Pages libres1905 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actuelle Allemagne allemande années article bourgeois Bourses Brazza Canaques capitaux cause CHARLES GUIEYSSE chefs chemins de fer chose classe ouvrière colonie commerce Congo Congrès décorations Delaisi délégués démocratique dire donner Ecole écoles économique enfants États-Unis force Gabon Gabriel Monod général gens GEORGES MOREAU gouvernement grève grévistes groupe guerre hauts-fourneaux hommes houille idées indus industrielle instituteurs j'ai Japon joie jour journaux l'Allemagne l'Angleterre l'armée l'enseignement l'État l'industrie l'ouvrier l'usine laisser Légion d'honneur liberté Limoges livre lutte Manet MAURICE KAHN ment métallurgie Michelet millions ministre mois Napoléon nation nationale Norvège Oberammergau officiers organisation PAGES LIBRES passé patriotisme patrons pays paysans pensée personnel peuple Plainfaing poète politique population première principe produit professionnel qu'un question races raison régime reste retraite révolution révolutionnaire rien Romain Rolland Russie salaires Schiller sentiment sera seulement situation socialiste société soldats Suède syndicats syndiqués terre tion Tisza Touho travail travailleurs tribunaux trouve tsar usines vote William Morris zemstvos
Popular passages
Page 255 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 50 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 319 - Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Page 256 - Ta pensée a des bonds comme ceux des gazelles, Mais ne saurait marcher sans guide et sans appui. Le sol meurtrit ses pieds, l'air fatigue ses ailes, Son œil se ferme au jour dès que le jour a lui; Parfois sur les hauts lieux d'un seul élan posée, Troublée au bruit des vents, ta mobile pensée Ne peut seule y veiller sans crainte et sans ennui.
Page 263 - Ton règne est arrivé, PUR ESPRIT, roi du monde! Quand ton aile d'azur dans la nuit nous surprit, Déesse de nos mœurs, la guerre vagabonde Régnait sur nos aïeux. Aujourd'hui c'est l'ÉCRIT, L'ÉCRIT UNIVERSEL, parfois impérissable, Que tu graves au marbre ou traces sur le sable, Colombe au bec d'airain!
Page 262 - Si tu peux, fais que ton âme arrive, A force de rester studieuse et pensive, Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté. Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Page 254 - Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front serein, comme vous oubliez ! Et comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés...
Page 49 - On appelle cela des hochets; eh bien! c'est avec des hochets que l'on mène les hommes. Je ne dirais pas cela à une tribune; mais dans un conseil de sages et d'hommes d'état , on doit tout dire. Je ne crois pas que le peuple français aime la liberté, l'égalité...
Page 254 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages. Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe...
Page 259 - Il regarde longtemps, longtemps cherche sans voir. Comme un marbre de deuil tout le ciel était noir. La Terre sans clartés, sans astre et sans aurore, Et sans clartés de l'âme ainsi qu'elle est encore, Frémissait. — Dans le bois il entendit des pas, Et puis il vit rôder la torche de Judas.