à un résultat aussi bon, en travaillant presqu'entièrement de souvenir. J'en ai fait emballer un avec soin pour Hofwyl; vous le recevrez je crois lundi ou mardi. J'espère que l'image du plus digne appréciateur d'Hofwyl, aura quelque charme et quelque douceur pour ses habitants. J'espère surtout que mes fils ne tarderont pas aller s'y établir, à marcher sur les traces de leur grand-père et s'y pénétrer de ces éléments d'une éducation nationale, dont, au milieu des événements qui planent sur l'Europe, le type nous devient chaque jour plus précieux et plus nécessaire. Ch. R. Pictet hoffte seine beiden Knaben ins Hofwiler Institut senden zu können, allein vier Jahre später (8. Juli 1829) klagt er sich am Herzen Fellenbergs aus über den Verlust seines ältesten Sohnes. Il annonçait les plus heureuses facultés; j'avais toujours espéré qu'il irait les développer à Hofwyl; je voyais renaître en lui mon père, dont il avait les traits et la facilité pour tout apprendre.... Am 19. April 1825 starb Prof. Pictet. Da waren die Brüder Charles und Adolf Pictet und mit ihnen auch die Bibl. univ. doppelt verwaist. Diese Verluste steigerten ihre Anhänglichkeit an Fellenberg. Adolf schrieb ihm, den 13. Mai, als Antwort auf einen Trostbrief aus Hofwil : J'ai senti bien vivement en la lisant, combien votre amitié m'est précieuse et douce, et il me semble maintenant qu'une partie des sentiments que m'inspiraient mon digne père et mon oncle se reporte vers vous qui m'avez tenu lieu de père pendant si longtemps. Permettez-moi de vous aimer d'une tendresse toute filiale. Je retrouverai dans ce sentiment envers le meilleur ami de mon père une portion du bonheur que j'ai perdu .... Ueber das Schicksal der Zeitschrift teilte Adolf in demselben Briefe mit Notre pauvre Bibl. univ. aura un peu de peine à marcher pendant quelque temps, mais nous ferons tous nos efforts pour la soutenir. Mr. George Maurice, fils de notre collaborateur (Geschäftsleiter der Bibl. brit. und univ. seit 30 Jahren, der ebenfalls 1825 starb) se trouve chargé spécialement de la partie des sciences que rédigeait mon oncle. Il est fort instruit et très capable de la tâche qu'il entreprend, il trouvera d'ailleurs aisément des collaborateurs à Genève pour cette partie. J'aurai plus de peine à marcher que lui chargé, comme je le suis, de la Littérature, pour laquelle je ne trouve que bien peu d'auxiliaires chez nous. Adolf Pictet sorgte dafür, dass nach dem Wunsche seines Vaters die geplante Denkschrift an die Tagsatzung zugunsten des Escherheims erschien. Von Pictet de Rochemont selbst kam noch im Januarheft 1825 ein Aufsatz staatswirtschaftlichen Inhalts zum Abdruck: Observations concernant l'accumula tion des Capitaux et ses effets sur les valeurs échangeables. Er setzte sich darin mit Ideen Adam Smiths und Ricardos auseinander. Bis zum letzten Atemzug bemühte sich der rastlos arbeitende Mann um die Lösung sozialer Probleme und stritt für Aufklärung und Menschenwohl. Um zwei Jahrzehnte überlebte Fellenberg diesen seinen besten Freund, um zwanzig Jahre voller Arbeit und Kämpfe. Auch er hat sich dann als 73jähriger, noch sehr rüstiger Greis, in Ausübung einer gemeinnützigen Pflicht auf seinem Heimritt von Bern, am 2. November 1844, die tötliche Krankheit geholt. Was einst im Juli 1816 die Tagsatzung von Pictet ausgesagt, gilt auch von Fellenberg : Beide, der Berner wie der Genfer, haben sich um ihr schweizerisches Vaterland hochverdient gemacht, beide haben sich das heiligste Anrecht auf die Achtung und den öffentlichen Dank ihrer Mitbürger erworben. |