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Rochefort, du Breuil, de Suilly, etc., secrétaire du roi en 1464, maire de la ville de Poitiers, et greffier du grand conseil, a donné un grand aumonier de France sous le roi François Ier, des gentilshommes de nos rois, et plusieurs officiers supérieurs, chevaliers de Saint Louis. D'argent, à trois croisettes ancrées de sable.

MOULLART DE VILMAREST, barons de Torsy, seigneurs de Vilmarest, etc., en Picardie. Cette fa mille est connue dès avant l'an 1389, mais elle ne prouve sa filiation par titres que depuis Barthelemy Moullart, écuyer, seigneur de Beaumanoir, vivant avant l'an 1455, lequel eut pour fils Laurent Moullart, écuyer, sieur de Beaumanoir, marié à demoiselle Nicolle Thierry, le 24 juin 1479. Elle a produit des officiers qui ont servi avec distinction. D'or, au lion de vair, lampassé et armé de gueules.

DE MULINEN, en français de Mellune, une des plus anciennes familles de chevalerie de la Suisse, qui a été jusqu'à la révolution de 1798 une des six maisons qui avaient, avec celles d'Erlach, de Diesbach, de Watteville, de Boustetten et de Luternau, le droit de préséance dans le sénat de la république de Berne. Elle descend d'un seigneur de la Rhétie, qui a été la souche des comtes de Waudelbourg et Raperville, et des seigneurs de la haute Marche, près du lac de Walenstadt, dont le château de Mulinen était la résidence. Un de leurs descendants bâtit un second château de leur nom, en Argovie, non loin de celui de Habsbourg. Les Mulinen, des plus anciens vassaux des princes de ce dernier nom, se distinguèrent pendant plusieurs siècles par leur dévouement à l'auguste maison à laquelle ils avaient même l'honneur d'appartenir par des liens de parenté, et qui, de son côté, les combla de ses faveurs. Lorsque après le concile de Constance, l'Argovie, leur patrie, passa sous la domination des Suisses, une branche fut aggrégée au patriciat de Berne et s'y fixa. Elle a donné dès-lors à cette république, de vaillants guerriers et une longue succession de magistrats distingués. Trois Mulinen ont été envoyés extraordinaires de la confédération

suisse près des rois de France François Ier, Henri III et Louis XVIII. Cette famille a produit un vice-chancelier du Saint-Empire, un évêque, des chanoines dans plusieurs hauts chapitres d'Allemagne, des chevaliers de l'ordre Teutonique, de Saint-Jean de Jérusalem et de l'écu de Saint-Georges. Elle remonte par actes à l'an 1150, et prouve de même sa filiation depuis Pierre, · avoyer de Brouk, en 1273, qui porta la bannière de Habsbourg dans les guerres de l'empereur Rodolphe Ier, et périt en la défendant. Cette maison n'a jamais été nombreuse; elle ne subsiste plus que dans la personne du comte Rodolfe de Mulinen, aujourd'hui ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Wurtemberg, à la cour de Baden, et dans celle de son cousin, le comte Frédéric, avoyer de Berne, chevalier grand'croix de l'Aigle-Rouge de Prusse, les fils et le petit-fils de celui-ci.

Une branche de cette maison suivit, dans le douzième siècle, les comtes de Habsbourg, dans leur landgraviat d'Alsace, et y bâtit le château de Mulin-heim; c'est d'elle que la célèbre maison de Mulenheim de Strasbourg dérive son origine; elle est établie aujourd'hui dans l'Ortenau.

Les Mulinen restés en Suisse portent pour armes : D'or, à la roue de moulin de sable. Cimier la même roue d'or. Supports: deux cygnes. Devise: Pura me movent. Par concession de la maison d'Autriche, et en mémoire des services rendus par leurs ancêtres, ils ont le droit de croiser deux bannières aux armes de Habsbourg derrière leur écu.

DE MURAT. Voyez LESTANG.

DE MURINAIS. Voyez AUBERJON.

MUSNIER (LE ou DE), comtes de la Converserie et d'Espinefort, en Boulonnais, maison ancienne, originaire de Bretagne, où elle est connue depuis le milieu du treizième siècle, répandue successivement en Brie et en Picardie. Elle a donné nombre de capitaines et d'officiers supérieurs décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. De sinople, au lion d'or; au chef d'argent, chargé de trois mouchetures de sable.

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MUSNIER. Guillaume Musnier, époux de N.... de la Forest, soeur de Pierre de la Forest, chancelier de France, fut anobli au mois de décembre 1352.

