(No. CXCIII.) 25 VENTOSE an 13. THEATRE HEATRE de hauts faits et de grands souvenirs, Tout semble respirer, jusqu'au marbre, au porphyre, Tout semble l'inspirer, jusqu'à l'air qu'il respire. Ο t Source de grands talens, berceau d'hommes fameux, Et ne gagnes-tu pas ce qu'en vaine grandeur Cent Dieux, honte du ciel, et mépris de la terre, Du Dieu puissant et bon, du Dieu de vérité, Toi qui charmais mon cœur, à peine en son printemps, Avec l'univers seul désormais peux finir, Le trentième soleil à peine nous éclaire,, C'est du saint nom d'hymen revêtir l'adultère : ENIGM E. JE tais mon origine, et passe sous silence Exprès pour moi l'on établit des lois. J'ai des sœurs en grand nombre, et toutes du même âge La plus parfaite égalité Règne en notre famille, et d'un autre côté Nous différons beaucoup; car plus d'un personnage Quelques-unes de nous ont même l'avantage Qu'en triomphe chacun a pu voir maintes fois. Par ceux qui nous aiment le plus. Dans les salons dorés, et sous le toit rastique, Nous nous trouvons aussi. Point de mots superflus, Car on aurait sujet de nous mau lire, Pour savoir l'avenir, il est nombre de femmes Et vous, amis lecteurs, qui connaissez sans doute N'allez pas voir ici votre esprit en déroute. PON...... SIM.. (de Reims). LOGOGRIPHE. AVEC ma tête, on peut me voir au firmament; A., abonné. CHARADE. CORPS à double compartiment, Le premier des deux est roulant, Le second liquide et coulant, Et mon tout, bien fait, est charmant. Par un Abonné. Mots de l'Enigme, du Logogriphe et de la Charade insérés dans le dernier Numéro. Le mot de l'Enigme du dernier numéro est Domino... Celui du Logogriphe est Scène, où l'on trouve cone. Celui de la Charade est Char-ruc. Manuscrits de M. Necker, publiés par sa fille. . Un vol. in-8°, Prix: 5 fr., et 6 fr. 50 c. parla poste. A Genève, chez Paschoud, libraire, et à Paris, chez le Normant, imprimeur-libraire, rue des Prêtres Saint-Germain-l'Auxerrois, no. 42. L est toujours pénible d'avoir à entretenir le public d'un ouvrage dans lequel la fille de M. Necker est pour quelque chose. Madame de Staël a l'habitude de beaucoup parler d'elle en écrivant; elle aime à narrer ses pensées, à entrer dans le détail de ses opinions; elle oublie rarement de se plaindre des méchans et des ingrais dans les rapports qu'ils ont eus avec elle; son père, sa mère, et aujourd'hui ses enfans et son oncle fournissent la matière de ses écrits; et cependant madame de Staël trouve mauvais qu'en rendant compte des ouvrages qu'elle publie, on parle d'elle et de sa famille. Il faut être juste pourtant. De quoi le critique peut-il s'occuper en analysant un livre, si ce n'est des sujets qu'il contient? Se bornera-t-il à examiner le style? Mais madame de Staël regarde les observations de goût comme des satires personnelles, et trouve plus simple de multiplier idéalement le nombre de ses ennemis. que de reconnaitre les défauts de sa manière; que faire? Lorsqu'il paraît un ouvrage fraichement arrivé de Copet, pour plaire à l'auteur, faut-il. nécessairement ajouter de nouveaux éloges aux nombreux éloges que contient toujours le volume? Cela serait difficile, mème pour les amis; et je saisirai l'occasion d'en fournir la preuve à madamede Staël. Dans un journal philosophique, un de ses admirateurs a rendu compte des Manuscris de |