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Konflikte zu schlichten und die Achtung vor dem Recht zu sichern:

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Pour faire l'objet d'une sentence rendue par des juges ou par des arbitres volontaires, un litige doit être nettement déterminé et de nature à être apaisé, clôturé par cette sentence. Or ce caractère fait défaut à un très grand nombre de litiges internationaux ... Mentionnons encore comme objets d'arbitrage possibles les controverses relatives aux privilèges diplomatiques ou consulaires, aux frontières, aux indemnités, aux droits de navigation, à l'interprétation et à la violation des traités, toutes questions se présentant sous une forme juridique et permettant une discussion également juridique."

Im „Répertoire du droit français" von FuzierHerman 12 wird bemerkt:

„On a tort de penser que tout conflit international est de nature à se résoudre par un arbitrage. Pour qu'il puisse en être ainsi, il faut qu'il y ait vraiment un litige, un point de droit ou de fait, dont la vérification et l'appréciation soient susceptibles d'être soumises à des arbitres. Cela n'est pas toujours et il est vrai de dire que les plus graves difficultés qui s'élèvent entre les Etats, celles qui menacent le plus souvent d'amener la rupture des relations pacifiques qui les unissent, ne sont pas de ce genre . . . Quant aux contestations qui: comme les questions de dommages, les controverses relatives à l'extradition des criminels, les questions d'étiquettes et autres, qui ne menacent ni l'existence ni le développement des Etats, la violation d'un devoir international communément admis, et, en général toutes celles qui comportent l'appréciation d'un point de fait ou de droit, on enseigne avec raison qu'elles doivent être comprises dans la détermination des conflits susceptibles d'être résolus par l'arbitrage."

Auch v. Stengel 18 macht darauf aufmerksam, dafs in unserer Frage ein von den Verfechtern der Schiedsgerichtsidee nicht immer genügend gewürdigter Gesichtspunkt in Betracht kommt, dafs nämlich ein Richterspruch, also auch ein Schiedsspruch, grundsätzlich nur über streitige Rechtsverhältnisse, nicht aber über Interessengegensätze ergehen kann:

„Allerdings entscheiden die staatlichen Behörden nicht selten auch über Interessenkollisionen, indem in solchen Fällen der Staat

12 Bd. 5, S. 5, s. v. „arbitrage international".

13 v. Stengel, „Die Haager Friedenskonferenz und das Völkerrecht" im „Archiv für Öffentliches Recht", Bd. 15, 1900, S. 193.

als die den Streitenden übergeordnete Macht bestimmt, dafs das eine Interesse dem anderen zu weichen hat, z. B. das Einzelinteresse dem Gesamtinteresse. Bei Streitigkeiten unter Staaten ist aber eine derartige Entscheidung über Interessengegensätze durch Richterspruch ausgeschlossen. Es ist möglich, dafs der zum Schiedsrichter bestellte Souverän oder ein aus Rechtsgelehrten bestehendes Schiedsgericht ausspricht, dafs in einem Streitfalle der eine Teil das Recht auf seiner Seite hat, aber kein Staatsoberhaupt, kein Gelehrter und kein Staatsmann wird in der Lage sein, auszusprechen, dafs der Staat A. dem Staat B. seine Interessen zum Opfer bringen muss 14. Es entziehen sich sonach alle Fälle einer schiedsrichterlichen Entscheidung, die formell als Interessenstreitigkeiten auftreten. Dabei ist zu beachten, dafs sehr häufig hinter anscheinend geringfügigen Rechtsstreitigkeiten unter Staaten sich recht tiefgehende Interessengegensätze verbergen. In allen solchen Fällen werden aber die streitenden Staaten selbst anscheinend geringfügige Rechtsstreitigkeiten einer schiedsrichterlichen Entscheidung weder unterwerfen wollen noch können. Dafs in den Fällen, in denen wirklich oder vermeintlich die nationale Ehre oder Lebensinteressen der betreffenden Staaten in Frage stehen, von einer schiedsrichterlichen Entscheidung keine Rede sein kann, mag der Streit als Rechtsstreit oder Interessengegensatz auftreten, ist selbstverständlich . . . Nach diesen Ausführungen ist der Anwendungsbereich des schiedsgerichtlichen Verfahrens in Streitigkeiten unter Staaten ein beschränkter 15.“

In ähnlichem Sinn ist wohl auch Féraud-Giraud zu verstehen, wenn er schreibt 16, man habe den wahren Charakter des Schiedsgerichts häufig deshalb verkannt, weil man ihn mit dem Zweck verknüpfte, Kriege zu verhüten, und daher von ihm Dienste verlangte, die es gar nicht leisten könne.

