rencontre de vache d'azur; aux 2 et 3 d'azur, à trois léopards d'or, l'un sur l'autre.

DE MARC DE TRIPOLY DE PANISSE, en Provence, famille qui remonte à Pierre Marc, père de deux fils, Louis et Guillaume Marc, anoblis tous deux, moyen→ nant finances, par le roi Louis XII, du mois de septembre 1510. Le premier a formé la branche de Marc de Tripoly-Panisse, et le second, celle de Marc de Châteauneuf. Le nom de Panisse provient de l'alliance contractée, en 1641, par Marc Antoine de Marc de Tripoly; mais ce dernier nom de Tripoly, n'est, dans cette famille, qu'en vertu d'une prétention qu'elle a eue d'être du nom de Tripoly, et substitué à celui de Marc, ce qui eût détourné l'application des lettres de noblesse; mais cette prétention et les titres que l'on a produits à l'appui, sont sans aucun fondement. Dazur, à trois diamants de forme triangulaire d'argent, les pointes en haut, 2 et 1; surmontés d'une étoile à six rais d'or.

MARCHAND, seigneurs de la Châtelaine et de Baunans, en Franche-Comté. Enguerrand Marchand vivait en 1479.

Philippe Marchand, Ier. du nom, écuyer, receveurgénéral des domaines et confiscations au comté de Bourgogne, vivait en 1555; il avait pour épouse Danielle Mouchet, et pour fils, Philippe Marchand, Ile. du nom, écuyer, sieur de la Châtelaine, gentilhomme de la maison de l'archiduc Albert d'Autriche. D'or, à trois têtes de paon d'azur.

DE LA MARCHE. Voyez GUÉRIN.

DE MARCHES, en Gascogne. Noble Théodose de Marches, écuyer, seigneur de la Saigne, fut père de noble Jacques de Marches, écuyer, seigneur de la Saigne, capitaine d'une compagnie de cent hommes d'armes; lequel fut marié, au mois de février 1602, à JeanneMarie le Doulx-de-Maignan. Cette famille à produit plusieurs officiers supérieurs et capitaines de cavalérie. D'argent, à deux lions de sable affrontés, et soutenant un croissant d'azur.

MARECHAL, seigneurs de la Bretonnière, en

Bretagne, famille anoblie pour services militaires, en 1465. D'argent, à trois hures de sanglier arrachées de sable.

MARESCHAL, en Dauphiné. Antoine Mareschal fut anobli, en 1613, pour services militaires par lui rendus en diverses occasions, notamment à la prise de Beaurepaire et à celle de Saint-Génis. D'argent, à trois pins de sinople, sommés d'une étoile d'or.

MARESCHAL, sieurs de la Bergerie en Champagne et à Léogane, en Amérique. Cette famille a été maintenue, par ordonnance du 16 juillet 1704, sur titres remontés à Raimond Mareschal, écuyer, époux de Jeanne du Montormentier, et père de Jacques Mareschal, marié, le 19 janvier 1535, avec Tiennette le Sain de Brousseval. D'azur, à cinq losanges d'argent, bordés de sable.

MARESCHAL. Jean Mareschal, de la ville de Sezannes, en Brie, fut anobli par le roi Charles V le 12 mai 1367, moyennant cent écus d'or.

DE MARESCHAL, sieurs de la Croix, famille du Dauphiné, qui a pour auteur François de Mareschal vivant en 1516. D'azur, à deux tours d'argent, ouvertes et ajourées de sable, sommées d'une croix d'or, et accompagnées aux deux extrémités supérieure et inférieure de deux croissants d'argent.

DES MARETS. Jean des Marets fut prévôt des marchands de Paris, l'an 1359. De gueules, à la croix ancrée d'argent.

DE MAREY, village en Bourgogne, à deux lieues et demie de Tillechâteau (par corruption, Tréchâteau): la maison de ce nom est éteinte. Elle était alliée à la famille de saint Bernard, fondateur et premier abbé de Clairvaux. De gueules, à trois écussons d'or.

DE MARGAT, seigneurs de Crecy, de Bussède, de la Brosse, etc., en Berry. Cette famille prouve et remonte sa filiation à noble homme François Margat nommé, le 25 mars 1548, par madame Marguerite de France, reine de Navarre, duchesse d'Alençon et de

Berry, à l'office de lieutenant-général au siége et ressort de Concressaut, dont il obtint les provisions du roi Henri II, le 27 juin 1549. Il eut pour fils François Margat, IIe du nom, écuyer, seigneur de la Brosse, et qualifié ainsi dans un acte du 20 septembre 1601, duquel il fut dit, dans un plaidoyer de M. l'avocat-général Servin, inséré dans un arrêt du parlement, du 7 février 1619: Qu'en son grand age l'amour de l'honneur ne vieillissait point, et qu'il avait aussi bien vécu que longuement. Les descendants de cette maison ont toujours occupé des emplois importants dans le barreau. De gueules, au chef d'argent, chargé de trois annelets de gueules.

MARIN, sieurs du Molard, du Rosier et de la Rolandière, en Dauphiné. Cette famille a pour auteur Touffain Marini, qui vint de Mont-Ferrant, pour l'établissement des verreries en cette province, sous le règne de François Ier. D'argent, à trois fasces ondées de sinople; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

DE MARISY, en Champagne. Cette famille d'ancienne bourgeoisie de Troyes, a produit, lors de la dernière recherche, depuis François de Marisy, écuyer seigneur de Ceruel, vivant en 1478, avec Isabeau de Louvemont, père de Claude de Marisy, grenetier à Troyes, en 1511. D'azur, à six macles d'or.

