CHRONIQUE

DE LA VILLE

DE BAYONNE,

PAR

UN BAYONNAIS.

Qu'un autre aime après moi cet asile que j'aime,
« Et soit heureux aux lieux où je le fus moi-même. »
DELILLE, poème de l'Imagination.

BAYONNE,

De l'Imprimerie de DUHART-FAUVET.

1827.

RECUEILS ET OUVRAGES,

MANUSCRITS OU IMPRIMÉS,

CONCERNANT LA VILLE DE BAYONNE,

Où l'on a puisé la plus grande partie des matériaux de cette Chronique.

1.o

Le Livre d'Or, ou registre des actes du chapitre, ainsi appelé parce qu'il était couvert d'une riche dorure. On n'a pu consulter l'original, que l'on croit perdu; mais le manuscrit de VEILLET, qui contient les fragmens les plus importans, le fait peu regretter. Il finit en 1310.

2.o OYHENART, Notitiae utriusque Vasconiæ, &c.

3.o MARCA, Histoire de Béarn.

4.° Fœdera, conventiones, litteræ, &c., de RYMER.

5. Catalogue des rôles gascons, et français, &c., par TH. CARte.

normands

6.o Les Registres de la ville. La série ne commence que vers l'année 1550, mais il existe en outre des registres de comptes antérieurs

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et plusieurs manuscrits contenant la copie d'un grand nombre d'actes et de faits du moyen âge.

7.° Chronique de M. COMPAIGNE, avocat au présidial de Dax. Il y a de très bonnes recherches et de l'exactitude dans cette compilation. Son dernier article est de 1660.

8.o Manuscrit faisant partie des papiers de M. LESSEPS, ancien secrétaire du corps de ville. Quoique principalement consacré à l'histoire ecclésiastique de la ville, cet ouvrage, qu'on attribue au chanoine VEILLET, contient les renseignemens les plus précieux sur toutes les autres parties jusqu'à la fin du règne de Louis XIV. Il est fàcheux que M. VEILLET, homme instruit et judicieux, n'ait pas eu le temps de mettre ses matériaux complètement en ordre.

9.o Mémoire sur Bayonne, le Labourd et le Saint-Esprit, attribué à M. LESPÉS DE HUREAUX, lieutenant général au sénéchal de Bayonne. C'est un tableau fort curieux de Bayonne en 1718. La partie historique n'y est traitée qu'accessoirement.

10.o Essais historiques sur la ville de Bayonne, par MASEIN, imprimés en 1792. On n'a pu tirer que bien peu de secours de cet ouvrage indigeste. L'auteur a grossi son livre de faits étrangers à son sujet; et il y a joint, sans