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aient surtout hérité de ce qu'il y cut de mauvais dans les plus beaux temps du moyen âge. Le mal qui, dans ces temps, fit ombre au réjouissant tableau du bien, persista plus que le bien lui-même. On en donne pour cause la « diminution de l'influence papale (667) et les déréglements de quelques souverains Pontifes; » on prétend que ces douloureux déréglements «agirent sur les mœurs des évêques d'une façon désastreuse (668).»

Toujours est-il que saint Vincent Ferrier a tracé des prélats de son temps le plus triste tableau. « Ils sont fiers, dit-il, courtisans, vaniteux, amis du luxe, portés à l'usure; ils mesurent leur foi à la taille des choses terrestres, et la proportionnent à leurs revenus. Peu importe le soin de leurs églises; on les voit rarement fréquenter ceux qui donnent peu; ils n'ont ni l'amour de Dieu, ni modestie; la Messe et la prédication sont leur moindre souci : leur vie entière n'est qu'un grand scandale (669). Les titulaires, après avoir obtenu leurs siéges par des moyens illégitimes, mon- 1 traient dans leur administration une conduite plus eriminelle encore, et ne faisaient absolument rien pour ramener les fidèles, par leur exemple, à une vie plus chrétienne.

Certainement, tout l'épiscopat n'était pas ainsi; car autrement, comment s'expliquer ce grand nombre d'évêques présents aux conciles généraux, dont le cri unanime était: La réforme dans l'Eglise et ses membres? Mais, il faut l'avouer, jamais on ne vit s'élever des plaintes aussi fréquentes sur la dissolution du clergé inférieur que dans les synodes du xv siècle; jamais on ne v des règlements aussi nombreux pour prévenir (670). Dans quelques localités, concubinage des clercs était parvenu tel degré d'infamie que les fidèles le daient presque comme un bien et rautie pour l'honneur des femmes En admettant qu'il y ait de l'e dans ces éternels retours sur le jet; en les attribuant au chaque concile d'atteindre grand, plus élevé; en fais noble indignation, la d n'en reste pas moins De tels exemples. fruits. Peu à des popula

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morale avec une légèreté qa: St sous des formes épouvantes conciles étaient indécis sur ies prendre pour arrêter ces déboren Les uns opinaient pour le prêtres; les autres, les vraS comme Gerson (673), trouvaien are que l'unique moyen de salut était le maintien de la loi du cé par une éducation cléricale com vocation sacerdotale (674) et cara = eiler le sens moral, de raniter a holicisme. On frappa done daaères les prêtres concubinaires esprits étaient plus d'accord pon a es désordres aux trop grandes notes ergé. Agir avec rigueur core mele ence excessive, tel était le remer eindre pour former un clerge ver Youé en place d'un sacers L érisé par le peuple. Une autre cause principale be e nous déplorons, fut le gran -cident (676). Les esprits forem sés par les plus graves dissens ire schisme. Quel était le tra

Sigue le reconnaître? Sons "Ldevait-on se ranger 15 fis presque insoluble question ar s de néfaste mémoire(677 Le m siers, non plus que les relea ent, comme autrefois, entreten. er la vie spirituelle, et de là es mas sparmi les Chrétiens.

1.nsi, on vit disparaître pen à a que et ardente piété de la pério vivifié le peuple. A la place des ngers, déjà si frivoles, on ende chansonniers. En revanche an. tion acquit des proportions elhajane nt dans les classes inférieures - uelles pullulaient les sorciers de :s (678). L'Allemagne entière

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ne saurait être méconnue, x les plus prévenus. Il n'est que si l'Eglise n'avait pas ces dans le bain salutaire de la du monachisme, elle aurait grandes pertes. Le monachisme pas à envelopper et à pénétrer éléments de l'Eglise. C'est donc là aur chercher son élément divin, là sa origine.

saints fondateurs de l'état monastique ent partager sagement leur temps entre exercice des vertus pratiques du Christiamisme et de la vie contemplative, et celui établissements religieux formés à 1. in-8, 1824.

d'abord le Discours préliminaire, a partir du § XXXII, col. 120: iminaire, en tête du IVe vol. à Col. 79 et suiv. Puis les ari ME, HISTORIQUE DE L'AUGUSTINUS; RELATION HISTORIQUE DU JANSEVULSIONISME, DU QUESNELLISME ET DU QUIÉTISME, etc.

sa lettre aux évêques d'Afrique : nis ætas a puerilibus exordiis usque al s annos per disciplinæ ecclesiastica sti currisset.

Voy. Histoire des institutions d'éducation astique, par Augustiu Theiner, trad. de l'allend, par Jean Cohen, 2 vol. in-8. 1841, tom, I, 130 ct suiv.

