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ob 9af41 0976 ngamer se117-q Ségur ne nous paraît pas avoir le talent d'exposer clairement. Il laisse toutes les questions indécises. Disons le mot, il ne paraît pas se rendre compte suffisamment des objections que soulèvent ses théories. Son dogmatisme peut imposer aux ignorants; mais ceux qui ont approfondi les questions qu'il soulève rencontrent à chacune de ses lignes des affirmations sans preuves, des principes trop absolus, des contradictions, des doctrines qui ne peuvent soutenir l'examen, a opomp ob nishak 12ñóbroood tan bé GUETTEE.

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(La suite au prochain numéro.) win al» : 90EUPAY

06 dred44 JJ EXAMEN D'UN TEXTE DE SAINT IRÉNÉE. / CH gylio mb be hip Ena

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SUR L'IMPORTANCE DE L'ÉGLISE ROMAINE,{

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On sait quels abus les ultramontains ont fait d'un texte de saint Irénée pour établir que l'Église romaine est supérieure à toutes les autres, et déduire de cette affirmation les conséquences les plus opposées à la doctrine catholique. On a déjà souvent réfuté les prétentions des ultramontains et démontré qu'ils abusent du texte de saint Irénée; mais l'Union Chrétienne vient de publier sur ce point un travail de M. Souschkoff beaucoup plus complet que ce qu'on avait écrit jusqu'ici, Nous croyons être utile à nos lecteurs en leur faisant connaître cette étude aussi docte que consciencieuse.

L'auteur commence par citer en entier le passage d'où le texte est tiré.

« Ce discours est adressé aux hérétiques qui habitaient Rome et qui s'étaient séparés de l'Église romaine.

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>> Quand on recherche la vérité, dit S. Irénée, il faut rechercher dans TOUTE ÉGLISE la tradition des apôtres manifestée dans tout l'univers. Et nous avons à énumérer ceux qui ont été ins

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eqmet ub smo¶ 6 way this imp quylo¶ mm 99 129) titués By Roues par les apôtres et LEURS SUCCESSEURS jusqu'à molisy qui n'ont rien enseigné de semblable (4 ge qu'ensersgnent les hérétiques), ni connu ce que ceux-ci rêvent dans leur délire, Gar il faut admettre que, si les apôtres ont connu des mystères cachés, qu'ils enseignaient en particulier aux parfaits, ils durent surtout les révéler A CEUX à qui ils con faient de Soi DES ÉGLISES, Ils voulaient que ceux qu'ils laissaient pour SUCCESSEURS fussent parfaits et irrepes Jenotputes choses, et remplissent à LEUR PLACE, la charg de

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LEUR MINISTÈRES., Mais, COMME IL SERAIT TROP LONG d'énu09 mérer dans ce volume LES SUCCESSIONS DE TOUTES LES ES DOLL EGLISES, alous en appellerons à l'Église très grande, très antique et connue de tous, à celle que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul ont fondée et constituée à Rome, et nous rons voir la tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qui a sété annoncée aux hommes par les évêques qu'elle a eue qu'à nous. Ainsi, nous confondons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, par amour-propre ou yaine gloire, -par aveuglement et méchanté, recueillent là où il ne faut The augos spas recueilling Garà cause de la plus puissante principauté (de la ville de Rome), toute Église, c'est à dire les fidèlés qui -sont partout, doivent nécessairement se rendre vers cette -Eglise, dans laquelle la tradition qui vient des apôtres a tousjours été conservée par ceux qui sont répandus partout..... &Doné, fondant et instruisant cette Eglise, les bienheureux apôtres en confièrent à Lin l'administration épiscopale. Paul parle de de Lin dans son épître à Timothée. A Lin succéda Anaclets Vient en troisième lieu l'évêque Clément, etc..... Nous montrons ainsi avec une complète évidence que LE DEmoon d'une fai unique, de la foi du salut, établi dans l'ÉGLISE - pars LESİ ANOTRES; $'Est Conservé et transmis intact jusqu'à nous... Et Polycarpe (de Smyrne) enseigna toujours ce qu'il avait appris des apôtres, ce qu'il transmit à l'Église, et qui est eurai. Cet homme est un témoin de la vérité beaucoup plus imposant et plus fidèle que de Valenfin, Marcion et CC8.109 do bid (S) les autres (hérétiques contre lesquels est écrit ce discours).

