenthum Aschaffenburg privative zugehörig, durch eine gemeinschaftliche Kommission wird bestimmt werden.

Bis zu dieser Ausscheidung und Abführung werden Se. Maj. der König das bisherige Lokale und die von dem Uebergabs - Commissaire zu versiegelnden Gewölbe

ohne Störung einräumen, und sehen der Bestimmung 1814 der hohen verbündeten Mächte vertrauensvoll entgegen.

2tens. Die Krone Baiern hat vom 1ten Julius des laufenden Jahres anzufangen, die Einkünfte des Fürstenthums Aschaffenburg zu beziehen, bis zu welchem Tage diese Einkünfte Sr. K. K. Apostol. Maj. verrechnet werden müssen. Wegen der Rückstände, die bis zum 1ten Juli nicht eingegangen sind, werden die beiderseitigen Regierungen sich über eine Abfindungs-Summe einverstehen. Die Berechnung dieser Rückstände hingegen soll binnen 3 Monaten gefertigt, und zur Verification derselben den von dem Uebergabs - Commissaire hierzu ernannten Commissaire die Einsicht der OriginalAkten, Rechnungen und Liquidationen mit den Rechnern freistehen.

3tens. Die Kaiserl. Oestreich. Administration hat die Befugniss, durch 3 Monate vom Tage der Uebergabe anzurechnen, die Aerarialvorräthe und Magazine entweder von der Königl. Baier. Regierung ablösen zu lassen, oder, wenn man sich hierüber nicht einverstehen sollte, sie frei von allen Abgaben jedoch auf eigne Kosten abzuführen.

Bei den Staats- und Landesherrlichen Domainen wird, wo ein fundus instructus eingeführt, und wirklich noch unter der letzten Regierung vorhanden war, so viel an Natural - Producten zurück bleiben, als zum fundus instructus und der Bewirthschaftung bis zur neuen Erndte nothwendig ist. Dasselbe gilt von den Bergwerken und Salinen in Bezug auf den fundus instructus und die zu deren weitern Betriebe erforderliche Gegenstände.

4tens. Ein gleicher Termin ist zur Abfuhr der allenfalls in Aschaffenburg befindlichen Artillerie, Munition und Kriegseffekten, wenn dies falls nicht eine andere Ausgleichung statt hat.

5tens. Die auf dem Fürstenthume Aschaffenburg speziell hypothezirten Staatsschulden gehen an die Krone Baiern über.

6tens. Die Krone Baiern übernimmt jene Staatsbeamten, welche zur innern Verwaltung des Fürstenthums Aschaffenburg gehören, in soweit diese Beamte in Königl. Baier. Staatsdiensten verbleiben wollen, so wie die von der innern Verwaltung des Fürstenthums herrührenden Pensionen.

1814

7tens. Denjenigen Individuen, welche aus dem Fürstenthum Aschaffenburg auswandern wollen, sind für sie selbst und für ihre Familien sechs Jahre zu Veräusserung ihrer Güter und Fahrnisse eingeraumet; sie können während dieser Zeit den dafür gelösten Betrag ohne Abzug in das Ausland abführen.

8tens. Se. K. K. Majest. haben die Verbindlichkeit übernommen, vom 3ten Juni 1814 an gerechnet, binnen Jahresfrist die aus dem Fürstenthum Aschaffenburg gebürtigen noch in Allerhöchst ihrem Dienst stehenden Militair-Individuen in ihre Heimath zu entlassen. Jedoch soll es auch Offizieren und Soldaten frei stehen, in Kaiserl. K. Diensten zu verbleiben, und sie sollen deswegen weder in Hinsicht ihres Vermögens noch ihrer im Lande bleibenden Familien einen Schaden oder Nachtheil erleiden.

Ueber alles dieses, was nach dem vorstehenden Inhalte verhandelt und von beiden Theilen anerkannt worden, ist das gegenwärtige Protokoll in fünf Exemplarien gefertigt, und von den wechselseitigen Herrn Commissarien unterzeichnet worden. Geschehen Aschaffenburg im Schlosse den 26ten Juni 1814.

Fürst von Wrede,
Freiherr von HÜGEL,
Königl. Baier. Uebernahms- Kaiserl. Oestr. Uebergabs-
Commissaire.

Commissaire.

36.

Protocole séparé d'une conférence tenue par les Plénipotentiaires de l'Autriche, de Russie, de la Grande-Bretagne et de Prusse, à Vienne le 22. Septembre 1814.

(La France telle qu'on l'a faite, par M. Kératry. Paris. 2de édit. 1821. p. 184-187.)

