Chute de l'empire: Histoire des deux restaurations jusqu'a la chute de Charles X, Volume 5Perrotin, 1851 - France |
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accusés Ary Scheffer avaient bancs Baudrillet Béfort Benjamin Constant Bonaparte Bories Bourbons cabinet capitaine captif carbonari Caron Casimir Périer Chambre Charbonnerie chef colonel comité commandant commissaires complot comte congrès conjurés conspiration constitution constitutionnel Corcelles cortès côté cour cris débats déclaration demande départ députés dernier devant discussion espagnole Ferdinand force garde garnison gauche général Berton général Foy général Gourgaud Georges de Lafayette gouvernement gouverneur Grandménil guerre hommes insurgés James-town jour journaux l'armée l'Empereur l'Espagne l'île l'ordre Lafayette Lascases lendemain libéraux liberté lieutenant Longwood lord Bathurst lord Castlereagh Louis XVIII Madrid Manuel Mathieu de Montmorency membres ment messieurs militaire ministres mois Montholon Montmorency mort n'avait Naples Napoléon nombre nombreux nouvelle officiers police politique population position pouvait premier présents président prince projet Puymaurin quitter régiment reste révolution royaliste s'était Sainte-Hélène Saumur séance session seul sir Hudson-Lowe société soldats sous-officiers souverains Thouars tion tribune troupes trouvait venait Villèle violente voix vote Woëlfeld
Popular passages
Page 253 - Nous nous félicitons, Sire, de vos relations constamment amicales avec les Puissances étrangères, dans la juste confiance qu'une paix si précieuse n'est point achetée par des sacrifices incompatibles avec l'honneur de la Nation et la dignité de la Couronne.
Page 381 - Il est donc rigoureusement vrai, ainsi que je l'ai dit, que la liberté de la presse a le caractère et l'énergie d'une institution politique; il est vrai que cette institution est la seule qui ait restitué à la société des droits contre les pouvoirs qui la régissent; il est vrai que, le jour où elle périra, ce jour-là nous retournerons à la servitude.
Page 381 - La richesse a amené le loisir; le loisir a donné les lumières; l'indépendance a fait naître le patriotisme. Les classes moyennes ont abordé les affaires publiques; elles ne se sentent coupables ni de curiosité ni de hardiesse d'esprit pour s'en occuper; elles savent que ce sont leurs affaires. Voilà notre démocratie, telle que je la vois et la conçois; oui, elle coule à pleins bords, dans ceite belle France, plus que jamais favorisée du ciel.
Page 104 - ... ceux des coupables qui, avant toute exécution ou tentative de ces complots ou de ces crimes, et avant toutes poursuites commencées, auront les premiers donné...
Page 486 - SM ne balancera pas même à vous rappeler de Madrid et à chercher ses garanties dans des dispositions plus efficaces , si ses intérêts essentiels continuent à être compromis , et s'il perd l'espoir d'une amélioration qu'il se plaît à attendre des sentimens qui ont si longtemps uni les Espagnols et les Français dans l'amour de leurs Rois et d'une sage liberté.
Page 396 - Dans le cas où l'esprit d'un journal ou écrit périodique, résultant d'une succession d'articles, serait de nature à porter atteinte à la paix publique, au respect dû à la religion de l'État ou aux autres religions légalement reconnues en France, à l'autorité du Roi, à la stabilité des institutions...
Page 382 - Un peu d'aristocratie de convention, fiction indulgente de la loi; point d'aristocratie véritable, la démocratie partout, dans l'industrie, dans la propriété, dans les lois, dans les souvenirs, dans les choses...
Page 138 - Les maisons particulières d'éducation qui auront mérité la confiance des familles tant par leur direction religieuse et morale, que par la force de leurs études, pourront, sans cesser d'appartenir à des particuliers, être converties par le conseil royal, en collèges de plein exercice, et jouiront, à ce titre, des privilèges accordés aux collèges royaux et communaux.
Page 379 - ... ou contre toute personne ayant agi dans un caractère public, quand ces faits étaient relatifs à leurs fonctions; le nouveau projet de loi ne permettait cette preuve en aucun cas. Enfin le jugement des délits commis par la voie de la presse cessait d'appartenir au jury ; la loi nouvelle le remettait aux tribunaux correctionnels, et, en appel, aux cours royales.
Page 380 - ... puissants de droits privés, vraies républiques dans la monarchie. Ces institutions, ces magistratures, ne partageaient pas, il est vrai, la souveraineté; mais elles lui opposaient partout des limites que l'honneur'défendait avec opiniâtreté.