Mémoires historiques, politiques, et militaires sur la Russie: contenant les principales révolutions de cet empire, & les guerres des Russes contre les Turcs & les Tartares, avec un supplément qui donne une idée du militaire, de la marine, du commerce, &c. de ce vaste empire, Volume 2Chez Jean-Marie Bruyset, 1772 - Russia |
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Common terms and phrases
affaires affez ainfi auffi auroit avoient avoit ayant Biron c'eft C'eſt camp campagne canons caufe ceffe cents Chetardie chofe Chotzim Cofaques Colonel Comte de Munich Confeil conféquence confidérable Cronstadt d'Infanterie derniere Dragons Duc de Courlande Ducheffe ennemis envoya eſt étoient étoit fans fe trouva feroit fervice fervir feul fieurs Finlande flotte fouvent frontieres fuiv fur le trône galeres Gardes garnifon Général Keith Général-Major Grande-Ducheffe guerre Huffards Ingrie Iwan jufqu'à Kiow l'Armée Ruffe l'artillerie l'Empereur l'Impératrice Anne laiffa Leftocq Livonie lorfque maifon Maréchal de Lafcy Maréchal de Munich mée mille hommes Miniftre Moldavie Monfieur de Keith Moſcow n'avoit Nobleffe Officiers ordre paffage paffer paix Palais d'hiver perfonnes Pierre plufieurs pofte Pologne pouvoit prames préfent prifonniers Prince Princeffe Anne Princeffe Elifabeth Pruth refte Régent Régimens réuffit riviere roubles s'étoient s'étoit ſes Sibérie Stockholm Suede Suédois Suppl Tartares troupes Turcs Ukraine vaiffeaux Valaches vouloit Wibourg Wilmanftrand
Popular passages
Page 104 - ... régent. Les deux époux , réveillés en sursaut, crièrent au secours; le duc se laissa glisser à terre pour se cacher sous le lit; Manstein se précipita sur lui, et le contint jusqu'à l'arrivée de son escorte. Comme il essayait de résister, les soldats le maltraitèrent à coups de crosse , lui mirent un mouchoir dans la bouche , lui lièrent les mains avec une écharpe, et le portèrent nu devant le corps de garde. Là, on le couvrit d'un manteau , et on le mit dans le carrosse du maréchal.
Page 104 - Manstein, à qui il demanda ce qu'il en devait faire. Il lui ordonna de la ramener dans son palais; mais le soldat, ne voulant pas s'en donner la peine, la jeta au milieu de la neige et s'en alla. Le capitaine de la garde, l'ayant trouvée dans ce pitoyable état, la releva, lui fit donner des habits et la ramena dans fon appartement.
Page 38 - ... l'ennemi à l'extrémité; les Impériaux lui accordent tout ce qu'il veut et tout ce qui peut flatter et augmenter son orgueil. J'ose vous assurer, monsieur, que si l'armée de l'empereur s'était trouvée dans la dernière extrémité , la cour de Vienne aurait certainement obtenu , avec l'assistance de l'impératrice , ma souveraine , une paix plus honorable que celle qu'elle vient de faire.
Page 191 - D'une stature haute et imposante, et d'un tempérament robuste et vigoureux, il semble être né général ; jamais aucune fatigue n'a pu le rebuter. Peu fait pour être...
Page 190 - Poli , greffier , humain , emporté tour-à-tour , rien ne lui eft plus facile que de gagner les cœurs de ceux qui ont affaire à lui ; mais fouvent un inftant après , il les traite d'une manière fi dure , qu'ils font forcés pour ainfi dire de le haïr. Dans de certaines occafions on l'a vu d'une générofité extrême , dans d'autres d'une avarice fordide. C'eft l'homme du monde qui à.
Page 190 - Munich eft un vrai contrafte de bonnes & de mauvaifes qualités. Greffier, poli, humain, emporté tour-à-tour, rien ne lui eft plus facile que de gagner les cœurs de ceux qui ont affaire à lui; mais fouvent un inftant après, il les rraite d'une maniere ft dure qu'ils font forcés, pour ainfi dire, de le hair.
Page 36 - Turcs, et qu'on laisse la seconde dans un très-bon état entre leurs mains, ne leur ouvre-t-on pas toutes les portes pour entrer, toutes les fois qu'ils voudront rompre la paix, dans le Banat, la Transilvanie et les autres pays héréditaires de l'Empereur, d'où il leur sera facile de pénétrer jusqu'à Vienne? Une telle condition ne peut-être qu'extrêmement onéreuse à l'Empereur et à tout l'empire.
Page 64 - Cette irrégularité était presque générale; il n'y avait que peu de maisons, surtout dans les premières années, où tout fut dans un accord parfait; cependant peu à peu d'autres imitèrent l'exemple de ceux qui avaient du goût.
Page 37 - ... pris Belgrade et battu l'armée impériale. Enfin qu'est devenue cette alliance sacrée qui devait subsister entre les deux Cours? Du côté des Russes on prend des forteresses, du côté des impériaux on les fait démolir et on les cède aux ennemis. Les Russes acquièrent des principautés ; les impériaux rendent aux Turcs des royaumes entiers. Les Russes réduisent l'ennemi à l'extrémité ; les Impériaux lui accordent tout ce qu'il veut et tout ce qui peut flatter et augmenter son orgueil.