DE MARLIAVE, seigneurs de Pontel, de SaintLieux et de la Fenasse, en Languedoc, famille qui a été maintenue dans sa noblesse de race, par arrêt de la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, du 1er avril 1746, dans la personne de Jean-Pierre de Marliave, sieur de Pontel, capitaine au régiment de la Reine, chevalier de Saint-Louis, sur titres remontés à Gui de Marliave, marié, le 3 février 1542, avec Catherine de la Gascavie. De gueules, à deux bars adossés d'argent.

DE MARMANDE, seigneurs de Tourville et du Grand - Hameau de Rochemain, en Champagne. La filiation de cette famille remonte à Martin de Marmande, écuyer, qui fut successivement valet de cham

bre du roi Louis XIII, en 1625, huissier de la chambre de sa majesté, le 8 août 1629, et maître d'hôtel ordinaire du roi Louis XIV, par lettres du 20 décembre 1648. D'or, au chêne de sinople, posé sur une terrasse du même, mouvante de la pointe de l'écu; au lion de sable passant au pied du chêne.

MARQUET, en Dauphiné, famille qui remonte à Barthelemy Marquet, vivant en 1603. Elle a donné plusieurs officiers d'infanterie et de cavalerie. D'argent, à une plante de trois roses de gueules, tigée et feuillée de sinople, mouvante de la pointe; au chef d'azur, chargé d'un soleil naissant de l'angle dextre d'or.

MARQUET DE PEYRE, DE MONTBRETON, DE NORVINS, D'URTEBISE, famille issue de M. Marquet de Peyre, ancien fermier général. Elle compte de nos jours plusieurs personnages distingués par les emplois considérables dont ils ont été revêtus. D'argent, à la fasce d'azur, accompagnée en chef d'un croissant versé de gueules, et en pointe d'un lionceau du même.

MARQUIS, et par quelques vieux auteurs gaulois Marchis; ce qui est plus conforme aux termes de la basse latinité Marchio.

Les princes de la maison de Lorraine prenaient la qualité de ducs et de marchis de Loherrène, comme on le voit dans le codicille de Thibaut III, de l'an 1312, dans un autre acte de 1320, et dans le testament du duc Jehan Ier., de 1377.

Quoique les noms de marchis, marquis et margrave signifient ordinairement la même chose, un seigneur commandant sur la frontière, ils ont acquis avec le tems une signification bien différente.

Un margrave est un prince souverain qui jouit de toutes les prérogatives attachées à la souveraineté, et les margraves ne se trouvent que dans l'empire d'Alle

magne.

Il y a quelques marquis ou marquisats en Italie comme Final; en Espagne, comme le marquisat de Villena, possédé par le duc d'Escalona; en Piémont, comme le marquisat de Saluces; il n'y en a point en Danemarck, en Suède et en Pologne.

Enfin, le titre de marquis, en France, est une simple qualification que le souverain confère à qui il veut, sans aucun rapport à la signification primitive, et le marquisat n'est qu'une terre ainsi nommée par une patente, soit qu'on en ait été gratifié par le roi, soit qu'on en ait acheté la patente pour de l'argent.

Sous Richard, en 1385, le comte d'Oxford fut le premier qui porta le titre de marquis en Angleterre, où il était alors inusité. Un arrêt du 13 août 1663, fait défense à tous propriétaires de terres, de se qualifier baron, comte ou marquis, et d'en prendre les couronnes à leurs armes, sinon en vertu de lettres - patentes dûment enregistrées.

DE MARSANNE-FONTJULLIANE, en Dauphiné, famille qui a pour auteur Guillaume de Marsanne, vivant l'an 1376. De gueules, au lion d'or; au chef du même, chargé de trois roses de gueules.

DE LA MARTHONIE, seigneurs du Gaignon, deBruzac, de la Marthonie, etc., en Périgord et en Saintonge. Le plus ancien de cette famille est Etienne de la Marthonie, seigneur de la Marthonie, conseiller aut parlement de Bordeaux, qui vivait en 1465. Il eut pour femme Isabeau de Pompadour, et pour fils Mondot de la Marthonie, chevalier, seigneur de Saint-Jean d'Ecole, de Thiviers, de Condat, de Puiguilhem et de Milhac, premier président du parlement de Bordeaux, puis premier président du parlement de Paris en l'an 1514. Cette maison a donné plusieurs officiers supérieurs décorés; deux évêques, en 1516 et 1519, et un chevalier de l'ordre du roi en 1573. De gueules, au lion d'or, lampassé et armé de sable,

DE LA MARTINIÈRE, en Dauphiné. Guillaume de la Martinière vivait l'an 1404. De cair, à la fleur de lys d'or.

DE LA MARTINIÈRE, famille ancienne de Bretagne, connue depuis Robert de la Martinière, l'un des hommes d'armes de la compagnie de Guy, sire de Ga→ vre, qui fit montre le 22 mars 1426. D'azur, à la bande d'argent, chargée de trois fleurs de lys de gueules; au lion du même, brochant sur le tout.