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C'est bien à tort qu'on a prelem in the esde prière du Rosaire (Corona Marina, Rosarium, Pralterium sanctæ Virginis avat été, après les croisades, imitée des 3.2.es; 49, ; mar elle était en usage bien au arazini. Son texte se trouve tout entier aus ten pamages de la Bible qui la composent, et il est tres-probable qu'elle fut introgate An 19 siecle par Macaire le Jeune, saint refigieux dont l'occupation unique était une prière continuelle. Il disait trois cents prieres par jour, et après chacune d'elles, jetait de son giron une des trois cents petites pierres qu'il y avait placées. Palladius raconte le même fait de l'abbé Paul dans e désert de Phermé. Ce solitaire, dit-il, pour ne jas se tromper dans les trois cents Pater qu'il répétait chaque jour, à chacune de ses prieres accomplies, laissait tomber de son giron un grain ou une petite pierre qu'il portait dans ses mains. Ces exemples furent mités en Occident. On trouve souvent, dans les livres pénitentiaires, vingt à tri ote Pater donnés comme penitence 630,. La piété, qui est inventive, imagina bientôt en Augleterre, un ceinturon de Puter noster (beltidum, id est cingulum', qui, peu a peu, devint le Rosaire en l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie, et douna au peuple, privé de livres de devo ion, un u øyen d'edification facile, efficace et app roprie a ses besoins et à sa capacité. Cette devotion prit plus d'extension encore à later dean 1960, forsqu'on eut consacre e sames a la tressamte Viere; que Pierre Dammen eut composé un Office: articulier 651, m'li répandit d'abord dans un grand nombre de couvents d'llarie, et que, dans le XI' siecle, on ajuuta, mais non encore generalement, il est vrai, a Salutation Angelique a l'Ormson Dominicate.

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in Trece de Dieu, les comtas pert, eux persecutious aires ar. Pris: assassinat, Car. la ten tance a croire au 19o gie, le voi les cor: StepG. tons a ces maux à Jus qui dura quarante-nem. relles que susciterem. taufen et tant d'autres 634, les violences t seigneurs, a rudesse r mœurs, et nous aur ees siccles réputes es aja.

Les grands personnaz: teis que saint Bernare. exprimerent souvent s a la vue de ces désorm tites, surtout le grand re VII, sentaient vive ces euoses menaçak naten 13 Jarbare. On me e sentiment rei, & v queur dans les laser. des urs, les eforts les pour refouter e desordres.

Ce sentiment, in revele d'ane facon m nouve lement les dr tices qui sy rattan. montre le caractere i

XIII. A partir da den du vi' siècle et Au moment ou, comme nous avons dil, ie Sieze apostolique ret rit să dignite et son au- a-dire la puissanes → write, avec es domes apostoques qui Occu; erent, on vit une vie nouvelle desswire du sommet te i nerarente, et se rée corps de ! Eglise: le cawire sans 'Gut

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du cœur; une note au-dessus des choses universel pour consim

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arts une foule de pieuses confréds et petits, riches et pauvres, ut âge et de tout sexe, pour bâtir r un séjour digne de lui. Ainsi, le, s'éleva la superbe basilique Dame de Chartres (656). Les nomongrégations monastiques, dont eurs appartenaient souvent aux plus élevées, n'étaient-elles pas reuve du sens profondément rel'époque? Partout on le voit se avec énergie.

elle-même, cette belle œuvre de nt pour le peuple un objet de itude, d'amour filial. Le savant la nature voyait dans les corps haute qui les animait, et cheruver en eux de mystérieux raps devoirs et les convictions reliPhomme racheté. Les instincts inimaux, les phénomènes du tal, le chant des oiseaux, les s pierres précieuses devenaient ymbole des vérités de la vie. nuit le pauvre portait les yeux il y trouvait, non plus la Voie on, mais le chemin de ses frères lle ou le sentier des bienheureux ciel.

surtout le monde si riant des evenait le symbole de la réeur et la langue muette des et des plus vifs sentiments comme pour le peuple: elles e gracieuse des apôtres, de et particulièrement de saintes la pureté angélique semblait ns la fraicheur des fleurs et ans tache. Le peuple, dans sa it aux sympathies de la terre: pas être reconnaissante, en Sociée à la religion de l'heme Noël, on se rendait dans la our annoncer aux arbres la t (Aperiatur terra et germi. Les oiseaux, les plantes, mune rencontrait sur sa route, du signe de sa foi et de ses ste empire de l'amour et de ...it la foi était le fondement

la religion chrétienne, avec e, avec ses mystères et ses s apparaît comme le centre toute action; semblable à un le fait sentir ses pulsations dernières veines du corps soppe ce siècle parfois si dur

Hist. des Croisades, tom. III, p.

ipaux saints des x1°, x11° et xin* Hist. ecclés., tom. 1, p. 773-779. e-Traus, Hist. de saint Louis, roi 1859.

