Études de la nature

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Méquignon-Marvis, 1818
 

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Popular passages

Page 389 - qu'y lisez-vous ? Il lui répondit : Vous aimerez le Seigneur » votre Dieu, de tout votre cœur, de toute votre ame, de » toutes vos forces et de tout votre esprit, et votre prochain » comme vous-même. Jésus lui dit : Vous avez très-bien ré» pondu ; faites cela et vous vivrez. Mais cet homme voulant » faire paraître qu'il était juste, dit à Jésus : Et qui est mon
Page 401 - Maintenant j'éprouve ce qui est dit dans l'Evangile : Quand » plusieurs d'entre vous seront rassemblés en mon nom, je » me trouverai au milieu d'eux. Il ya ici un sentiment de » paix et de bonheur qui pénètre l'ame. » Je lui répondis : « Si
Page 388 - C'était un vallon solitaire , où on ne voyait guère que des bois. Il y aperçoit une pauvre cabane ; il y frappe ; il en sort un vieux hernouten à barbe blanche. « Mon père, lui dit l'officier, » montrez-moi un champ où je puisse faire fourrager mes
Page 388 - conducteur, vous serez content. » Ils continuent à marcher, et ils arrivent, à un quart de lieue plus loin, à un autre champ d'orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauche le grain, le met en trousse et remonte à cheval.
Page 92 - ces monuments, des marbres, des bronzes, des dorures. Plus ils sont simples, plus ils donnent d'énergie au sentiment de la mélancolie. Ils font plus d'effet, pauvres que riches, antiques que modernes, avec des détails d'infortune qu'avec des titres d'honneur , avec les attributs de la vertu qu'avec ceux de la puissance. C'est sur-tout à la campagne que leur impression se fait
Page 388 - reprit l'hernouten. Ce bon homme se met à leur tête, et remonte avec eux le vallon. Après un quart-d'heure de marche, ils trouvent un beau champ d'orge : « Voilà ce qu'il nous faut, dit le capitaine. — Attendez un
Page 312 - et il lui compte l'or qu'il avait demandé. L'Arabe couvert d'une pauvre natte, met pied à terre, regarde l'or ;• il jette ensuite les yeux sur sa jument , il soupire , et lui dit : « A qui vais-je te » livrer ? à des Européens qui t'attacheront, qui » te battront, qui te rendront malheureuse
Page 13 - le plus noble et le plus délicieux instinct de la vie humaine. Le sentiment nous prouve bien mieux que la raison la spiritualité de notre ame ; car celle-ci nous propose souvent pour but la satisfaction de nos passions les plus grossières, ' tandis que celui-là est toujours pur dans ses désirs. D'ailleurs, beaucoup d'effets naturels, qui échappent à l'une,
Page 73 - les nôtres, et à chacun desquels l'éducation européenne avait inspiré cette erreur de l'enfance : •< 'SOIS LE PREMIER. » Que de maux l'ignorance nous cache, que nous devons un jour rencontrer dans la vie, sans pouvoir les éviter! l'inconstance des amis, les révolutions de la fortune, les calomnies, et l'heure de la mort même qui effraie
Page 390 - il versa de l'huile: et du vin dans ses plaies et les banda ; « et l'ayant mis sur son cheval, il l'amena dans l'hôtellerie et » eut soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers qu'il donna » à l'hôte, et lui dit : Ayez bien soin de cet homme ; et

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