Journal (littéraire) de Nancy, Volume 8

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1782
 

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Popular passages

Page 96 - Déterminer par un moyen fixe, simple et à portée de tout cultivateur le moment auquel le vin en fermentation dans la cuve aura acquis toute la force et toute la qualité dont il est susceptible...
Page 324 - Du dindon rengorgé l'orgueil plus sot encore, Pourraient à nos dépens égayer ton pinceau. Là de tes deux pigeons tu verrais le tableau ; Et deux coqs amoureux, à la discorde en proie, Te feraient dire encore :
Page 258 - L'Indien parcourait leurs tribus réunies, Quand tout-à-coup, parmi ces vertes colonies, Un arbre qu'il connut dès ses plus jeunes ans Frappe ses yeux : soudain avec des cris percans II s'élance, il l'embrasse, il le baigne de larmes, Le couvre de baisers. Mille objets pleins de charmes, Ces beaux champs, ce beau ciel, qui le...
Page 254 - C'est là que, les yeux pleins de tendres rêveries, Eve à son jeune époux abandonna sa main, Et rougit comme l'aube aux portes du matin. Tout les félicitait dans toute la nature...
Page 325 - Pâles, veillaient, brûlaient, se consumaient pour Dieu. Le saint recueillement, la paisible innocence Semble encor de ces lieux habiter le silence ; La mousse de ces murs, ce dôme, cette tour, Les arcs de ce long cloître impénétrable au jour, Les degrés de l'autel usés par la prière, Ces noirs vitraux, ce sombre et profond sanctuaire Où peut-être des cœurs, en secret malheureux , A l'inflexible autel se...
Page 255 - Chefs-d'œuvre d'un grand roi, de Le Nôtre et des ans ! La hache est à vos pieds, et votre heure est venue. Ces arbres dont l'orgueil s'élançait dans la nue, Frappés dans leur racine, et balançant dans l'air Leurs superbes sommets ébranlés par le fer, Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes Sur qui leurs bras pompeux...
Page 354 - C'est une pomme infortunée, Qui d'une affreuse destinée Fit tomber sur eux le courroux. En voyant ces attraits si doux Dont les Grâces vous ont ornée, Adam l'auroit prise de vous , Et Paris...
Page 184 - Peuple hargneux , complots à prévenir , Travaux en paix, dangers en guerre, Ma foi , je crois qu'on ne s'amuse guère Quand on est roi. Roi tout de bon ; car d'un roi , pauvre hère Comme il en est, j'aime assez le métier; J'en ai tâté pendant un jour entier. Ce jour-là je fis grande chère ; Je ris , je bus , tout alla bien ; Car il est un Dieu tutélaire Par lequel on fait tout sans se douter...
Page 254 - Les arbres frémûToient,.& la rofe inclinée Verfoit tous fes parfums fur le lit d'hyménée. O bonheur ineffable ! ô fortunés époux! Heureux dans fes jardins, heureux qui...
Page 296 - D'innombrables troupeaux , au milieu des vallons , Fournissent tour-à-tour leur lait et leurs toisons ; Là se file le chanvre , ici s'ourdit la laine ; . . Plus loin , dans les' forêts , le pin , l'orme et le frêne , Roulent , du haut des monts , par la hache abattus : Sur des gouffres , ailleurs , des ponts sont suspendus : Partout au mouvement l'adresse s'associe. Ici tonne l'enclume , et là frémit la scie.

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