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d'Autun, un de Mâcon, un de Paris, un maréchal de France, deux maréchaux de Bourgogne, six chevaliers de la Toison-d'Or, et un de l'ordre de Savoie, etc., ete De gueules, à trois quintefeuilles d'or.

VERNET, sieurs de Vermenelles, en Dauphiné, famille anoblie dans la personne de François Vernet par lettres du mois de juin 1653, vérifiées la même année, et confirmées par autres lettres du 14 mai 1667, aussi vérifiées au parlement, par arrêt du 19 novembre suivant. D'argent, à l'aigle éployée de sable; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or, mouvant de l'angle dextre du premier quartier.

DES VERNEYS, maison d'ancienne chevalerie, du Beaujolais, dont était Sibille des Verneys, mariée, vers l'an 1340, à Philippe de Mont-d'Or, chevalier, fils d'Humbert de Mont-d'Or, damoiseau, et de Guicharde de Sartines. D'hermine au chef de gueules.

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DE VERNI, seigneurs de Grandvilliers-aux-Bois de Faveroles, etc., en Picardie, famille dont la filiation est établie depuis Antoine de Verni, fer, du nom, écuyer, premier écuyer d'écurie de Charles de Bourbon, connétable de France. Cet Antoine de Verni eut pour femme Marguerite Raguet, et pour fils Jerôme de Verni, écuyer, archer des ordonnances du roi dans la compagnie de monseigneur le Dauphin, puis homme d'armes dans la compagnie de M.. Pamiral. Jerome épousa, le 4 octobre 1548, Barbe dé Pas. On trouve, au nombre de leurs descendants, deux gentilshommes ordinaires de la maison du roi, un gentilhomme ser→ vant de la reine en 1585, et plusieurs capitaines,.dont un était décoré de l'ordre royal et militaire de SaintLouis. D'azur, au lion d'argent, lampassé et armé d'or.

DU VERNOIS, en Franche-Comté, maison chevaleresque qui possédait la prévôté héréditaire d'Arbois. Elle est connue par filiation depuis Hubert du Vernois, seigneur dudit lieu, vivant en 1274, et s'est éteinte au dix-septième siècle. D'or, émanche d'argent de deux pièces.

DE VERNOSC. Voyez DE GESTES.

VERON DE FARAINCOURT. Cette famillle a été maintenue par lettres-patentes du roi, au mois de mars 1722, dans la possession de la noblesse qui avait été accordée à Nicolas Véron, par lettres de l'empereur Charles-Quint, du 7 juin 1540. D'azur, à trois vérons d'argent, mirailles de gueules.

DE VERSEILLES. Voyez GUYOT.

DE VERTAMY, famille originaire de la province d'Auvergne, maintenue par M. de Fortia, intendant, en 1666, sur une production de titres depuis l'an 1504. D'azur, au chevron d'argent, entravaillé dans trois fasces

du même.

DE VERTEILLAC. Voyez LA BROUSSE.

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DE. VÉTERIS, seigneurs du Revest, de Puimichel, en Provence, famille originaire de la ville d'Aix, qui remonte sa filiation à Henri de Véteris, assesseur de la' même ville en 1537. Il fit hommage au roi, les 17 et 20 mars 1556, de la moitié de sa terre de Puimichel et des trois quarts de celle du Revest. Jean-François de Véteris, page du roi, puis capitaine de dragons, fut beaucoup aimé du dauphin, qui le gratifia d'une pension de quatre cents écus. Cette famille a contracté de belles, alliances, et a donné des seconds consuls & Aix, des capitaines de cavalerie, etc. D'azur, à six étoiles d'or,

DE VEYNES, seigneurs de Veynes, de Cheyssiliane, etc., en Dauphiné, maison d'origine chevaleresque, qui tire son nom de la terre de Veynes, près de Gap. Guigues de Veynes, qui possédait cette terre, en rendit hommage, en 1253, au dauphin Guigues XII. Cette famille prouve une filiation suivie depuis Raymond de Veynes, dont le fils Guillaume de Veynes, qualifié chevalier dans différents actes, épousa Catherine de Roux, dame de Cheyssiliane, et fit, l'an 1413, hommage de cette terre, entrée dans cette famille par ce mariage. Cette maison a donné plusieurs officiers distingués, la plupart morts au service. De gueules, à trois bandes d'or.

VIALART D'ORVILLIERS, famille anoblie par les charges de la magistrature. Elle a pour auteur Pons

Vialart, juge de la ville d'Issoire, en Auvergne, père de Jean Vialart, avocat au parlement de Paris, pourvu d'une charge de président à mortier au parlement de Rouen, le 22 octobre 1540. Il avait épousé, 1°. Marie Seguier, fille de Blaise Seguier, et de Catherine Chenart; 2o. Jeanne Poncet, fille de Jean Poncet, con→ seiller au châtelet, avec laquelle il a continué la posté rité, n'ayant eu qu'une fille de son premier lit. Michel Vialart, son fils, seigneur de Sivry et de Herse, fut conservateur des priviléges royaux de Paris. Il fut élu échevin de la même ville en 1547. Il épousa Lamberte Hotman, fille de Jean Hotman, et de Thomasse le Lorrain, dont il eut trois fils et deux filles. Cette famille a donné des maîtres des requêtes, des présidents en diverses cours, et des officiers supérieurs dans les armées, un évêque d'Avranches, et un évêque de Châlons, pair de France. D'azur, au sautoir d'or, cantonné de quatre croisettes potencées du même.

