MÉLANGES.

Tablettes philosophiques, religieuses et littéraires, par Duroncerai (Pierre Laigneau ), défenseur officieux, et membre de plusieurs sociétés littéraires. I vol. in-12. Desenne, 3 fr. 4 fr.

Loisirs littéraires, de J. J. Regnault-Warin. 1 v. in-12, Frechet. 2 fr. 50 c.— 3.fr. 25 c..

Ce volume contient plusieurs morceaux en prose et. en vers.

Le nouveau Secrétaire français,

ou Modèles sur toutes sortes. de lettres, avec leurs réponses. I vok in 12. Leprieur. 1 fr. 25 c. -1 fr. 75 c.

Les tuses des jaloux dévoilées. Seconde édition. I vol. in-12. Pillot jeune. I fr. 25 c. L'Improvisateur français. Tome V. Goujon fils. 3 fr. 4 fr. Le VI. volume sous presse paraîtra incessamment.

ANNONCE.

Gazette de Santé. Le 1er. cahier de ce journal a dû paraître le 1". de ce mois. On souscrit chez Laplace. Le cahier in-4°. a 8 p. d'impression à 2 colonnes. Il en paraîtra un tous les dix jours. 12 fr. par an, 8 fr. pour 6 mois 5 fr. pour 3 mois, franc de port.

vélin,

CLASS E.

PHYSIQUE ET CHYMIE.

Annales du Muséum d'histoire naturelle. XXI. livraison. gr. in-4°. Levrault, Schoell et Compagnie. Prix pour douze cahiers, 48 fr. - 60 fr.

Cette livraison comprend, 1) mémoire sur les principes constituans de l'eau minérale et médicale de Balaruc; 2) mémoire sur plusieurs animaux de la Nouvelle-Hollande, dont la description n'a pas encore été publiée; 3) la suite des mémoires sur les fossiles des environs de Paris; 4) mémoire concernant l'animal de l'hyale, nouveau genre de mollusques intermédiaire entre l'hyale et le clio, et l'établissement d'un nouvel ordre dans la classe des mollusques; 5) mémoire sur

mille des rubiacées; 6) mémoire sur la belle couleur verte que le chrôme peut fournir à la peinture.

Cette livraison est enrichie de quatre planches, dont la première représente, 1) le bipède lépidopode, 2) la raye croisée, 3) le lophie hérissée, 4) le lophie lisse; la seconde, 1) le triméresure petite tête, 2) le triméresure verd, 3) l'hipisure lisse, la troisième, 1) le leioselasme striée, 2) la disteire cerclée la quatrième, 1) l'estracion quatorze piquans, 2) le tetrodon argenté, 3) le syngnathe à banderolles.

Histoire naturelle des Perroquets, par François Levaillant. XVII, XVIII, XIX et XX. livraisons. Levrault, Schoell et Com pagnie.

Les dix-septième et dix-huitième

X

livraisons contiennent douze planches, avec leurs explications: 1) le perroquetlori nouara; 2) le perroquet-lori à queue bleue; 3) le perroquet à épauTettes jaunes; 4) le perroquet cendré ; 5) autre perroquet cendré; 6) le perroquet cendré tahiré; 7) seconde variété du perroquet cendré; 8) le perroquet brun; 9) le petit perroquet verd; 10) le perroquet à joues bleues; 11) le perroquet à face rouge, mâle; 12) la femelle du perroquet à face rouge.

Les dix-neuvième et vingtième livraisons renferment le perroquet à épaulettes jaunes, mâlebis; 2) le perroquet à face rouge, mâle, jeune age; 3) le perroquet courou-couraou; 4) le perroquet à joues orange; 5) le perroquet Jeoffroy, mâle; 6) le perroquet Jeoffroy femelle; 7) le perroquet a camail bleu, mâle; 8) la femelle du perroquet à camail bleu; 9) le perroquet à tête grise, mâle; 10) le perroquet à tête grise, femelle; 11) variété du perroquet à tête grise; 12) le perroquet maihoury mâle..

Journal de physique, de chymie, d'histoire naturelle. Cahier de Floréal an XII. in-4°. Tome LVIII.

