Page images
PDF
EPUB

qu'elle a de nous acheter des aliments et d'autres articles dont elle a tant besoin, el que nous désirons si fort vendre. L'abandon simultané de la politique de protection par la GrandeBretagne et les Etats-Unis a déjà ouvert de nouveaux et d'importants débouchés à nos produits agricoles et autres. Le commerce et la navigation ont reçu de nouvelles impulsions. Les deux pays en ont également profité. L'Angleterre a été forcée, par des circonstances impérieuses à l'intérieur, d'abandonner une politique qu'elle avait soutenue pendant des siècles, et d'ouvrir ses marchés à notre immense surabondance de céréales, et l'on croit avec confiance que d'autres puissances européennes finiront par comprendre la sagesse (si elles n'y sont pas contraintes par la pauvreté et les souffrances de leur population) de suivre une politique semblable.

Nos fermiers sont plus intéressés que tous autres à maintenir la politique juste et libérale de la loi existante. Ils constituent une large majorité de notre population, et l'on sait que quand ils sont en voie de prospérité, tout prospère. Lorsqu'un marché étranger est ouvert aussi bien qu'un marché national, ils doivent recevoir des prix plus élevés pour leurs produits; c'est ce qui arrive. lis trouveront une vente plus facile et de meilleurs prix pour leur blé, leur farine, leur riz, leur maïs, leur bœuf, leur porc, leur lard, leur beurre, leur fromage et les autres articles de leurs produits.

Les Etats-Unis, grâce à leur immense excédant, répondent nonseulement aux demandes de l'inté rieur, mais encore ils peuvent fournir à tous les besoins et suppléer à tous les manques de nourriture du monde entier. Il n'est pas douteux que la réduction de la production des principaux articles d'alimentation dans l'Angleterre et les autres parties de l'Europe aura contribué à l'augmentation des demandes de nos céréales et de nos vivres; mais la grande cause de cette augmentation de demandes et de prix tient à la suppression des restrictions artificielles imposées jusqu'ici. On ne saurait douter que nos exportations d'aliments ont augmenté, qu'elles aug

mentent et qu'elles augmenterent encore au delà de tout ce qui s'est vu sous l'empire de la politique plus libérale que celle adoptée, à moins que la restauration de la politique protectrice ne vienne paralyser ces développements.

Dans mon message annuel de décembre dernier, un tarif des droits de recettes, basé sur les principes du droit existant, a été recommande. Je n'ai vu aucune raison de modifier les opinions qui y sont énoncées. Dans la prévision des salutaires effets probables de cette loi, je recommande le maintien de la politique établie par cette loi. Son influence a déjà conmencé à se faire sentir. L'abandonner ou la modifier, sans l'éprouver loyalement, serait inopportun et peu sage. Si l'expérience démontre qu'elle est entachée de défauts dans certains de ses détails, on pourra la corriger par la suite; mais il faut en faire l'essai jusqu'à constatation de ses défauts. Vous avez à examiner la question de savoir s'il ne conviendrait pas, comme mesure de guerre, d'imposer des droits sur certains articles qui figurent à la liste des articles francs de droit. Si l'on jugeait à propos d'imposer ces droits pour élever les revenus de manière à faire face aux dépenses de la guerre avec le Mexique, ou d'éviter la création d'une dette publique, ces droits pourraient être supprimés aussitôt que cesserait l'occasion qui y aurait donné lieu.

On ne devra pas s'écarter des principes de politique servant de base à l'acte du 6 août dernier, tentant à pourvoir à la meilleure organisation du trésor et à la perception, à la garde et au déboursement des recettes publiques.

Toutefois le rapport du secrétaire de la trésorerie signale des imperfections reconnues dans la pratique; ces imperfections sont surtout embarrassantes lorsque le pays‹st engagé dans une guerre, lorsque les dépenses sont accrues, lorsque des emprunts sont projetés, et lorsque les payements doivent se faire à de grandes distances et souvent à l'étranger. Vous aurez à apprécier les modifications spécifiées dans le rapport du secretaire de la trésorerie.