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VIALETTES D'AIGNAN, famille originaire de Rouergue, établie à Montauban, dès avant l'an 1560, et dont le chef a été maintenu dans sa noblesse ordonnance royale du 3 décembre 1814, et lettrespatentes du 19 février 1816, 'registrées à la cour royale de Toulouse, le 11 juin de la même année. De gueules, à la montagne d'or, accompagnée en chef de deux violettes au naturel; au chef d'argent, chargé d'une émanche de trois pièces du champ, mouvante de la partie supérieure.

VIART, seigneurs de Pimelle, sieurs de la Coudraye, de la Mothe-d'Usseau, des Francs, de Quémigny, etc., famille d'origine chevaleresque, sortie du Blésois, et établie en Poitou, en Bourgogne, en Champagne et à Etampes, dont la filiation remonte à Jean Viart, écuyer de Charles, duc d'Orléans. Il eut pour femme Jeanne Sibille; servait, en l'an 1413, avec huit écuyers à sa suite, dans la compagnie d'hommes d'armes du seigneur de Rambures, et avait pour fils Guillaume Viart, Ier. du nom, écuyer, seigneur de Villebazin, époux de Jeanne le Roux. On compte parmi les descendants de cette famille, deux baillis de Blois, un gouverneur des ville et château de Mirebeau, qui, assisté seulement de ses fils et des habitants de cette

ville, l'avait courageusement défendue, en 1636, contre l'armée de l'empereur, forte de plus de quarante millé hommes. On y compte encore plusieurs autres officiers décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et un gouverneur pour le roi des salines de Lorraine. D'or, au phénix au naturel, sur son immortalité de gueules; au chef d'azur, chargé de trois coquilles d'ar gent.

VIART, et, selon Richier, WIART, comtes et barons de Viart, en Lorraine, famille qui a formé deux branches: 1°. les seigneurs de Tronville; 2°. et les seigneurs de Pont-sur-Saulx. Elle remonte son origine à Claude Viart, licencié ès-lois, avocat au bailliage de Bar, anobli par lettres de Christine de Danemarck, duchesse douairière de Lorraine, et Nicolas de Lorraine, évêque de Metz, tuteur de Charles III, du 8 novembre 1545, en récompense des services qu'il avait rendus à l'état en différentes commissions, dont il avait été chargé. Ces deux branches ont produit des gentilshommes ordinaires de S. A. R. le duc de Lorraine, un lieutenant-général de cavalerie au service de sa majesté. impériale, plusieurs officiers supérieurs et autres. D'azur, à trois croix potencées d'or; au chef d'ar gent.

DE VIAS, en Provence, famille originaire de la province de Chablais, dans les états du duc de Savoie, oùMichel Vias, son auteur, épousa Huguette de Seissel sœur de Claude de Seissel, des barons d'Aix, en Savoie, abbé de Saint-Pons, près Nice, puis évêque de Marseille, et enfin archevêque de Turin. Jean-Baptiste Vias, son fils, surnommé de Vercellone, rendit des services importants au roi Louis XII. Il fut père de Bertrand de Vias, assesseur de la ville de Marseille, en 1557; il assista aux états d'Orléans, en 1562, et laissa Jacques, Jean-Baptiste et Pierre de Vias: ces deux derniers n'eurent point d'enfants; Jacques fut conseiller et maître des requêtes de la reine Catherine de Médicis en 1585. La même année, Henri III le pourvut de la charge de consul français à Alger; Henri IV le confirma dans cette charge en 1610. Honoré de Vias, l'un de ses descendants, fut assesseur de Marseille en

1614; il assista aux états-généraux du royaume de la même année, fut également consul de France à Alger, en 1624, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, enfin conseiller d'état en 1647. Il a fait plusieurs beaux ouvrages en vers latins, qui lui ont acquis la réputation d'un des plus grands poetes de son siècle. 11 est mort sans enfants mâles; Antoine de Vias, son frère continua la posterité. Cette famille a contracté de belles alliances, et a donné des conseillers d'état, des consuls de France, etc. De gueules, à une croix doublement potencée d'argent; au chef d'or, chargé de trois coquilles de sable.

VICOMTE, subst. masc. Vice-comes, signifie en général, celui qui tient la place du comte, quasi vice comitis, seu vicem comitis gerens.

Quoique le titre de comte fut usité chez les Romains, et que quelques auteurs comparent les vicomtes à ces commissaires ou députés que, chez les Romains, on appelait legati pro consulum, il est certain néanmoins que l'on n'y connaissait point le titre de vicomte, lequel n'a commencé à être usité qu'en France.

Les comtes des provinces avaient sous eux les comtes des villes; par exemple, le comte de Champagne avait pour ses pairs, les comtes de Joigny, de Rethel, de Brienne, de Portien, de Grandpré de Roucy, et Braine; quelques-uns y ajoutent Vertus. Ces comtes des villes n'étaient point qualifiés de vicomtes.

Il y avait cependant certaines provinces où le comte avait sous lui, soit dans sa capitale, soit dans les principales villes de son gouvernement, des vicomtes au lieu de comtes particuliers, comme le comte de Poitiers ; ce comté étant composé de quatre vicomtés, qui étaient Chatellerault, Thouars, Rochechouart et Brosse.

Il y avait encore beaucoup de seigneuries qui avaient le titre de vicomtés, et principalement en Languedoc, en Guienne et ailleurs.

Les comtes qui avaient le gouvernement des villes, étant chargés tout à-la-fois du commandement des armées et de l'administration de la justice, et étant, par leur état, beaucoup plus versés dans l'art militaire que dans la connaissance des lettres et des lois, se déchargeaient des menues affaires de la justice sur des vi

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