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untern Volksschichten dem Elend zu entreissen. Fellenberg versprach sich einigen Erfolg durch Veranstaltung von landwirtschaftlichen Festen. Ein solches fand den 23. Mai 1807 in Hofwil statt. In einem Brief, den Fellenberg am 12. Januar 1808 an den Pfarrer Gauteron von Twann richtete, und den Pictet in der Bibl. brit. veröffentlichte (Band 13. Agriculture) gab der Veranstalter die Gründe für diese Art Kundgebung an: Observez, monsieur, que dans l'isolement où les agriculteurs se trouvent les uns des autres, la circulation de leurs lumières individuelles devient impossible. Des faits importants demeurent inconnus; d'innombrables expériences sont sans utilité, faute d'être recueillies. Nous manquons de points de ralliement, de laboratoires conservateurs, de réunions d'une solennité efficace. Or c'est là ce dont l'institut, le bureau, et les fêtes de Hofwil doivent fournir les types à la Suisse et à toute l'Europe.... Il faut des occasions et des moyens de distinguer le mérite et de récompenser les vertus, il faut des encouragements pour le bien, qui soient dignes des nations cultivées; et nos fêtes agricoles nous aideront à pourvoir à ces divers objets. L'effet de celle du 23 mai dernier a dépassé mon espérance, quoiqu'elle ne fut en quelque sorte qu'une ébauche de celles dont j'ai le projet. Tous les cantons seront invités à envoyer des députés à la prochaine fête d'Hofwil.... En particulier, je me plais à penser qu'il me sera permis, dans cette occasion solennelle, de témoigner au représentant du puissant médiateur de l'Helvétie, toute ma gratitude pour l'appui qu'il a accordé à mes entreprises.

Dem Briefe Fellenbergs lässt Gauteron eine Schilderung des Maifests 1807 folgen. 2000 Gäste waren Hofwil zugeströmt, man zählte 92 Reisewagen.

General Vial, der Gesandte Frankreichs, war anwesend, ebenso die Gesandten Spaniens und Bayerns, Schultheiss Freudenreich und General von Wattenwyl fanden sich ein. Die Vorführung neuer Ackerbaugeräte, Preisverteilungen an das Hofgesinde, Reden Fellenbergs und Freudenreichs, eine Mahlzeit, ländliche Gesänge und Tänze füllten den Nachmittag.

Für Fellenberg war's ein Tag der Freude und grosser Genugtuung. Wie viele seiner Mitbürger in Bern hatten sein Tun in Hofwil belächelt, als ruinös geschmäht und getadelt! Mit dem ganzen Feuer seiner Ehrbegierde und seiner auf Menschenwohl abzielenden Tatkraft nimmt er sich vor, sein Hofwil zum Brennpunkt landwirtschaftlicher Neuerungen und eines dem Landbau eigens dienlichen Bildungswesens zu gestalten. Er schaut sich um nach Helfern zur Verbreitung seiner Ideen, die er in einer Abhandlung über den Stand des schweizerischen Ackerbaus und die Mittel, ihn zu verbessern, niederschreibt. Er setzt sich in Verbindung mit deutschen und französischen Zeitungen. Den 21. September schreibt er zum ersten Mal an Pictet de Rochemont:

Monsieur, permettez que je me prévaille de ma qualité d'élève de votre exemple et des lumières que nous devons à vos écrits, pour vous recommander mes entreprises.... Je vous ai toujours suivi avec le plus grand intérêt, en saisissant avec empressement tout ce qui a paru de votre part.... mais je n'ai pas trouvé que mes sentiments méritassent d'attirer votre attention avant que les résultats de mes efforts eussent atteint quelque maturité. Ce n'est donc qu'après avoir travaillé depuis huit ans et sans interruption à réaliser mon institut, qui répondît aux besoins les plus pressants de nos jours, que je vous présente celui dè

Hofwyl, avec la demande de m'aider à lui faire remplir sa destination d'utilité publique....

Es folgt eine kurze Darlegung des Hofwiler Unternehmens, insbesondere der Werkstätte für Herstellung von Ackergeräten, welche die Landarbeit erleichtern und beschleunigen.

Ce procédé suffirait seul pour nous donner d'immenses épargnes; mais ce sont surtout les progrès de l'éducation et de l'instruction particulière et publique, qui me tiennent à cœur.

