Oeuvres complètes de Voltaire: Essai sur les moeurs et l'esprit des nations ... Siècle de Louis XIV

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Hachette, 1859
 

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Popular passages

Page 236 - C'est ce préjugé qui fait dire à l'imposteur auteur du Testament politique : « Lorsque Votre Majesté résolut de me donner en même temps l'entrée de ses conseils, et grande part dans sa confiance, je lui promis d'employer mes soins pour rabaisser l'orgueil des grands, ruiner les huguenots, et relever son nom dans les nations étrangères.
Page 426 - J'adore en périssant la raison qui t'aigrit : Mais dessus quel endroit tombera ton tonnerre Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ...
Page 201 - Si vous perdez vos enseignes, ralliez-vous à mon panache blanc; vous le trouverez toujours au chemin de l'honneur et de la gloire ! » « Sauvez les Français, » s'écria-t-il quand les vainqueurs s'acharnaient sur les vaincus.
Page 523 - Pour mériter son cœur, pour plaire à ses beaux yeux, J'ai fait la guerre aux rois: je l'aurais faite aux dieux...
Page 47 - Peut-être n'est-il rien de plus grand sur la .terre que le sacrifice que fait un sexe délicat de la beauté et de la jeunesse , souvent de la haute...
Page 441 - Aïeux et les vertus des Rois. Je vais t'entretenir de moindres Aventures, Te tracer en ces vers de légères peintures. Et, si de t'agréer je n'emporte le prix, J'aurai du moins l'honneur de l'avoir entrepris.
Page 545 - Franche-Comté en dot, en épousant l'infante, alors nous pourrions aspirer à la succession d'Espagne, quelque renonciation qu'on fit faire à l'infante : et ce ne serait pas une attente fort éloignée, puisqu'il n'ya que la vie du prince son frère qui l'en pût exclure.
Page 494 - ... toutes les histoires sont presque égales pour qui ne veut mettre que des faits dans sa mémoire. Mais quiconque pense, et, ce qui est encore plus rare, quiconque a du goût, ne compte que quatre siècles dans l'histoire du monde. Ces quatre âges heureux sont ceux où les arts ont été perfectionnés, et qui, servant d'époque à la grandeur de l'esprit humain, sont l'exemple de la postérité.
Page 484 - Je fis le chien couchant auprès d'un grand seigneur ; Je me vis toujours pauvre, et tâchai de paraître : Je vécus dans la peine, espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre, en attendant mon maître.
Page 456 - d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.

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