lembert, Vie de sainte Elisabeth

iurea, sive historia Lombardica, optim, libror. filem recensuit, , etc., D. Græsse. Leips, et Dresd.,

et si barbare d'une atmosphère si pure, si sainte, que le Christianisme semble avoir retrouvé sa terre natale et le soleil de ses premiers jours. Car nous pourrions citer, en témoignage de cet esprit religieux, les milliers de saints (657) envoyés par l'Eglise, comme autant de héros, pour conquérir les âmes et faire triompher l'Evangile: des rois chastes et pieux, tel que Louis IX (658); des reines pures et dévouées, comme Elisabeth de Hongrie (659) ; des âmes d'élite dans tous les rangs et dans toutes les conditions; nous pourrions rappeler le pieux Manuel des Saints, que le Pape Jean XXI rédigea, avant son élévation, pour servir de trésor aux pauvres, et dont le Dominicain Jacques de Voragine (an 1298) fit, en s'aidant des tradi ions populaires, la Légende dorée (660). — (Voy. son article.)

Malheureusement le ton frivole des Minnesangers qui osent s'en prendre même à Dieu et à la sainte Vierge; l'imitation si bizarre des saturuales païennes, par lesquelles le clergé parodiait, à Noël et au nouvel an, dans la fête des Fous et de l'Ane (661), les saints mystères de l'Eglise, forment un triste contraste avec les faits consolants cités plus haut. Ces désordres soullèrent, au commencement du xir siècle, les Eglises de France et d'Allemagne, et les efforts des évêques et des conciles ne parvinrent à les faire disparaître complétement que dans le XIV siècle.

il y avait bien d'autres traces du mal à déplorer aussi bien que ces écarts dans la piété des peuples. On ne saurait, par exemple, dissimuler les désordres qui se rencontrèrent dans la vie ecclésiastique, à tous les degrés de la hiérarchie; mais à côté de ces désordres, il faut placer cette vigilance incessante des Papes et des conciles pour réprimer et châtier le mal, prenant l'initiative des formes destinées à maintenir les membres de l'Eglise dans la règle invariable des devoirs dont Notre-Seigneur Jésus-Christ est, dans sa vie, ses souffrances et sa mort, le modèle éternellement adorable. « L'histoire de toutes les réformes intérieures exécutées dans l'Eglise par l'Eglise elle-même, teile sera toujours la plus accablante condamnation de ces prétendus réformateurs qui n'ont jamais eu de prétexte légitime pour une séparation et une révolte (662). »

Sans doute encore, l'époque dont nous parlons n'a pas été plus que toute autre exempto de violences et d'injustices; « mais alors, dit un historien protestant, c'était du moins ouvertement qu'on se livrait aux unes com

1845. Cf. J.-B. Rousseau, Violettes des saints, on la Poésie et l'art dans le Catholicisme, Francf. s.-1.-M., 1835, 6 vol.

(661) Du Fresne, Glossar. ad script. med, et infim. Lat. sive Cerula Kalenda. Tillot, Mémoires pour servir à l'histoire de la fête des Fous. Laus., 1751; Dürr, Commentatio historica de episcopo puerorum. Mugunt., 1755.

(662) M. A. de Saint Chéron, Introd. au Tableau des institutions et des mœurs de l'Eglise an moyen age, par F. Hurter, tom. 1, p. 7, 5 vol. in-8, 1815.

grand que la ville était plus populeuse. Voy. les articles ARIALD (Saint), et ETIENNE IX, Pape, no 11 et IV.

Cependant, il faut dire que ce mal fut exagéré et trop généralisé. Zélateur hardi, mais parfois imprudent, Rathier de Vérone éleva, au x siècle, hautement la voix, en Italie, pour venger l'honneur du sacerdoce. « Passant, foule aux pieds ce sel affadi » telle ! fut l'épitaphe que, dans son désespoir, il composa pour lui-même en mourant. Plus sage et plus modéré, et par là même plus beureux, saint Dunstan, archevêque de Cantorbéry (Voy. son article, tom. III, col. 1741 et suiv.), réussit mieux dans ses efforts pour conserver parmi le clergé l'honneur et la pratique du célibat. Il fit plier le clergé et la puissance séculière elle-même devant sa volonté ferme et son inflexible autorité.

Le clergé commença à se relever, lorsqu'aux siècle les élections des Papes devinrent plus libres, et qu'à partir de Léon IX surtout (an 1048) des hommes de mœurs sévères, d'un zèle sincère et d'une grande sollicitude pour l'Eglise, montèrent sur le trône pontifical et cessèrent d'encourager et de justifier par leur exemple la dépravation du clergé. Alors le cardinal évêque d'Ostie, Pierre Damien et Hildebrand, depuis Grégoire VII (Voy. leurs articles), purent travailler, sans interruption et par les moyens souvent les plus extraordinaires, à relever la dignité, à maintenir la sainteté du sacerdoce, tellement méconnue alors que la peinture faite par Pierre Damien de l'immoralité du clergé parut effrayante et dangereuse au Pape Alexandre. Les succès obtenus par ces vigoureux athlètes furent confirmés et consolidés surtout par les travaux à jamais mémorables des Congrégations religieuses qui, sous tous les rapports, pendant ces trois siècles dont nous parlons, ont pris une part si grande dans l'œuvre de la régénération cléricale (639).