14 So töricht würde auch kein Schiedsrichter sein. In dieser Weise läfst sich die Schwierigkeit natürlich nicht lösen.

15 Daraus folgert v. Stengel, dafs der Grundsatz des obligatorischen Schiedsverfahrens falsch sein müsse. Aber wenn das Anwendungsbereich auch wirklich ein beschränktes sein sollte, so kann das Schiedsverfahren doch innerhalb dieser Grenzen obligatorisch sein. Die beiden Fragen wollen eben auseinandergehalten sein.

16 Féraud-Giraud, „Des traités d'arbitrage général et permanent" in der „Revue de droit international", Bd. 29, 1897, S. 333 f. Auch die Bemerkung von Fiore („Nouveau droit international“, Bd, 2, S. 620, übersetzt von Antoine): „Les Etats doivent soumettre à la décision d'un tribunal arbitral toutes les difficultés qui naissent entre eux, toutes les fois que d'après les principes du droit elles peuvent faire l'objet d'un compromis", ist wohl in diesem Sinne aufzufassen. Weitere Literaturangaben finden sich übrigens noch bei Féraud-Giraud, a. a. 0.

Meist sei das Schiedsgericht aber in solchen Streitfällen angewandt worden, in denen man einen Krieg gar nicht gewollt habe und die man geregelt zu sehen wünschte:

„Pour conserver à chaque procédé sa force et sa puissance, il ne faut pas méconnaître sa nature et son caractère, et l'énerver par un surmenage qui paralyserait les heureux effets qu'on doit en attendre. Le propre de l'arbitrage, c'est le règlement d'un différend né, parfaitement connu et volontairement confié par les intéressés à l'appréciation et à la décision d'un tiers choisi à cet effet par eux. Si le différend doit naître de circonstances qu'il est impossible de prévoir et de préciser, si une volonté libre. et consciente n'intervient pas afin de provoquer ou d'accepter l'arbitrage, si l'arbitre n'est pas désigné ou si sa mission n'est pas acceptée par lui en connaissance de cause, aucune des conditions nécessaires pour un arbitrage n'est remplie."

Dafs der Artikel 16 der Haager Konvention das hier in Frage stehende Moment ebenfalls betont, wurde schon erwähnt 17. Der Descampssche Bericht bemerkt dazu 18:

L'article 16 détermine la nature des questions litigieuses, qui sont du ressort propre de la justice arbitrale. Ce sont les questions d'ordre juridique et principalement les questions d'interprétation ou d'application des traités . . . Dire que l'arbitre est juge et qu'il statue en droit, c'est dire que l'arbitrage ne s'applique pas à toute espèce de différends entre Etats. Les différends, dans lesquels les prétentions contradictoires des parties. ne peuvent être formulées juridiquement, échappent, en quelque sorte, par leur nature, à la compétence d'une institution appelée à dire le droit'. Les conflits d'intérêt, les dissidences d'ordre

17 Oben im § 7. Siehe aber die neuere Staatenpraxis unten im § 10 f., in der die Einschränkung des Art. 16 zum Teil eliminiert ist.

18 Vgl. Conférence internationale, I, 112. Ferner Mérignhac, a. a. O. S. 291 f., Lapradelle, a. a. O. S. 776 f. Arnaud, „ Un traité d'arbitrage permanent entre la France et l'Angleterre", S. 9 f. bemerkt über das Verhältnis der Art. 15 und 17 zum Art. 16: „Il n'est pas possible de dire plus clairement ni plus explicitement que tout litige, de quelque nature qu'il soit, qu'il soit né ou qu'il soit encore à naître, est susceptible d'être résolu par l'arbitrage et peut faire l'objet tant d'une convention arbitrale générale et permanente que d'un compromis spécial. Et la Cour permanente d'arbitrage peut être saisie de toute difficulté, qu'elle soit térritoriale ou qu'il s'agisse d'intérêts vitaux, d'honneur et de prestige, puisque l'article 20 indique sans restriction le but de cette Cour . . et que l'article 21 contient cette stipulation formelle: La Cour permanente sera compétente pour tous les cas d'arbitrage etc. etc."

Nippold, Verfahren.

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politique ne relèvent pas, à proprement parler, de l'arbitrage. Mais pour les différends qui ont le caractère de contestations de droit et qui n'ont pu être résolus par les voies diplomatiques ordinaires, l'article 16 reconnaît dans l'arbitrage le moyen le plus efficace et le plus équitable d'arriver à une solution pacifique. Le plus efficace, car il tranche définitivement la question en litige. Le plus équitable, car il rend à chacun ce qui lui revient en justice. L'article 16 ne va pas toutefois au delà de cette reconnaissance générale. Il n'emporte pas l'engagement positif pour telle Puissance, vis-à-vis de telle autre, de déférer tel litige à la juridiction arbitrale. Sous l'empire de la présente convention, chaque Etat décide souverainement, à ce point de vue, si tel ou tel cas sera soumis à l'arbitrage sous la réserve des obligations qu'il peut avoir contractées par d'autres traités 19."