J'appelle aussi votre attention sur l'importance d'établir une succursale

de la monnaie des Etats-Unis à New-Yorck. Deux tiers des revenus des douanes étant perçus de ce côté, la demande des espèces pour payer les droits sera considérable. Une succursale de la monnaie, où les espèces et les lingots de l'étranger pourraient être convertis immédiatement en espèces américaines, faciliterait beaucoup la transaction des affaires publiques, agrandirait la circulation de l'or et de l'argent, et servirait en même temps de lieu de dépôt des fonds publics. La question de la réduction du prix des domaines publics en vente a droit à toute votre attention. Des milliers d'acres sont offerts à la vente depuis plus de trente ans : étant d'une qualité infé rieure, ils resteront à vendre pendant une période indéfinie, à moins d'une grande réduction du prix d'achat. Ces biens sont frappés de stérilité sous tous les rapports dans leur position actuelle. C'est une mauvaise politique que celle consistant à détenir des quantités considérables de terrains publics en dehors de l'usage et de l'occupation des citoyens. en leur attribuant des prix exorbitants.

Au contraire, c'est une sage politique que celle consistant à donner à nos citoyens des facilités pour devenir propriétaires à des conditions modérées, au lieu de rester tenanciers et dépendants d'autres propriétaires. Si l'on craint que les terrains, réduits de prix, deviennent la proie des spéculateurs ou des capitalistes, les ventes pourront être restreintes à des quantités limitées aux colons actuels Oui aux personnes achetant avec intention de se livrer à 1 culture. Une grande partie des terres, dont on extrait du cuivre et d'autres métaux, est représentée comme une acquisition avantageuse. Je recommande qu'il soit adopté une disposition autorisant la vente de ces biens aux termes et conditions que le congrès jugera convenables, en tenant compte des intérêts de ceux de nos citoyens qui pourraient s'y être établis. I sera important, pendant votre session actuelle, d'établir un gouvernement territorial dans l'Oregon, et d'étendre à tout ce territoire les lois et la juridiction des Etats-Unis. Nos lois, qui règlent le trafic et les rapports avec les tribus indiennes à

l'est des montagnes Rocheuses, doivent s'étendre jusqu'à l'océan Pacifique. Pour exécuter ces lois, pour conserver de bons rapports avec les tribus, un certain nombre d'agences indiennes supplémentaires sera indispensable et devra être autorisé par une loi. L'établissement de douanes, de bureaux de poste, de routes, de services de dépêches, ne peut avoir lieu non plus sans la sanction législative. Comme ceux de nos compatriotes qui habitent cette contrée lointaine ont été assujettis à de nombreuses privations, à de grands sacrifices dans leur émigration; comme leur travail a augmenté la valeur des terres faisant partie du domaine public, je recommande qu'on leur octroie libéralement des concessions de la quantité de terres qu'ils peuvent occuper et cultiver.

Le rapport du secrétaire de la guerre contient les détails relatifs à toutes les branches de service qui sont du ressort de ce département. Je recommande à votre prompte et favorable attention les mesures proposées par le secrétaire de la guerre pour compléter l'effectif de l'armée régulière, afin de la mettre mieux en rapport avec les besoins de la guerre, et pour lever une force additionnelle pour toute la durée des opérations militaires contre le Mexique.

Nos relations avec les tribus indieunes continuent à être d'un caractère pac fique : les malheureuses dissensions qui s'étaient élevées entre les Cherokees se sont apaisées. Depuis mon dernier message annuel, d'importants traités ont été négociés avec quelques unes des tribus : ces traités ont éteint les titres de propriété des Indiens à divers territoires fertiles situés dans le voisinage de certains Etats de l'Union. Des arrangements ont été pris pour reléguer les Indiens à l'ouest du Mississipi. Dans nos rapports avec les tribus, nous avons donné une attention particulière à l'éducation; le nombre des écoles établies parmi les Indiens a été augmenté, et de nouvelles dispositions prises pour leur donner des connaissances en agriculture et dans les divers métiers. Je vous renvoie au rapport du secrétaire de la marine quint aux opérations de ce départe