Dans ces temps, la vie religieuse des peuples se modela fidèlement sur celle des Pontifes romains. De là les formes bien diverses, et dépendantes des localités mêmes, qu'elle présente au îx', au x' et au xr siècle. A la fin du 1x ainsi qu'au commencement du x siècle, elle tomba de la hauteur où elle s'était élevée par les institutions que l'Eglise fit fleurir sous Charlemagne, au plus bas degré, par cela même que le chef de l'Eglise, d'où part l'impulsión, était paralysée dans son action sur le corps entier.

Au milieu du conflit des partis, le clergé sans culture, laissant le peuple sans instruction, celui-ci prit nécessairement une direction toute sensuelle. Sa religion ne fut

(639) Voy. les Vies de saint Brunon, Odon, Odilon, Romuald, Pierre Damien, etc., Dom Mabillon, Act. SS. Ord. S. Bened., sæc. v, tom. I; Hélyot. Hist. des ordres relig., édit Migne, en forme de Dictionnaire; Lorain, Essai historique sur l'Abbaye de Cluny, in-8, 1839, Dijon, etc., etc.; résumé dans Alzog, tom. II, p. 189 et suiv.

(640) On appelait ordalie, au moyen âge, les épreuves du feu, du fer chaud, de l'eau, du duel, etc.

plus, trop souvent, qu'une superstition grossière, une vénération presque païenne des saints et des reliques, un culte exagéré des images, et une confiance si complète aux ordalies (640) que ce fut en vain que les conciles s'élevèrent contre ces abus. Les grands se livraient à des actes de violence qu'aucune autorité temporelle ne pouvait modérer ni restreindre, et qui obligèrent l'Eglise à manifester sa puissance d'une manière inconnue jusqu'alors (641).

Remarquons-le aussi cette triste situation fut encore empirée par la croyance, généralement répandue en Occident, que l'an 1000 amènerait le jugement dernier et la fin du monde (642). Cette opinion eut cependant aussi quelques bons résultats, et fit, entre autres, naître un désir extrême, parmi les fidèles, d'entreprendre les pèlerinages de Rome et de la Palestine (643). Le cardinal Baronius, décrivant dans ses Annales cette dépravation générale des mœurs, met en tête de l'histoire du x siècle des observations destinées à prémunir les faibles contre le scandale de cette époque.

XII. Du reste, même durant les ténèbres et les violences du x siècle, le Saint-Esprit, toujours présent dans son Eglise, se manifestait visiblement dans de saints prêtres qui, comme Elie et Jean dans le désert, reprochaient publiquement au monde ses mauvaises passions et ses crimes, ou ramenaient les âmes dans le silence et la retraite à une vie plus pieuse et plus chrétienne. Alors apparurent en Italie ce Rathier, évêque de Vérone, dont il a été question tout à l'heure, à qui son clergé reprochait (an 974) de rendre la voie du ciel trop difficile; et Atton de Verceil, et Luitprand de Crémone; el, à côté de ces prélats, prêchant publiquement la pénitence, les silencieuses et actives Congrégations de Saint-Romuald, de SaintGualbert, de Florence; dans la Basse-Italic, Nil, le saint ermite (1003); en France, l'importante Congrégation de Cluny (depuis 910) avec ses illustres abbés, ses moines nombreux et dévoués; en Angleterre, le courageux Dunstan et ses courageux collaborateurs; en Allemagne enfin, tout une série de pieux personnages dont la moralité éprouvée, la religion ferme et éclairée consolent l'âme attristée de la perversion du siècle. Tels furent saint Brunon, archevêque de Cologne; saint Adalbéron et saint Ulrich, tous deux successivement évêques d'Augsbourg; Adélaïde, femme d'Othon I', et Mathilde femme de Henri 1"; saint Wolfgang, évêque de Ratisbonne; saint Adelbert, premier évêque de Magdebourg; saint Adel

(641) Moehler, Nouvelles doct. controv. entre les catholiques et les protestants, 1834, Mayence, p. 38191.

(642) Bien des documents de cette époque com. mencent ainsi : Appropinquante mundi termino. Et alors aussi eurent lieu la plupart des donations pour des fondations d'églises. Voy- Glaber Radulph., lib. m. cap. 4.

(645) Ibid., lib. iv, cap. 6.

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