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( 83 ) « BÉZIERS. Clergé. MM. le Curé de St. Aphrodise de Béziers; le Curé d'Angelliers. Noblesse. MM. de la Lablanque, Juge-Mage; de Gayon, Lieutenant

, Général des Armées du Roi. >>

« Mont de Marsan. Clergé. M. la Poterie, Cure de Lenignac, Noblesse. M. de la Salle, Marquis de Roquefort. Tiers. M. Laurans, Négociant.

« Rouen. Clergé. MM. le Cardinal de la Rochefoucault, Archevêque de Rouen ; le Brun , Curé de la ville de Lyons-la-Forêt; l'Abbé de Grieu, Prieur Commendataire de Saint-Imer'; Dom d'Avoult, Prieur cliustral de l'Abbave de Saint-Ouen de Rouen. Tiers. Ville de Rouen, MM. Thourt, Avocat; le

. Couteulx de Canteleu , Négociant; de Fontenay l'aîné, Négociant. Bailliage de Rouen, M. le Fort, Marchand de Bois à Canteleu. Ancien Bailliage de Gisors, M. le Febvre du Chailly, Laboureur à Gamaches. Bailliage secondaire de PontAudemer, M, le Refait, Laboureur å Rougemoutier. Bailliages secondaires de Pont-l'Evêque et Honfleur réunis, M. Mollien, Laboureur, au Mesnil sur Blangy. Bailliage secondaire du Pond de l'Arche, M. de Cretot, Négociant à Louviers. »

« VEZELISE. Clergé. MM. le Curé de

dvj

Crépi

( 84
Crepe, le Curé de fantonville. No-
blesse. MM. le Prince Emmanuel de
Salm-Salm , Maréchal-de-Camp; de
Mussey. Tiers. MM. Salle , Médecin;
la Charse , Avocat; Barthazard, La-
boureur Propriétaire; Godefroi,

« CHAROLLES. Clerzé. M. Baudinot,
Curé de Paray. Noblesse. M. le Mar-
quis de la Coste, Ministre Plénipoten-
tiaire auprès du Prince des Deux-Ponts :
suppléant, M. Mainaud de la Vaur,
Capitaine de Dragons, à Paray. Tiers.
MM. Geoffroy , Avocat à Dravaire, pa-
roisse de Champvent; Fricand, Avocat
et Subdélégué de l'Intendance de Bour-
gogne, à Charolles. »

* Bazas. Clergé. M. l'Evêque de Bazas. Noblesse, M. de. Piis, Grand Sénéchal. Tiers, MM. Lavenue et Saige Avocats au Parlement. »

* NÉRAC ET CASTELJALOUX. Clergé. M. l'Evêque de Condom. Noblesse. M. le Baron de Balz, Grand-Sénéchal d'Albret. Tiers. MM. Brostaret, Avocat au Parlement ; Brunet, Avocat et Juge Royal de Puch.

QUESNOY. Clergé. MM. Barbotin, Curé de Prouvy; Renaud, Curé de Preux-au-Bois. Noblesse. MM. le Durc de Croi, le Comte de la Marck. Tiers. MM. Gossuin', Lieutenant-généradu

NR

( 85 ) Bailliage de Quesnoy ; Poncin , Avocat à Bouchain. »

« AVESNES. Clergé. M. Besse, Curé de St. Aubin. Noblesse. M. le Comte de Sainte-Aldegonde d'Aimeries. Tiers. MM. Hennet, Prévôt, Juge Royal de Maubeuge ; Darche de Tromcourt , Maître de Forges, près de Mariembourg.