DE MUSSET, seigneurs de Pray et de la Thoise, de la Bonnaventure, de Pathay, marquis de Cogners, par érection de 1651, maison d'ancienne chevalerie de la Beauce et du Vendômois, où elle tenait un rang distingué dès les douzième, treizième et quatorzième siècles. Elle établit sa filiation depuis Simon de Musset, seigneur de la Maisonfort, de l'Etang et de la Courtoisie, conseiller du duc d'Orléans et de Milan maître en la chambre des comptes de ce prince, et lieutenant-général du gouverneur et bailli de Blois en 1461. Cette maison a donné des gentilshommes ordinaires de nos rois, un officier général, et plus de vingt officiers supérieurs et capitaines décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. D'azur, à l'épervier d'or, chaperonné, longé et perché de gueules.

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DE LA MYRE, maison d'ancienne chevalerie, origi naire de Guienne, qui, dès l'an 1031, tenait un rang distingué parmi les plus considérables de cette province, du Languedoc et du Quercy. On trouve des sujets isolés de ce nom en 1031, 1160, 1171, 1189 et 1226; mais la filiation est prouvée par titres depuis Pierre de la Myre, chevalier, vivant en 1271. Depuis cette époque, elle n'a cessé de suivre les armes. Elle a donné un capitaine de cinq cents hommes de pied gascons, qui suivit Charles VIII en Italie, et se signala à la bataille de Fornoue, ainsi que son fils, qui en commandait alors cinquante, et depuis cent; des gouverneurs de places, un maréchal de camp, et nombre d'officiers de tous grades, chevaliers de l'ordre royal et militaire de SaintLouis. Elle s'est divisée en plusieurs branches : 1o. les seigneurs de la Motte-Séguier, de Douazac et de Montbrison, éteints en 1765; 2°. les barons d'Hangest, seigneurs châtelains d'Ávenescourt, comtes et vicomtes de la Myre; 3°. les comtes de la Myre-Mory, dont est issu M. l'évêque du Mans; 4°. les vicomtes de la MyreMory.

Cette maison a joui des honneurs de la cour le 21 juin

1782, en vertu de preuves faites au cabinet des ordres du roi. Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur, à trois aiglettes au vol abaissé d'or, becquées, membrées et diadémées de gueules, aux 2 et 3 d'or, à la bande de gueules, accompagnée en chef de trois merlettes de sable, et en pointe de deux tourteaux d'azur.

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N.

NAJAC, ville de Rouergue, sur la rive gauche de l'Aveiron, à trois lieues de Villefranche, a donné son nom à une maison d'ancienne chevalerie qui florissait dès le onzième siècle. Pierre de Najac souscrivit un acte d'acquisition faite en Albigeois par Bernard Aton, vicomte de Beziers, vers l'an 1109. Gausbert de Najac vivait en 1152 et 1162; Guillaume-Bernard de Najac, en 1208. On trouve Nicolas de Najac, capitoul de Toulouse en 1390, 1418 et 1425, et un Hugues de Najac. qui remplit la même charge en 1412, 1420, 1425 et 1428. Ces deux personnages furent anoblis par lettrespatentes du mois de mai 1416, et paraissent être les ve ritables auteurs de la famille qui fait l'objet de cet article. Elle subsistait en quatre branches avant la révolution : 1o. les seigneurs de Polhan, 2o. les seigneurs d'Elpy; 3°. les seigneurs de la Bruguière et de Bournazel; 4°. les seigneurs de Saint-Sauveur. D'azur, au château à trois tours d'argent, celle du milieu supérieure, maçonné de sable, et sommé d'une aigle éployée du même émail.

DE NAJAC. Voyez GINESTE.

NAM, hameau en Franche-Comté, au bailliage d'Ornans, a donné son nom à une très-ancienne et très-illustre maison de chevalerie, éteinte depuis plusieurs siècles. Jean de Nam, chevalier, mourut en 1340. Jean de Nam, archevêque de Vienne, transféré à Paris, mourut en 1427. De gueules, à la bande d'or, accostée de deux cotices du même.

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NANCY.

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Liste des Gentilshommes convoqués à l'assemblée du bailliage de Nancy, pour l'élection des Députés aux EtatsGeneraux en 1789.

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Baudinet de Courcelles, pour le fief de Préville.
De Seichamps.

Le comte d'Ourches, pour Ourches et autres lieux.
Hames de Dommartin.

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Dé Roguier, chevalier doyen de la chambre des comptes.

Le comte de Lupcourt, pour son comté de Lupcourt. De Saint-Blaise, représenté par M. de Germiny.

De Ladoubart.

Le comte d'Hoffelize, cordon rouge.

De Magneinville père.

Harmand de Bénaménil, cheyalier conseiller du parle

ment.

D'Hame, chevalier, conseiller de la chambre des comptes.

De Rolland, avocat-général du parlement.

De Vigneron de Lozanne, pour les fiefs de Malleloy et Clévent.

Chailly de Belle-Croix.

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