« La patrie, attentive à tout ce qui s'accomplit en Orient, vous accueille avec d'autant plus d'orgueil qu'elle mesure vos efforts à la résistance opiniâtre de l'ennemi. « Je vous ai rappelés, quoique la guerre ne soit pas terminée, parce qu'il est juste de remplacer à leur tour les régiments qui ont le plus souffert. Chacun pourra ainsi aller prendre sa part de gloire, et le pays, qui entretient six cent mille soldats, a intérêt à ce qu'il y ait maintenant en France une armée nombreuse et aguerrie, prête à se porter où le besoin l'exige. << Gardez donc soigneusement les habitudes de la guerre, fortifiez-vous dans l'expérience acquise; tenez-vous prêts à répondre, s'il le faut, à mon appel; mais, en ce jour, oubliez les épreuves de la vie du soldat, remerciez Dieu de vous avoir épargnés, et marchez fièrement au milieu de vos frères d'armes et de vos concitoyens, dont les acclamations vous attendent. >> FIN DU TOME TROISIÈME. Lettre au général Changarnier (21 mai).. Message à l'Assemblée législative..... Proclamation au peuple français (13 juin). Lettre au lieutenant-colonel Edgard Ney (18 août).... 102 Discours aux exposants de l'Industrie... Allocution au président de l'Assemblée législative..... Discours de l'hôtel de ville.... 117 121 122 361 Communication relative au mariage de l'Empereur...... 357 366 Réponse à S. Ém. le cardinal Morlot et à Mgr l'Ablégat... 367 Discours au camp de Satory.... 369 |