ment: il est satisfaisant de constater que, tandis que la guerre du Mexique occupait, sur les côtes de cette république, une notable partie de nos forces navales, le reste a suffi pour assurer sur tous les autres points du globe la protection à donner à notre commerce. On ne négligera rien pour rendre la marine efficace dans cette guerre, et je suis heureux de vous annoncer que les officiers et les équipages brûlent de se signaler au service de leur pays par quelque grande entreprise, quelle qu'en soit la difficulté.

Je recommande à votre sollicitude la proposition d'ajouter à chacune de nos stations navales à l'étranger un bon steamer et d'établir à Pensacola un arsenal de réparations pour les navires de guerre employés dans le golfe du Mexique. Dans le rapport du directeur général des postes, vous trouverez exposés le progrès et la situation du service des malles pour l'année écoulée. Les recettes pour l'exercice finissant le 30 juin dernier se sont élevées à 3,487,199 dollars, c'est-à-dire à 802,642 dollars 45 cents de moins que l'année précédente; les dépenses se sont élevées pour le même laps de temps à 4,084,297 dollars 22 cents; sur cette somme, 597,097 dollars 80 cents ont été tirés du trésor, d'où il résulte que les débours ont été de 236,444 dollars 77 cents au-dessous de ceux de l'exercice précédent.

Pendant que les dépenses subissaient cette notable diminution, les facilités de communication s'augmentaient au contraire, et des voies nouvelles étaient créées sur une étendue de 5,739 milles, ce qui donne un accroissement proportionnel de parcours pour les malles, de 1,764,145 milles, et 418 nouveaux bureaux de poste s'étabissaient.

Les entrepreneurs, les maîtres de poste et autres personnes employées dans ce service, ont rempli leur devoir avec une exactitude, une activité dignes d'éloges. Pour beaucoup d'autres détails, je m'en réfere au rapport du directeur général des postes, et je vous recommande ses propositions tendant à augmenter les recettes dans cette branche de service. J'énonce de nouveau l'opinion que j'ai déjà exprimée dans mon

dernier message annuel, à savoir: que les affaires de ce departement (les postes) devraient être réglées de manière à obtenir une balance parfaite entre les recettes et les dépenses. Il parait positif que ce résultat peut être atteint par le mécanisme de la loi actuelle, sans changer le tarif en vigueur pour le prix des lettres.

Avec pleine confiance dans la sagesse et dans le patriotisme de vos délibérations, je m'attacherai, comme c'est mon devoir et mon vœu le plus cher, à coopérer avec vous à tous les efforts constitutionnels qui seront faits pour étendre le bien-être et maintenir l'honneur de notre patrie

commune.

MEXIQUE.

ADRESSE publiée par le président Herrera en abdiquant la présidence.

Concitoyens, élevé à la suprême magistrature par les suffrages libres et unanimes du peuple, j'ai rempli le programme d'administration que j'avais solennellement proclamé devant le congrès, le 16 septembre dernier. Persuadé que l'observation sincere des formes constitutionnelles est le seul moyen d'assurer la paix et le bonheur d'un peuple, j'ai été invariablement fidèle à mon devoir et à mes serments. Je n'ai, durant le cours de mon administration, suivi d'autre guide que les lois auxquelles je me suis rigoureusement conformé. J'ai encourage toutes les réformes utiles que j'ai soumises à l'examen du congrès. Je me suis attaché à diminuer les dépenses et à améliorer la collection des revenus publics. J'ai respecté l'indépendance de l'autorité judiciaire; en un mot, j'ai étendu la même protection sur toutes les classes de la société. Tous les actes de mon administration sont devant vos yeux, et je suis convaincu que personne ne les accusera d'injustice ou d'illégalité.