Ce cahier contient : 1) mémoire sur les verres ardens, par Alexis Rochon; 2) recherches sur la chaleur et la ma nière dont elle se propage, par Benjamin comte de Rumfort; 3) lettre du professeur Vaux-de-Launay à J. C. Delaméterie, sur l'argent fulminant; 4) observations météréologiques; 5) mémoire sur la sulfate de magnésie, par J. Majon; 6) nouvelles expériences sur l'absorption du charbon faite au moyen d'une nouvelle machine, par

C. E. Morozzo.

BOTANIQUE.

Dissertations sur les sorbiers et les viornes, auxquelles on a joint un supplément aux réflexions sur le robinier, par

hardi

Cet ouvrage, dont la première édi¬ eut beaucoup de lecteurs, de critiques tion fut donnée à la fin de l'an IX, et de débit. Dix-huit mois après, l'aule sujet d'une thèse pour sa réception teur reproduisit son systême, et en fit de docteur, qu'il soutint publiquement en l'Ecole de Médecine, en présence de plus de deux mille auditeurs. Enpar cet acte public, et par l'esdonnée à son systême, l'auteur s'est pèce de sanction que cet acte public a livré à de nouvelles recherches, a donné plus de développement à ses idées, et riche des nouvelles acquisitions qu'il avait faites, en mettant à contribution les naturalistes, les historiens, les médecins, les philosophes anciens et modernes, il a publié la nouvelle édition que nous annonçons.

L'auteur y trace d'abord une esquisse à celle des animaux; il développe ende la structure de l'homme comparée suite le mécanisme, et démontre la supériorité de ses sens et le rapport de

son intelligence avec son organisation. Il constate ce rapport par une foule de traits historiques et d'observations, et arrive à cette conséquence, que l'homme, par ses facultés physiques et morales, tend à une perfectibilité qui n'a rien d'analogue chez les animaux. Bientôt, se rapprochant de son sujet, le docteur Robert passe aux phénomènes de la reproduction, retrace les différens systêmes sur la génération tour-à-tour imaginés par Aristote, Harvey, Great, Buffon, Maupertuis; il expose l'anatomie comparée des parties sexuelles, et fait ingénieusement contraster avec cette variété infinie que la nature a mise dans la répartition des organes reproducteurs et dans le mécanisme de leurs fonctions, l'unité et l'in variabilité de leurs résultats.

A ces vues générales succède un chapitre important, où l'auteur traite de l'hérédité des qualités physiques et morales; et comme c'est particulièrement sur ce point que porte la base de son systême, il a traité la matière de ce chapitre avec autant d'ordre que de chaleur, en l'étayant d'observations décisives et de faits concluans. Viennent à l'appui de l'hérédité des qualités physiques, les inductions que présentent le croisement des races, les maladies héréditaires, la transmission des père et mère aux enfans de certains défauts, de certaines difformités, cet ensemble de traits qui constitue ce qu'on appelle un air de famille, enfin le facis caractéristique de chaque peuple, et principalement de chacune des quatre races primitives de l'espèce humaine.

Quant à la transmission des dispositions morales, le docteur Robert l'établit non - seulement d'après les exemples tirés de l'économie rurale, mais encore d'après ceux que lui fournit la généalogie historique d'un grand nombre de familles célèbres, les unes par une succession honorable de vertus éclatantes, les autres par une série révoltante de forfaits inouis, celles-ci les magistrats qu'elles ont produits, par celles-là par les guerriers qui sont sortis

de leur sein, etc... Le docteur Robert s'appuie singulièrement sur l'assentiment unanime de tous les peuples dans l'opinion de cette hérédité physique et morale, sur l'accord de tous les écrivains à en admettre formellement ou tacitement au moins l'influence on la retrouve, dit-il, dans les allusions des poètes, dans les réflexions des historiens, dans l'esprit surtout des législateurs, qui l'ont certainement eu en vue, lorsqu'ils ont rendu héréditaires la souveraine puissance et une foule de distinctions sociales.

Après avoir ainsi établi son systême, l'auteur indique les moyens de le mettre en pratique ; il détermine l'âge, là saison et jusqu'à l'heure la plus favorable pour la procréation des enfans à talens; il prescrit la conduite que la femme doit tenir après la fécondation, le régime qu'il faut garder dans l'éducation de l'enfant. Ces détails sont animés par le feu d'une imagination méridionale qu'enflamme encore davantage la nature du sujet sur lequel elle s'exerce.