Meurer 20 schreibt hierzu:

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Internationale Streitigkeiten jeder Art der Schiedssprechung zu unterstellen, ist eine Unmöglichkeit, so lange man dabei bleibt, dafs der Schiedsspruch eine Entscheidung auf Grund der Achtung vor dem Rechte, also eine Rechtsentscheidung ist. Eine Rechtsentscheidung gibt es hier wie im Privatleben nur bei Rechtsstreitigkeiten . . . Weitere Einschränkungen als die des Rechtsfragencharakters, der eben eine logische Folge der Schiedssprechung als Rechtsentscheidung ist, brauchten aber im Haager Abkommen selbst nicht gemacht zu werden, da dieses den russischen Grundsatz der notwendigen Schiedssprechung abgelehnt hat."

Ich habe diese Auffassung hier in extenso wiedergegeben, weil die Frage, wie gesagt, für die Beurteilung des schieds

19 Vgl. ferner den Descampsschen Ausschufsbericht: Conférence IV, 14 f.

20 Meurer, a. a. O. S. 190. Auch die russische „Note explicative" stellt speziell auf die „questions de droit" ab. Aber wenn sie auch sagt: „Während die Vermittlung bei jedem Interessenstreit Platz greifen kann, bleibt die Schiedssprechung auf die Entscheidung von Rechtsfragen beschränkt," so vgl. man doch die weiteren Ausführungen in der „Note explicative", die Meurer S. 169 wiedergibt: „Im einzelnen Streitfall kann durch besonderen Vertrag jede Frage der schiedsrichterlichen Entscheidung zugeführt werden: Rechtsfragen ohne weiteres, und andere Fragen das Völkerrecht hat unglücklicherweise viele Lücken, indem alle Parteien eine Rechtsnorm ad hoc schaffen, nach welcher entschieden werden soll. Insofern ist die wahlfreie Schiedssprechung unbegrenzt." Sehr richtig! Das Nähere darüber siehe in der Note im Anhang.

gerichtlichen Verfahrens von grundlegender Bedeutung ist. Wenn die Art der Argumentation, der wir hier gegenüberstehen, schon an sich sympathisch berühren mufs, aus dem einfachen Grunde, weil sie mit rechtlichen Gesichtspunkten operiert, und schon deshalb für den Juristen etwas Bestechendes haben mufs, so liegt dieser Auffassung im übrigen zweifellos auch ein durchaus richtiger Gedanke zugrunde und ich bin daher weit davon entfernt, gegen diesen Gedanken an sich hier polemisieren zu wollen.

Der zu Grunde liegende Gedanke ist, wie gesagt, durchaus richtig - aber worüber man sich einer Täuschung hingibt, das ist die praktische Tragweite, die Bedeutung, die der hier gemachten Unterscheidung zukommt.

Gewifs ist das schiedsgerichtliche Verfahren seiner Natur nach das „Rechtsmittel" im engeren Sinn, das „moyen juridique" des Völkerrechts, und insofern naturgemäfs auf „Rechtsstreitigkeiten" anwendbar. Darüber kann keinerlei Streit bestehen. Darin liegt, das sei hier zunächst festgestellt, dafs dieses Verfahren infolge davon auf Rechtsstreitigkeiten an sich aber auch unbedingt anwendbar sein mufs. Das geben übrigens wohl auch die Gegner des schiedsgerichtlichen Verfahrens zu. Bis zu diesem Punkte finden sich wohl so ziemlich alle Ansichten zusammen. So viel mufs ja von vornherein klar sein, dafs Rechtsstreitigkeiten, die durch sichere Begrenzung eines nach Rechtsgrundsätzen zu entscheidenden Streitpunktes sich zur Beilegung durch Richterspruch eignen", auch geeignet sein müssen, Objekt von Schiedssprüchen zu sein 21. Zweifellos würden sich vom Rechtsstandpunkte aus

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21 Vgl. Revon, a. a. O. S. 496 f.: „Sur les questions proprement juridiques, nulle difficulté; elles sont toutes de la compétence arbitrale; elles entrent de la manière la plus naturelle dans un mécanisme qui a été précisément construit à leur usage. L'histoire des arbitrages prouve d'ailleurs que, jusqu'ici, ce sont en principe des conflits susceptibles de recevoir une solution juridique qui ont été portés devant les collèges d'arbitres."

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