L'armée de réserve, commandée par le général Paredes, a proclamé, à SanLuis Potosi, un plan destructif de nos institutions nationales. Il a éte secondé par diverses fractions de l'ar

mée en garnison dans différentes places; mais dans toutes les villes d'où j'ai reçu des rapports, San-Luis excepté, les autorités civiles se sont solennellement déclarées contre lui, et ont adhéré à l'ordre de choses établi. Le gouvernement n'a pas perdu de temps pour mettre la capitale en état de défense: mais ce matin la garui son de Mexico a proclamé un plan différent, sous quelques rapports, de celui du général Paredes, et par suite de la défection de l'armée, le gouvernement se trouve sans moyens de résistance. Eu conséquence de ce fait, dans le desir qu'aucun individu ne puisse servir de pretexte à l'effusion du sang mexicain ou à la spoliation de mes concitoyens, j'ai envoyé à la chambre ma démission en forme de l'autorité suprême. En quittant cette autorité, je proteste, en face de la nation, contre les projets dont j'ai parlé et contre tous les autres projets qui changeraient l'ordre constitutionnel.

Le gouvernement ne sera pas responsable des conséquences de la guerre civile, car il n'a rien fait pour la provoquer. J'abandonne au peuple le soin de juger les actes de votre concitoyen.

BRÉSIL.

DISCOURS prononcé, le 3 mai, par S. M. l'empereur du Brésil, à l'ouverture de la session du corps législatif.

Honorables et dignes représentants de la nation, c'est avec le plus grand plaisir que je vois réunis autour de moi les représentants de la nation. Cet événement, attendu avec confiance par tous les Brésiliens, offre à votre zele pour les intérêts du pays les moyens d'assurer son bien-être et sa prospérité. Conformément à la communication que je vous avais faite lors de la clôture de la dernière session, j'ai visité les provinces de San-Catharina, Sau-Pedro, Rio-Grande et SanPaolo. Les preuves d'attachement à ma personne et à ma famille, ainsi qu'à la constitution politique de l'empire, que m'ont données ces provinces, leur assurent ma gratitude. Les progrès qu'elles ont faits dans la civili

sation et dans l'industrie, et les ressources que la nature leur a données, permettent d'espérer que leur prospérité se développera rapidement. La paix regne dans toutes ces provinces, et ce bienfait de la Providence rendra plus facile l'exécution des mesures que votre zèle et votre patriotisme vous dicteront pour favoriser le développement des richesses du pays. Je regrette vivement les maux que la sécheresse a causés aux provinces du Nord, surtout à Ceara; mon gouvernement a usé promptement des moyens dont il pouvait disposer pour soulager une si grande détresse. Suivant les nouvelles les plus récentes, des pluies abondantes ont commencé; cependant, il ne sera pas possible de réparer d'un seul coup les maiheurs occasionnés par la sécheresse, et le gouvernement ne peut suspendre encore les secours dont les provinces ont besoin. J'ai cherché à établir des relations amicales avec tous les gouvernements de l'Europe et de l'Amérique. Mon gouvernement a notifié au gouvernement anglais l'expiration du traité conclu entre les deux pays pour l'abolition de la traite. Mais le gouvernement britannique a adopté une loi qui soumet les vaisseaux brésilliens soupçonnés de faire la traite à la juridiction des tribunaux anglais.

Fidèle aux engagements ayant pour objet de mettre fin à la traite, mon gouvernement a protesté contre cette loi et a informé de cette protestation toutes les puissances étrangeres; mais mon gouvernement ne cessera pas de défendre les prérogatives de ma couronne et nos droits nationaux. J'ai confiance en votre coopération loyale et patriotique pour atteindre des objets si équitables.

Malheureusement la lutte continue entre les Etats de la Plata, et leurs dissensions prolongent la guerre. Je dé sire vivement le rétablissement de la paix et de l'ordre dans les Etats de nos voisins; et, d'accord avec les intérêts du pays, et les principes de neutralité adoptés par mon gouvernement, j'attends la fin de circonstances si fácheuses pour l'humanité.