En conséquence, j'ai réuni à Hofwyl divers pensionnats, dont l'un reçoit les enfants de cinq à huit ans, que j'élève avec ma propre famille. Je leur assure les avantages d'une vie champêtre, sans négliger aucune ressource des villes, dont je veux éviter la corruption. L'autre pensionnat forme à la pratique de l'économie domestique et agricole, des jeunes gens plus avancés en âge. Le troisième est destiné à la classe subordonnée. On peut aussi apprendre dans les atteliers à faire mes machines de toute espèce.

Bei Fellenberg ist der Volkserzieher nicht vom Landwirt zu trennen. Seine Musterwirtschaft bildet die Grundlage, über der sich der ganze Komplex seiner Erziehungsinstitute aufbaut, zu zweien sind hier Anfänge vorhanden. Aus seiner Familie erwächst das Institut für Kinder aus höhern Ständen, und, an die Musterwirtschaft angegliedert, entsteht das landwirtschaftliche Institut. Eine dritte Anstalt ist erst nur geplant, darüber schreibt Fellenberg:

Les premières épargnes de l'institut en question serviront à l'établissement d'une école pour les pauvres, dont le noyau sera formé d'enfants indigents, mais distingués, de toutes les parties de la Suisse. Les pauvres de nos environs seront formés autour de

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ce noyau. J'ose me flatter que chaque partie de ces entreprises servira un jour de type à d'autres instituts du même genre. Le bien qui doit en résulter sera indépendant de la durée de ma vie....

La direction de l'institut sera remise à une association d'hommes dignes de la tâche qu'elle impose. J'aurais depuis longtemps désiré que vous voulussiez bien en être, si j'osais espérer que ce fût une chose possible....

Die berühmte Armenschule von Hofwil, später Wehrlischule genannt, tritt in Sicht und zugleich das Streben Fellenbergs von Anfang an, seine Gründungen von seiner Person und seinem Leben unabhängig zu stellen. Er sähe gern, wenn Pictet in die geplante Aufsichtskommission einträte, und er versichert ihn, dass streng Rechnung geführt werde und nichts Eigensüchtiges dahinter stecke qu'il n'y a aucun dessous

de cartes à craindre.

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Si j'osais vous prier de venir examiner à Hofwyl par vous-même ce qui en est, je saurais apprécier votre visite comme une récompense bien douce de mes tra

vaux.

Die Antwort Pictets kennen wir nicht. Seine uns zur Verfügung stehenden Handschreiben beginnen erst mit dem Januar 1812. Nach seiner gegen jedermann verbindlichen Art liess er jedenfalls die Erwiderung nicht lange anstehen. Die Bereitwilligkeit, mit der er auf Fellenbergs Wünsche eintrat, bewog diesen, schon am 4. Oktober in einem zweiten Schreiben einige Grundsätze seiner landwirtschaftlichen Methode und die Vorteile seiner kraftsparenden Ackergeräte zu erörtern.

L'intérêt que vous voulez bien prononcer en faveur de mes entreprises est d'un grand prix pour moi. Il contribuera puissamment à faire le bien que j'ai en vue. On ne connaît pas assez ce que peut produire une exploitation expérimentale d'agriculture telle que celle de Hofwyl. On ne sait pas encore ce que vaudra la fabrique d'instruments aratoires. On n'a point d'idée claire de l'avantage qu'assure la facilité de faire des cours complets d'économie rurale, soit pratique, soit théorique. On n'apprécie pas le foyer de recherches et de lumières que je veux établir dans le but de faire connaître ce qui est vraiment intéressant pour le peuple. On ne sent pas le besoin d'un laboratoire de meilleures méthodes d'éducation populaire et d'instruction; chacun de ces points devrait être discuté, et si vous vouliez bien y porter vos lumières vous avanceriez et étendriez beaucoup les succès que l'on doit se promettre des ressources que leur entreprise nous garantit....

Um Pictet einen Begriff seiner Hilfsmittel zu geben, führt Fellenberg an: Lorsque je me suis chargé du rural de Hofwyl, le fermier qui l'avait cultivé depuis trente ans, n'en voulait plus payer qu'une rente annuelle de 4884 livres tournois. Actuellement cette rente monte à 24,000 livres, et je la pousserai au double de cette somme....

Es war Fellenbergs Ansicht, dass er durch Handhabung des Tiefpflugs sein Heimwesen gleichsam verdoppelt habe. Die Frage nach dem besten Pflug zieht sich durch den ganzen Briefwechsel zwischen Pictet und Fellenberg. Der eine stritt für den belgischen Pflug, der andere schrieb an diesem 4. Oktober 1807 : Je me propose de prouver en son temps, que la charrue que j'ai réussi à établir, suivant les idées de Small,

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