Page images
PDF
EPUB

1

l'Histoire Naturelle, l'Industrie & le Commerce de ces différentes contrées; traduites de l'Italien, & enrichies de Notes; par M. Pingeron, Membre de l'Académie Royale des Sciences & Arts utiles de Barcelone, ancien Secrétaire du Mu'éc de Paris, attaché au Bureau des Plans du Département des Bâtimens du Roi, à Verfailles. 3 Vol. in-8°. A Paris, chez la veuve Duchesne & fils, Lib. rue St. Jacques, au Temple du Goût.

Agenda des Banquiers, contenant les différentes combinaisons des Changes pour les Places les plus cambistes de l'Europe, par rapport à la France; par Ab. Mendès, Teneur de Livres à Bordeaux. Ouvrage très utile à MM. les Banquiers & Négocians. A Bordeaux, chez Pallandre l'aîné, Lib. Place Saint-Projet; & à Paris chez la veuve Duchefne & fils, Libr. rue SaintJacques. Prix, 4 liv. 10 f. broché en carton.

On trouve chez les mêmes, l'Eloge d'Armand Gontaut de Biron, Maréchal de France fous Henri IV, &c. Discours qui a remporté le Prix au jugement de l'Académie de Bordeaux, en 1788; par M. Vigneron, Trésorier de France; in-8°. de 120 pages. Prix, I liv. 16 f.

1

Droit Public de France; Ouvrage posthunme de M. l'Abbé Fleury, & publié avec des Notes fort utiles pour le développement du Texte, par M. Daragon, Professeur en l'Université de Paris. 4 Vol. in-12. Prix, 7 liv. 4 f. Au Louvre, Colonnade en face de S. Germain-l'Auxerrois, au Ma-. gafin de Librairie, chez Samson.

Cet Ouvrage contient : le Droit commun des Francs entre eux, depuis l'origine de la Morarchie; - le Droit commun avec divers Peuples; -l'origine & confusion des Seigneuries publiques

:

les

privées; - les différens états des sujets; - le Ckigé; - Nobleffe; - le Tiers-Etat; - l'origine des Parlemens; - ce qu'étoit la Juftice & les Seigneuties fous les première, seconde & ze. Races; les Elections; los Offices; anciennes Jur.fdictions; -l'origine des Intendans; - la Police; - Corps de Métiers; - Priviléges; -Commerce; -Impôts -Agriculture; -Guerre; -Pries; Marine; -Traité de paix; -Chaffe; Chevalcrie, &c. &c. &c.

Obfervations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des Observations sur les Alpes, inférées dans une Traduction des Lettres de W. Coxe sur la Suifle; par M. Ramond. 2 Parties in-8°., avec Cartes. A Paris, chez Belin, Libr. rue St. Jacques, près St. Yves. Sous le Privilège de l'Académic Royale des Sciences.

L'estime qu'on a accordée aux premières Observations de l'Auteur de cet Ouvrage, est un préjugé en sa faveur,

L'Impatience amoureuse, gravée par de Seve, d'après Maljer. A Paris, chez l'Auteur, rue StJacques, maison du Md. Epicier, en face de la rue des Mathurins. Estampe ovale. Prix, 4 liv. en couleur, & 2 liv, en noir.

Les bonnes Amies, par les mêmes ; même prix & même adresse,

Le Joueur, peint par D. C..., gravé par L. C. T... Prix, 1 liv. 4 f. A Paris, chez Efnault & Rapilly, rue Saint-Jacques, à la vilte de Coutance, No. 259.

Combat de Dieu-Donné de Gozon, Chevalier Hospitalier de S. Jean de Jérusalem, contre le Serpent de l'Ile de Rhodes, sous le Grand-Maître Helion de Villeneuve; deffiné par Parizeau, gravé 48

MERCURE DE FRANCE.

par Piquenot. Prix, 3 liv., & 6 liv. les premières épreuves. A Paris, chez l'Auteur, rue des Carines, College de Profle.

Certe Estampe fait pendant à l'Héreïsme du Sentiment. On promet dans peu la suite de l'Hiftoire qui en a fourni le sujet.

[ocr errors]

L'Histoire, le Cérémonial, & les Droits des Etats Généraux du Royaume de France, où l'on a ajouté l'Histoire des vains efforts qu'on a faits sous les règnes de Louis XIV & de Louis XV pour obtenir la convocation des Etats-Généraux ; far M. le Duc de 2 Parties in-8°. Prix, 31. 15 f. br., & 4 liv. 10 f. franches de port par la Pofte. A Londres; & se trouve à Paris, chez Buiffon, Lib. rue Haste feuille, Hôtel de Coëtlofquet, No. 20.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

APPROBATION.

J'ai lu, par ordre de Mgr. le Garde des Sceaux,

IC MERCURE'DE FRANCE, pour le Samedi 2 Mai 1789. Je n'y ai rica trouvé qui puiffe en empécher l'impresion. A Paris, le 1er. Mai

1989.

SÉLIS

DE

BRUXELLES.

POLOGNE.

De Varsovie, le 5 avril 1789.

DANS ses dernières Séances, la Diéte a enfin à-peu-près consommé le difficile ouvrage des nouvelles Impositions, qui doivent monter à 48 millions et demi de florins par an, pour l'entretien d'une armée nationale de 100 mille hommes. Aux taxes arrêtées précédemment, et dont nous avons donné l'énumération successive, la Diète a ajouté d'abord celle des biens et revenus Ecclésiastiques, ensuite cellede 10 pour 100 du revenu de toutes les terres Nobles. Cette dernière résolution, sanctionnée, par acclamation, dans la 80. Séance, fut enregistrée au Protocolle sous le titre d'Offre patriotique des Citoyens.. En effet, ce tribut s'élevera, pour un grand nombre de MaNo. 18. 2 Mai 1789.

a

gnats, à des sommes très-considérables; le Comte Potocki, Palatin de Russie, paiera, de son revenu simplement territorial, plus de 300 mille florins Polonois par an; le fardeau ne sera pas moindre pour un certain nombre d'autres grandes familles qui se sont piquées, dans cette circonstance, d'un désintéressement dicté par la justice, par l'étendue de leurs fortunes, et par la nécessité de pourvoir à la sûreté de la République. On caleule que cet impôt, dont la perception sera incessamment réglée, rendra dix millions de florins; ainsi, l'Etat a maintenant un revenu extraodinaire, assuré et permanent, de 38 millions. On compte trouver le reste des fonds nécessaires à l'établissement civil et militaire, dans une taxe sur les Juifs, dans quelques droits d'accise, et d'autres moindres objets. - Les Paysans seront exempts de la nouvelle taxe territoriale; et afin de les maintenir contre toute oppression à cet égard, la Diète chargé la Commission du Trésor de publier, au nom des Etats, l'Edit protecteur des gens de la campagne.

a

Dans la 82. Séance, on arrêtą la manière de compléter en Lithuanie les compagnies de Cavalerie nationale qui doivent être portées à 100 hommes. On commença également à traiter d'une constitution qui allégeât la servitude des Paysans, dont la cause fut défendue

« PreviousContinue »