LETTRE AU RÉDACTEUR.
Monsieur,

Au commencement de ce mois, des ouvriers qui travaillent à la ferme de Fi elcamp, de la patoisse d'Hsbart en Artois, ayant aperçiz un trou cans wa champ éloigné d'une portée de carabine de la ferme , ils y fouillèrent , & découvrirent un caveau maçonné en pierres bla-ches, qui n'étoit secouvert que d'un pied de terre, & qui avoit huit pieds de lo.gueur fur quatre de laigeur. Deux allifes de pierres, de la largeur du caveau, en fermoient la partie fupérieure ; le fond & les quatre murailles de ce caveau étuient inaçonnés en pierres blanches carrées; il contenoit une caisse de plomb fans couvercle, do t les feuilers, foudés ensemble, avoient quinze puces de hauteur & deux lignes d'épaisseur. Dans cette caisse se trouvoient les ofseinens d'un corps qui y avoit été déposé il y a au moins 16co ans. »

« On a remis les debiis.des va ffel'es de terre qui se trouvoient dans ce tombeau, à un Charoine de St. Eloi; les ouvriers les ont mises en pièces”; ils ont brisé deux simpules, dans lesquelles se trouvoient deux médailles romaines, de moyen bronze, qui représentent la tête de Faustine l'ancienne

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femme de l'Empereur Atonin le Pieux, & dont les revers ne peuvent guère s'expi uer, parce que la légende & les figures sont trop effacées, lls lui ont encore laissé entre les maisis les fragmens d'une patère & une lampe (épulcrale, dont le pied elt mutilé. En layant ces fragmens de terre grossière, il s'est aperçu que toute cette vaisJelle avoit éié do ée, par le reste des points d'or qui s'yf intenco e apercevoir à plusieurs endroits. L'épaisseur des feuillets de la caille de plomb a préservé le métal de la corrosion. On pour:oit, en les fondant, en tirer quatre cents livres de plomb excellent pour l'usage. »

L'Académie de Dijon a demandé, pour sujet du prix de Morale qu'elle doit proclamer dans la Séance publique du mois d'août 1790:

Quelle et l'influence de la Morale des Gouvernemens fur celle des peuples ?

C'est pour la feconde fois que l'Académie propore ce sujet, & le Prix fera double,

Elle diftribuera, dans la Séance publique du mois d'Aoû. 1789, le p ix de Phyfique qu'elle a proposé, dès 1785, sur le sujet conçu en ces ? termes :

Déterminer , p.ar leurs prorriétés refpeftives , La différence essensielle du phlogistiq.e & de la matière de Li chaleur.

Ce Prix sera auffi double.

L'Académie décernera encore, dans la même Séance, le Prix extraordinaire dont M. Carnot Auteur de l'éloge de V'zuban, couronné en 1784, a fait les fonds, & qui a été propofé sur cette question : Eft-il avantageux à un Elat,

te!

que qu'il y ait des places fortes fier fes fontières ?

L'Académie en décernanc, en 1785 , ua das

La France,

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d'acûi 17 9:

deux Prix qu'elle avont proposés pour la théorie des vents, ret :va l'autre Prix , qu'e' e espère distribuer dans la même Séance publique du mois

L'Académie avoit demandé pour 'ujer du Prix de Médecine , qu'elle devo i proclamer da s la Séance publique du mois d'août 1788:

Les

fièvres cathar, euse deviennent aujourd'hui plus *communes qu'elles ne l'on jamais éte; les fièvres no flammatoirs de iennent extrêmement rares; les ficvres bilieuses sont moins comm ries: diterminer les raisons qui ont pu dorner leu à cos i évolutions dans nos climars & dans nos tempéramens.

L'Académie a reçu plufieurs Mémoires sur ce fuj.t important, mais ils n'ont pas entièremens sempli ses vues.

Elle a jugé, qu'en proposant de nouveau la même quettion pour Tu jet d'un Pix duble, qu'elle diftribuera dans la Séance publique du mois d'août 1791, les Concurrens aurront le emps de donner à leurs Mémoires toute la perfection dont ils font susceptibles, & de les rendre dignes d'être offerts au public, à la suite des Ouvrages excellens que l'Académie a eu la farisfa&ion de couronner dans les précédens concours, pour les Prix de Médecine.

Tous les Savans, à l'exception des Académiciens résidens , seront admis au concours. Ils ne se feront

connoître ni directement, ni indirectement ; ils ; 'inscriront seulement leurs noms dans un billet

cacheté, & ils adresleront leurs ouvrages , francs de port, à M. Caillet, Secrétaire perpétuel, qui les recevra jusqu'au premier avril inclusivement.

PAYS-BAS.
De Bruxelles, le 7 mai 1789.
Les courriers de Vienne, arrivés sue

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