La seconde partie roule sur la phy siognomonie, et par conséquent n'a qu'un rapport indirect avec la inégalanthropogeuésie; mais l'intérêt qu'elle présente, semble justifier cette espèce d'écart de l'auteur, qui d'ailleurs a le mérite d'avoir habilement réuni dans un seul corps d'ouvrage tout ce qu'Aristote, Porta, Lavater nous ont laissé sur la physionomie et sur ses rapports avec les qualités individuelles et morales des individus. Dans cette seconde édition, l'auteur a enrichi son ouvrage d'un grand nombre de notes qui y donnent un nouveau prix.

Moyens infaillibles de conserver sa vue en bon état jusqu'à une extrême vieillesse, et de la retablir et la fortifier lorsqu'elle s'est affaiblie. avec la manière de s'aider soi-même dans des cas accidentels qui n'exigent pas la présence des gens de

Cet ouvrage, dit le traducteur, s'il ne donne pas tout ce qu'il promet, offre du moins des vues utiles, des observations justes et même dignes d'attention, quoiqu'elles soient remplies de détails minutieux et dégoûtans pour les Personnes de l'art, parce qu'ou ne peut pas trop souvent mettre ees mêmes détails sous les yeux de la classe de l'humanité la plus nombreuse et la moins instruite, pour laquelle l'auteur paraît avoir écrit de préférence. On ne trouvera donc pas dans cet ouvrage de discussions savantes et approfondies, mais une simple nomenclature de préceptes, de l'efficacité desquels l'expérience peut facilement convaincre, Il ne faut pas non plus s'attendre à trouver dans cet ouvrage des recettes; car l'auteur n'a pas voulu confier l'application des remèdes et le traitement absolu du plus sensible de nos organes à l'inexpérience de chacun, Son intention n'a été que d'indiquer des préservatifs, ou tout au plus des moyens simples et sans aucune espèce de danger, d'adoucir momentanément la doufeur du mal. Quant à la cure parfaite, il n'a cessé de répéter qu'elle ne devait être confiée qu'aux gens de l'art.

Euvres posthumes du docteur Mahon, docteur de la faculté de médecine de Paris, membre de la ci-devant société royale de médecine, profess. à l'Ecole

de médecine, et médecin en chef de l'hospice des vénériens de Paris, contenant l'histoire de la médecine clinique depuis. son origine jusqu'à nos jours, et des recherches importantes sur l'existence, la nature et les communications des maladies syphilitiques dans les femmes enceintes, dans les enfans nouveaux-nés et dans les nourrices, avec la manière de traiter chez ces maladies, par Louis Lemauve, docteur en médecine, professeur d'anatomie, et membre de plusieurs sociétés littéraires, etc. 1 vol. in-8°. A Paris, Buisson, Gabon, et Treuttel et Würtz; à Rouen, MaisonRobert. 5 fr.-7 fr.

eux

"

Le docteur Mahon remplissait la place la plus importante relativement au traitement des maladies syphilitiques. En son vivant, il avait publié un excellent ouvrage sur la médecine légale; il avait aussi mis au jour plusieurs bonnes traductions, tant du latin que de l'anglais, d'ouvrages de méde→ cine estimables; enfin, il avait inséré dans l'Encyclopédie méthodique un grand nombre d'articles intéressans. Une mort prématurée l'a empêché de mettre la dernière main à la partie de l'ouvrage que nous annonçons, où if est traité des maladies syphilitiques dans les enfans nouveaux-nés. Le docteur Lamauve, savant distingué autant que médecin habile, a rempli ce vide, de manière que l'ouvrage est complet.

Plus de la moitié de cet ouvrage est consacrée à l'histoire de la médecine clinique. L'auteur l'a partagée en cinq époques: la première remonte à l'origine de la médecine, et s'étend jusconde embrasse le tems qui s'est écoulé qu'aux enfans d'Hippocrate; la seentre eux et Galien; la troisième va depuis Galien jusqu'à la renaissance