La discussion s'est établie sur la pièce relative aux formes du Congrès, qui doit être remise aux Plénipotentiaires de France et d'Espagne; les ministres réunis l'ont approuvée, après y avoir fait quelques changemens.

Ils ont même observé, à la lecture de cette pièce 1814 que c'est uniquement pour ne point donner ombrage, et ne point choquer la cour de France, qu'ils n'ont pas donné tous les développemens nécessaires à l'article 3, qui parle de l'initiative que les quatre cabinets devront prendre. Il leur a paru, doublement par cette raison, nécessaire de fixer d'une manière bien précise entre eux, le mode de discussion qu'ils veulent établir à cet égard, et la différence entre la délibération des quatre 1) et celle des six 2) Puissances, et ils ont arrêté pour cet effet,

10. Que les quatre Puissances seules peuvent convenir entre elles sur la distribution des pouvoirs 3) devenus disponibles par la dernière guerre et la paix de Paris, mais que les deux autres doivent être admises après, pour énoncer leurs avis et faire, si elles le jugent à propos, leurs objections, qui seront pour lors discutées avec elles;

20. Que, pour ne pas s'écarter de cette ligne, les Plénipotentiaires des quatre puissances n'entreront en conférence avec les deux autres sur cet objet, qu'à mesure qu'ils auront terminé entièrement, et jusqu'à un parfait accord entre eux, chacun des trois points de la distribution territoriale du duché de Varsovie, de l'Allemagne, et de l'Italie.

3o. Que, pour se ménager tout le temps nécessaire ponr ces discussions préalables, ces Plénipotentiaires tâcheront de s'occuper, en attendant l'ouverture du Congrès avec les deux autres, des questions d'une autre nature, où tous les six ont le plein droit d'entrer comme partie principale dans la discussion.

Ces trois principes ont été motivés, durant la conférence de la manière suivante.

La disposition sur les provinces conquises appartient, par sa nature même, aux Puissances dont les efforts en ont fait la conquête. Ce principe a été consacré par le traité de Paris lui-même et la cour de

Auf

1) Oestreich, Russland, Grossbritannien, Preussen.
2) Frankreich, Spanien und die vier vorhin genannten.
Schweden und Portugal, die am Ende ebenfalls zur
Unterzeichnung der Schluss - Acte des Congresses zugelassen
wurden, ward hier noch nicht Rücksicht genommen.

3) Wird heissen müssen: pays oder provinces. Das letzte Wort
wird unten gebraucht, und weiter steht territoires.

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1814 France y a préalablement consenti; car l'article 1er secret du traité de Paris dit, de la manière la plus précise,,, que la disposition à faire des territoires sera ,,réglée au Congrès sur les bases arrêtées par les Puissances alliées entre elles." Les termes ,, arrêtées" et ,,arrétées entre elles", expriment clairement qu'il ne s'agit point ici ni de simples dispositions, ni de discussion ou la France prendrait part. Il n'est pas dit non plus où et comment ces bases doivent être arrêtées, et ce serait une interprétation entièrement arbitraire et injuste, si l'on voulait soutenir qu'on n'avait entendu par là que le contenu du traité déjà existant entre les alliées.

Mais la France ayant passée sous un Gouvernement légitime, les quatre Puissances alliées n'entendent pas vouloir éloigner ni elle, ni l'Espagne, de toute discussion sur la distribution des territoires, en autant que ces Puissances y ont un intérêt particulier, ou bien qu'elle regarde l'intérêt de toute l'Europe, ainsi qu'elles en auraient éloigné la France, si la paix avait été conclue avec Napoléon.

Ainsi, des trois nuances qu'on aurait pu établir à l'égard de ce point, de n'y être point admis du tout, de n'y être admis que lorsque les autres parties sont déjà d'accord entre elles, de reconnaître d'avance tout ce que les autres arrètairent la seconde est evidemment celle à laquelle la France a droit de prétendre, mais à laquelle elle doit se borner.

II y aurait d'ailleurs un inconvénient extrême à en agir autrement. Si la France n'est admise que lors-que les quatre Puissances sont déjà d'accord entre elles, elle n'en fera pas moins toutes les objections qu'elle croira convenable pour sa propre sûrreté et pour l'intérêt général de l'Europe; mais elle n'en fera pas d'autres. Si elle assiste à la première discussion, elle prendra parti pour ou contre chaque question, qu'elle soit liée à ses propres intérêts ou non; elle favorisera ou contrariera tel ou tel Prince d'après des vues particulières, et les petits Princes d'Allemagne seront invités par là à recommencer tout ce manège d'intrigues et de cabales qui, en grande partie, a causé le malheur des dernières années.

C'est pourquoi il est de la dernière importance de

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