Noologie ou philosophie de l'intelligence humaine, Volume 1A. Durand, 1862 |
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Common terms and phrases
acte de conscience alléloleptique angles bilité carac causalité cause cept cervelet Châteaubriand Cicéron circonstances cœur commensurabilité compose conceptualisation Condillac conditions connaissance conscience réflexe constitution création détermination discours distinction diversités effets éléments encéphalique entr'elles entr'eux espèce esthétique euristique excitations exemple existence expressions extérieur externes fluide formes de l'espace général glande pinéale graphique horologie intel intellectuel interne jusques l'action l'argument l'autre l'effet énileptique l'esthétique l'excitation l'existence l'expression l'extériorité l'humanité l'imagination l'intelligence l'intérieur subjectif l'objet l'organisme l'ouïe l'un l'unité l'usage langue lumière manière matière matière plastique ment mesure métonymie moelle allongée moelle épinière monde moral motilité mouvement moyen nature nombre noologie nootropie numérique objets opérations organes passé pensée perception personne phénomène philosophe physiologique physique possologie principe produit puissance qualité objective qualité spécifique quantité quelconque raison rapport réalité relations remarquer représentation science sens sensibilité sentiment serait seulement signifier sion sourd-muet sujet incomplet surface tation tence tion traits triangle variétés verbe vérité vocaux volition volonté
Popular passages
Page 156 - L'ombre croissait, et déjà, dans le crépuscule, mes regards ne distinguaient plus que les fantômes blanchâtres des colonnes et des murs... Ces lieux solitaires, cette soirée paisible, .cette scène majestueuse, imprimèrent à mon esprit un recueillement religieux. L'aspect d'une grande cité déserte, la mémoire des temps passés, la comparaison de l'état présent, tout éleva mon cœur à de hautes pensées. Je m'assis sur le tronc d'une colonne; et là, le coude appuyé sur le genou, la...
Page 156 - Le soleil, dit-il, venait de se coucher; un bandeau i» rougeâtre marquait encore sa trace à l'horizon lointain » des monts de la Syrie: la pleine lune, à l'orient, s'élevait » sur un fond bleuâtre, aux planes rives de l'Euphrate; le » ciel était pur, l'air calme et serein ; l'éclat mourant du » jour tempérait l'horreur des ténèbres ; la fraîcheur nais...
Page 251 - Alors on est contraint de faire un affût bien couvert au pied de l'arbre sur lequel est le nid, et un homme se place dans l'affût pour attendre le retour de la couveuse ; mais il attend en vain, si la pie qu'il veut surprendre a quelquefois été manquée en pareil cas. Elle sait que la foudre va sortir de cet antre où elle a vu entrer un homme. Pendant que la tendresse maternelle lui tient la vue attachée sur son nid, la frayeur l'en éloigne jusqu'à ce que la nuit puisse la dérober au
Page 479 - Et vous, heureux Romains! quel triomphe pour vous. Si vous saviez ma honte, et qu'un avis fidèle De mes lâches combats vous portât la nouvelle! Quoi! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su par une longue et pénible industrie Des plus mortels venins prévenir la furie. Ah! qu'il eût mieux valu...
Page 153 - L'eau du torrent en reçoit des reflets tantôt d'un vert limpide, tantôt d'un bleu mat et ardoisé, comme on en voit sur les eaux de la mer. De grands ponts de marbre d'une seule arche s'élancent d'un flanc à l'autre de la montagne, au-dessus des précipices. Rien n'est si imposant que la structure et la situation de ces ponts jetés dans l'espace, et nageant dans l'air blanc et humide qui semble tomber à regret dans le ravin. La route passe d'un flanc h l'autre de la gorge sept fois dans l'espace...
Page 251 - ... des nombres. Les bêtes comptent, cela est certain ; et quoique jusqu'à présent leur arithmétique paraisse assez bornée, peut-être pourrait-on lui donner plus d'étendue. Dans les pays où l'on conserve avec soin le gibier, on fait la guerre aux pies, parce qu'elles enlèvent les œufs et détruisent l'espérance de la ponte. On remarque donc assidûment les nids de ces oiseaux destructeurs ; et, pour anéantir d'un coup la famille carnassière, on lâche de tuer la mère pendant qu'elle...
Page 156 - ... monotone et grisâtre, un vaste silence régnait sur le désert ; seulement à de longs intervalles on entendait les lugubres cris de quelques oiseaux de nuit et de quelques chacals. L'ombre croissait, et déjà dans le crépuscule mes regards ne distinguaient plus que les fantômes blanchâtres des colonnes et des murs. . . . Ces lieux solitaires, cette soirée paisible, cette scène majestueuse...
Page 251 - Pendant que la tendresse maternelle lui tient la vue attachée sur son nid, la frayeur l'en éloigne jusqu'à ce que la nuit puisse la dérober au chasseur. Pour tromper cet oiseau inquiet , on s'est avisé d'envoyer à l'affût deux hommes, dont l'un s'y plaçait et l'autre passait; mais la pie compte et se tient toujours éloignée. Le lendemain trois y vont, et elle voit encore que deux seulement se retirent. Enfin il est nécessaire que cinq ou six hommes en allant à l'affût mettent son calcul...
Page 446 - Newton plonge; il poursuit, il atteint ces grands corps Qui jusqu'à lui sans lois, sans règles, sans accords, Roulaient désordonnés sous ces voûtes profondes : De ces brillants chaos Newton a fait des mondes. Atlas de tous ces cieux qui reposent sur lui.
Page 392 - et la vie était la lumière des hommes ; et la lumière a lui « dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point comprise.