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en litige, ce qui

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C'est ce même Polycarpe qui, étant venu à Rome du temps d'Anicet, ramena dans le sein Églisé bequcoup d'héréti– ramenu dán ques... (1) Il résulte de ce que nous avons démontré qu'ilme ee faut pas rechercher la verite autre part que dans L'ÉGLISE, OÙ Il est facile de la trouver, puisque les apôtres ont place abondamment dans son sein, comme dans un riche dépôt tous les trésors de la vérité. Et s'il s'élevait fentre les fidèlės) up dissentiment sur quelque question de peu d'importance, ne faudrait-il pas recourif AUX TRES ANCIENNES ÉALISES QUI ONT ÉTÉ SE INSTRUITES PAR LES APOTRES OU EN PRENDREJ Sur le point GALVOT u'est clair et certain? Eifih, si les apôtresʊne nous avaient rien transmis par écrit, ne faudrait-ils pas) suivre Tordre de la tradition qu'ils ont donné à ceux à qui ils a Confiaient LES ÉGLISES (295 291 9up elle et ob cum -91 24 ja » Il est impossible d'exprimer avec plus de précision et de clarté l'égalité complète de toutes lesbÉglises aposto liques entre elles, ainsi que celle de leurs évêques à titre de successeurs di ministère des aportes et de gardiens du dépôt de la Toi. Du premier mot jusqu'au dernier de Just at it to sh fuis son introduction 'Jusqu'à sa concluce discours, depuis sion, cette idée d'égalité en est le principo, la base, de iup golobit 20f 9úib 6 1295,9zilył stuot (smod ab allir nl ab) but. 919 duftant sur ce discours que l'ultramonta»Et c'est nisme s vise de s'appuyer pour prouver quos saint Irẻnée a enseigné la souveraineté universelle de l'Église de Rome!... Le procédé qu'emploient les partisans deoda luci alegoɔzina voit five feur abat, consiste, comme (toupapolatrie pour arriver jours, à écarter l'ensemble du document, et à n'en tirer qu'un passage tronque, falsifié, dont ils denaturent Ale bivà 9900 900 9976 iznis agortom auch sens. danaach ildetà

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» Nous croyons devoir mettre en regard ila traduction texture de ce passage et la version qu'en font les ultra

montains:

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(1) Contre les hérésies, liv. III, ch. 3, coll. 848-852; édit. Migne. (2) Ibid., ch. 4, col. 855.

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Celle que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul ont fon» déé et cor constitué à Rome is

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2 quelle LA TRADITION QUI VIENT » par les apôtres, (1)-Pon-id ab » DES APOTRES a toujours été 90009149 99 00 210105 consérvée PAR CEUX QUI SONT »'RÉPANDUS PARTOUT.), Blink, of „lin- i'up mus risq deb ng enou

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.aitel no timber einu leui, de meg 01 976989 19 -¡ "Tous les écrivains du parti ultramontain ont toujours rendu ou interprété ce passage dans le sens de la vers sion ci-dessus présentée; il serait trop long, disons-nous, à l'exemple de saint Irénée, de les citer tous; nous nous bornerons à constater que Pie IX, dans sa lettre encyclique adressée aux Chrétiens d'Orient, le 6 janvier 1848, en appelle de la manière suivante à l'autorité de ces paroles de saint Irénée: mroq no no'l is quisq 8 1297),uneustuisor 200V6 9.I«Il croit INUTILE (!) d'énuinérer la successión de tou! tes les Églises qui ont pris leur origine des apôtres, assu RANT QU'IL LUI SUFFIT (1) de citer contre eux (les hérétiques) LA DOCTRINE DE L'ÉGLISE ROMAINE (!), et il dit : « Il faut que » toute l'Église, c'est-à-dire que tous les fidèles de tout l'a>>¡nivers, s'ACCORDENT (!) avec l'Église de Rome, à cause de Ho912ɔuild A sodo 0781 21969 esihů a moich al 78q 9979 ub 291 (1) Traduction de M. de Grenoude, les Pères de l'Eglise, t. 'Ill pag. 219-220; Paris, 1838.

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» LA PRÉÉMINENCE De cette église (!), où, en tout ce que les » fidèles croient, a été conservée la tradition transm

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Il existe une si grande différence entre notre traduction de ce passage et la version libre de nos adversaires, qu'il faut nécessairement se livrer, sur ce point, à un examen approfondi. Prions d'abord nos lecteurs de peser attentivement les considérations suivantes: Saint Irénée écrivit ses ouvrages en grec; les auteurs des ive et ve siècles en avaient pu lire quelques-uns encore en original; mais au siècle suivant lés écrits de saint Irénée devinrent déjà introuvables; le pape saint Grégoire le Grand, malgré les facilités exceptionnelles que lui offrait sa position, ne put rien en découvrir; voici ce qu'il raconte lui-même à ce sujet : «<ll y a bien longtemps déjà que nous recherchons avec soin les œuvres du bienheureux Irénée; mais jusqu'à présent nous n'avons pu en rien trouver (2). » De tous les écrits de ce Père, il ne nous en est parvenu qu'un seul, le Traité contre les hérésies, et encore non point en original, mais traduit en latin. * Cette édition fut iinprimée pour la première fois en Occident, à Bâle, au xv1° siècle, d'après un manuscrit d'une origine inconnue, et généralement trouvé très défectueux. Voici ce qu'en dit dom Réné Massuet, dans la préface aux œuvres de saint Irénée, dont il donna une édition en 1710 Que saint Irénée ait écrit en grec, et qu'un interprète ignorant et barbare ait traduit ses ouvrages en latin, comme nous les avons maintenant, c'est à peine si l'on en peut douter (3). » Et le bénédictin dom Remy Ceillier dit de son côté : « Le style en est rude, grossier, mal poli, dur, difficile, embar rassé, diffus, et n'a rien de la beauté de l'original grec, qui,

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(1) Lettre encyclique du pape Pie IX aux chrétiens d'Orient, et réponse des patriarches et des synodes de l'Eglise d'Orient, traduites du grec par le docteur D. Dallas. Paris, 1850, chez J. Klincsieck, 11, rue de Lille, p. 20-21. hab moltombsïT (7)

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(2) Grégoire le Grand, liv. II; indict. 4, épît. 56. (3) Edition de l'abbé Migne, préface, p. 18.

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