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Conan, curé du Faouet. Le Tymen, prêtre de Plozévet. Poupon, curé de Moustoir-Tré brivan. Ph. M. Dagorne du Bot, docteur de Sorbonne, prieur commandataire du prieuré royal de Noizieres, et ancien vicairegénéral de Rennes. Le Rigoleur, prêtre. Boutier, prêtre et chanoïne de Rostrene. Mocaër, curé de Leuhan. Menguy, curé de Caurel. Le Graët; prêtre. Floyd, recteur de Plusquellec, et vicaire-général du diocèse. Jiquel, curé de Botmel; Abgralt, curé de Plusquellec. Le Noan, curé de Calauhében. Quenechdu, prêtre. Guillon, prétre. Le Morgn, prêtre. Corbel, recteur de Duault. Le Coent, cure de Burtulet. Février, recteur de Melcarhaix. Bercot, curé de Locarne. Pesron, recteur de Pestivien. Houboulic, curé de Pestivien. Corbel, prêtre. Mezniel, recteur de Carnoët. Blien, Curé. Hervé, curé du Louch. Le Baron, prêtre du haut Corlay. Tangny, curé de Corlay. L'abbé de l'Esné, chanoine de Rennes, chanoine honoraire de Quimper. Le Jac de Gourin. Castrec de Gourin. Le Moal, curé du Pont-l'abbé. Daheron, prêtre du Pont-l'abbé. G. l'abbé, curé de Quillinen en Briec. P Kbérec, prêtre de Quimperlé. Poher de Carhaix. Vergos, prêtre de Briec. David, curé de saint Gildas. F. le Garrec, prêtre du Faouët. Rion, recteur de Lababan. De la Ruffie, prêtre de Ploaré. Gloaguen, curé de Ploaré. Le Marc, curé de saint-Thomas Landerneau. Fr Maximin de Loc-Vonau, capucin, vicaire et maitre du

noviciat. Fr. Charles de Brest, capucin, prêtre. F. Raymond de Bothoa, capucin, prêtre. F. Fidèle de Morlaix, capucin, vicaire d'Audierne. Le Gac, directeur des Ursulines. Normant, directeur des dames du Calvaire. Trellu, prêtre. Le Moel, curé de Krien-Bothoa. Guyomarch, prêtre de Krien-Bothoa. Coëdic, curé de LaurivainBothoa. Tanguy, prêtre de Laurivain-Bothoa. Alano, curé de Bothoa. Le Gall, curé de Loemaria. Le Coëdic, curé de Mesle-Carhais. le Gall, prêtre de Mesle - Carhais; Querneau, curé de Juch. Auffret, prêtre de saint-Herbaut. Colin, curé de Kergrist Moellon. Rion, prêtre de Kergist. Kerhuel, se crétaire du chapitre.

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DÉCLARATION

DE M. L'ÉVÊQUE DE SÉNEZ,

.A MM. LES MAIRE ET OFFICIERS MUNICIPAUX,

Ensuite de la promulgation de la constitution civile du clergé, par eux faite et affichée à la grande porte de l'église cathédrale de Sénez, le 7 Novembre 1790.

Vous pourriez, Messieurs, regarder mon

silence comme un aveu; je ne veux pas vous laisser plus long-temps dans l'erreur ou dans le doute sur mes dispositions; quoiqu'elles puissent être présumées, ma place et mon honneur m'obligent de les manifester et de les mettre au plus grand jour; je m'acquitte aussi envers un peuple qui m'a toujours prévenu de ses plus touchantes bénédictions, qui me les donne dans ce moment, et dont le vœu me console dans mes plus grandes tribulations.

Je n'aurois jamais cru qu'il fût au pouvoir des hommes de supprimer un titre de

quatorze siècles, divin dans son origine et dans sa fin; il sera toujours en mon pouvoir et de mon devoir de le maintenir et de me qualifier comme tous mes prédécesseurs, Jean-Baptiste, évéque de Sénez, par la grace de Dieu. Je ne renoncerai pas plus au contrat spirituel qui me lie à mon église, et aux obligations qu'il m'impose, qu'aux promesses de mon baptême; ma langue s'attachera plutôt à mon palais; j'oublierai plutôt ma main droite, que de cesser d'être à mon troupeau à la vie et à la mort.

Mais, si ma déclaration est un crime, si les premières notions de bien et de vertu sont aujourd'hui effacées, si ce qui étoit autrefois révéré est devenu méprisable et odieux, si les monumens les plus antiques et les plus respectables sont la proie des nouveaux systèmes, si manquer aux règles les plus saintes, aux voeux les plus solemnels et aux engagemens les plus sacrés est commandé comme un devoir, si la noble franchise a fait place à la sombre terreur, la liberté de la parole à la loi du silence F'élevation de l'ame au joug de la servitude, si telle est la révolution tant préconisée, si semblable à ce roi superbe dont il est parlé dans le prophète Daniel, elle foule aux pieds les saints du très-haut, et croit pouvoir changer les temps et les loix que le seigneur a établis, sanctos altissimi conteret, et putabit quod possis mutare tempora et leges, vous saurez, Messieurs, que les

oracles n'ont pas cessé dans Israël, qu'un évéque ne tourne pas à tout vent de doctrine, et qu'il est ferme et immuable dans ses principes comme la vérité éternelle dont il est le ministre.

J'ai déjà annoncé dans ma lettre imprimée à M. l'évêque de Digne, mes motifs et ma résolution invariable de ne me séparer de mes ouailles dont je réponds devant Dieu; je déclare y persister. J'oublierai toujours non intérét personnel pour embrasser et défendre de tout mon pouvoir l'intérêt de .mon diocèse: un seul évéché à Digne, pour toute la Haute-Provence, me paroît directement contraire au bien des peuples, il ne faut que connoître le local et être sensible à leurs besoins spirituels; c'est tarir les sources publiques de l'enseignement, de la piété et de la charité; c'est éteindre le Hambeau de la foi dans ces contrées pauvres et reculées; c'est leur ôter le seul et le plus grand bienfait dont elles jouissent de tout temps dans les secours et les consolations de notre sainte religion; c'est rappeller au milieu d'elles l'ignorance et la barbarie que la lumière de l'évangile avoit dissipées. Père du peuple, je dois veiller et parler pour lui, on sait assez combien il est facile de le prendre et de l'égarer.

D'après ces considérations, Messieurs sans manquer à Tordre public pour lequel j'ai toujours préché respect et soumission,

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