Le budget de l'année financière prochaine vous sera présenté; vous y verrez l'augmentation des recettes et les efforts de mon gouvernement pour les mettre, par de sages réductions, en équilibre avec les dépenses, sans avoir

besoin d'établir de nouveaux impôts. Les rapports des divers ministères vous montreront l'état de chacun et les mesures adoptées dans l'intérêt du pays.

Honorables et dignes représentants de la nation, vous avez toujours donné à mon gouvernement, avec une patriotique sollicitude, votre appui loyal et éclairé. Je vous remercie sincèrement de cet appui important, et je compte que vous me le continuerez. Vous élèverez ainsi l'empire à cet état de prospérité et de gloire auquel la Providence l'a destiné.

notre gauche au commandant Mora.

Nous marchames dans cet ordre, et, vers neuf heures, nous rencontrâmes la garde avancée de l'ennemi. Le bataillon de Vascos, se précipitant sur elle, la poussa sur la réserve, et, sans s'arrêter, la força à se replier sur le corps principal qui était composé de 300 hommes commandés par Jose Mari Caballero.

Après quelque résistance, tous les ennemis prirent la fuite, en abandonnant leurs chevaux et en jetant leurs armes. Rien n'arrêta la marche rapide de notre colonne, qui se jeta immédiatement sur Las Vivoras. Alors le colonel Baez, avec le bataillon de Vascos, obtint un triomphe complet

RÉPUBLIQUE DE MONTE- pour la république. Sans s'inquiéter

VIDEO.

CONFÉDÉRATIon argentine.

de la résistance qu'on lui opposa, et malgré les décharges de mousqueterie et de mitraille, ils chargerent à la baïonnetteet tuèrent les canonniers sur

DEPECHE de Rivera relative à la leurs pièces. A minuit, la déroute était

victoire de Las Vivoras.

Quartier général de Las
Vivoras, 28 mai.

Gloire à la république! J'ai à informer Votre Excellence, pour la satisfaction du gouvernement et du public. que, dans la nuit du 27, la brave division qui est sous mes ordres immédiats a remporté une victoire complète sur une division de l'ennemi, composée de 1100 hommes, infanterie, cavalerie, artillerie, et commandée par Montoro. Pendant plus de dix jours, l'ennemi était resté en face de nous, sa ligne s'étendant de Curupi au village de Las Vivoras, où Montoro avait son quartier général, gardé par un petit bataillon d'infanterie et six pièces d'artillerie.

Après avoir obtenu une exacle connaissance de sa position, comme j'étais assuré de l'ardeur et du courage de mes soldats, je conçus et j'arrêtai, avec le concours de mes officiers, le plan d'une prompte et décisive attaque sur ses postes avancés, afin d'arriver ensuite à ses retranchements et à son artillerie, à Las Vivoras.

A six heures et demie du soir, je donnai mes ordres, et, à huit heures, notre colonne était en mouvement. Je chargeai le colonel Baez de diriger l'attaque sur notre front, et je confiai

complète dans toutes les directions, et tout ce qui appartenait à l'ennemi est tombé entre nos mains.

Il est huit heures du matin. Nous avons déjà recueilli 80 prisonniers, 2,000 chevaux, 6 magnifiques pièces d'artillerie avec des munitions abondantes, 2,000 fusils et un immense matériel. De notre côté, nous n'avons eu qu'un homme tué, un officier biesse et un autre qui a reçu une contusion.

Tel est, très-excellent seigneur, le résultat de la seconde opération de ma division depuis notre réembarquement. Il y a dans ce fort plus d'un millier de personnes que nous venons de délivrer. Plusieurs de ces malheureux avaient été enlevés de chez eux et entassés à Las Vivoras, comme un troupeau d'animaux, par leurs barbares oppresseurs. Je recommande vivement à l'attention du gouvernement les officiers, les soldats, etc.

[blocks in formation]
« PreviousContinue »