ON TROUVE A LA MÊME LIBRAIRIE: L'ASIE, SES MOEURS, SES USAGES ET SES COSTUMES. Un magnifique volume grand in-8o, papier vélin, avec 76 gravures coloriées Le méme ouvrage, figures noires IMPRIMÉ PAR LES PRESSES MÉCANIQUES d'ad. WAHLEN ET C'. DE TOUTES LES CONNAISSANCES NÉCESSAIRES, UTILES OU AGRÉABLES DANS LA VIE SOCIALE, ET RELATIVES AVEC LA BIOGRAPHIE DES PRINCIPAUX PERSONNAGES, MORTS ET VIVANTS, DE TOUS LES PAYS, SUR LE PLAN DU CONVERSATION'S LEXICON; ENRICHI D'UN GRAND NOMBRE D'ARTICLES SUR LA BELGIQUE ET LA HOLLANDE, QUI NE SE TROUVENT DANS Par une Société de Littérateurs, de Savants et d'Artistes; AVEC 200 BELLES GRAVURES REPRÉSENTANT PLUS DE 1000 SUJETS. DE LA CONVERSATION. I une chose : c'est l'industrie de l'entrepreneur; 3o l'exécution ou la main-d'œuvre : c'est le travail de l'ouvrier. Les instruments de l'industrie sont ou naturels, ou des propriétés. Les instruments naturels sont des matières ou des forces résultantes des lois de la nature, qui se trouvent être à la disposition de quiconque veut s'en servir, et qui, entre les mains de l'industrie, concourent à la formation des produits. Tels sont la mer qui porte nos navires, le vent qui les pousse, l'élasticité de l'air, la chaleur du soleil, beaucoup de lois du monde physique, parmi lesquelles on peut citer la gravitation, qui fait descendre les poids d'une horloge; la chaleur, qui se dégage par la combustion; le magnétisme, qui dirige l'aiguille d'une boussole, etc. Les instruments dits propriétés ne livrent pas gratuitement leur concours; il faut le payer à leurs propriétaires sous le nom de loyer des terres, intérêts des capitaux, etc. Les instruments naturels, au contraire, livrant gratuitement leur concours, la portion de production qui leur est due est un profit pour les nations, profit qui tourne à l'avantage des producteurs lorsqu'ils réussissent à faire payer une utilité qui ne leur coûte rien, et à l'avantage des consommateurs lorsque la concurrence oblige les producteurs à ne pas faire payer cette utilité. Il résulte de là que les plus grands progrès de l'industrie consistent dans l'art d'employer les instruments naturels dont il ne faut pas payer le concours. Si les in INDUSTRIE. (Définition générale.) L'indus- | naissance, dans le but de créer de l'utilité dans trie est l'action des forces physiques et morales de l'homme appliquées à la production. Plusieurs auteurs se contentent de la désigner par le nom de travail, quoiqu'elle embrasse des conceptions et des combinaisons pour lesquelles l'idée de travail semble trop restreinte. On la nomme chasse ou pêche, lorsqu'elle s'occupe à recueillir les productions vivantes et non privées de la nature, sur terre, ou dans les eaux; industrie minéralogique, quand elle a pour objet les travaux d'exploitation des mines, carrières, ardoisières, tourbières, etc.; industrie agricole, quand elle s'applique principalement à provoquer l'action productive de la nature pour recueillir ses produits; industrie manufacturière, quand c'est en transformant les choses qu'elle leur crée de la valeur; industrie commerciale, quand elle leur crée de la valeur en les mettant à la portée du consommateur; industrie scientifique et des beaux-arts, lorsqu'elle n'est productive que des produits immatériels et toujours immédiatement consommés, telle est l'industrie d'un fonctionnaire public, d'un avocat, d'un médecin, d'un acteur, d'un musicien, etc. Toutes les industries se résolvent à prendre une chose dans un état, et à la rendre dans un autre état où elle a plus de valeur (en considérant le lieu où se trouve la chose, comme faisant partie de son état, de ses propriétés). Dans tous les cas, l'industrie ne peut s'exercer sans un capital, car elle ne peut s'exercer à moins que ce ne soit sur quelque chose et par le moyen de quelque chose. L'action des facultés humaines, ou l'instruments d'abord naturels, comme les terres, dustrie, quel que soit l'objet auquel elle s'applique, suppose trois opérations: 1ola connaissance des lois de la nature : c'est le fruit des occupations du savant; 2o l'application de cette con | | n'étaient pas devenus des propriétés, on serait tenté de croire que les produits seraient moins chers, puisqu'on n'aurait pas besoin de payer le loyer de ces instruments à leur propriétaire. |