Jules Rossi, évêque de Pescia. Etienne-Célestin Henoke, évêque de Rennes. Pierre-Paul De Fodoas, évêque de Meaux. Etienne-Martin Morel De Mons, évêque de Mende. Pierre-Vincent Dombidau De Crouseilhes, évêque de Quimper. Nicolas Laparelli, évêque de Cortone. François-Scipion Dondi Dall'orologio, évêque de Padoue. Maurice-Jean-Madeleine de Broglie, évêque de Gand. Charles-François-Melchior - Bienvenu Miolis, évêque de Digne. Pierre Fazzi, évêque de San-Miniato. fier. François Milesi, évêque de Vigevano, Innocent Liruti, évêque de Vérone. Thomas Ronna, évêque de Crema. Pierre Dupont De Poursat, évêque de Cou Pierre-Ferdinand De Bausset Roquefort,évêque de Vannes. Etienne -Antoine De Boulogne, évêque de Troyes. ÉVÊQUES NOMMÉS. François-Antoine Lejas, nommé à l'évêché de Liége. François-André Dejean, nommé à l'évêché d'Asti. Guillaume-Auguste Jaubert, nommé à l'évêché de Saint-Flour. Sylvestre- Antoine Bragouse de Saint - Sauveur, nommé à l'évêché de Poitiers. Jean-Denis-François Camus, nommé à l'évêché d'Aix-la-Chapelle. Benoît Costaz, nommé à l'évêché de Nancy. Jacques Raillon, nommé à l'évêché d'Or léans. Mathias-Francois Van Camp, nommé à l'évêché de Bois-le-Duc. Claude-Ignace Laurent, nommé à l'évêché de N.° XLII. MESSAGE de S. M. I. et R., porté au Concile national par LL. EE. les ministres des cultes de l'empire, Bigot de Préameneu, et du royaume d'Italie, Bovara.Le ministre Bovara n'étant pas encore arrivé à Paris le 20 juin 1811, De Ravenne Codtouchi, grand-chanoine du royaume d'Italie, a lu de suite, après le ministre Bigot, la traduction en langue italienne). MM. LES ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES S. M. I. et R. nous a chargés de vous faire connaître l'objet pour lequel elle vous a convoqués. Dès 1805, dix-sept siéges étaient vacans dans le royaume d'Italie; S. M. y nomma les prélats les plus dignes de son royaume. Le Pape refusa de leur donner les bulles d'institution canonique. Il persista dans ce refus pendant tout le temps que durèrent la troisième et quatrième coalition. L'obligation où se trouvait l'Empereur de conduire ses troupes aux extrémités de l'Europe, faisait présumer au Pape qu'il était de l'intérêt de S. M. de ne laisser en Italie aucune source de fermentation, et qu'il pouvait acheter l'institution d'un si grand nombre d'évêques par la donation de la Romagne mais S. M. accoutumée à se confier dans l'amour que lui portent ses peuples d'Italie et dans leur fidélité, repoussa avec mépris de pareilles insinuations, et ce ne fut qu'après des refus réitérés pendant trois ans, que les batailles d'Iéna et de Friedland purent enfin vaincre l'obstination du Pape, qui, voyant la défaite des ennemis de la France, et ses espérances trompées, donna, un mois après le traité de Tilsitt, l'institution canonique aux évêques qui avaient été nommés par S. M., et à laquelle il s'était si longtemps refusé. En 1808, l'archevêché de Malines étant venu à vaquer, S. M. y nomma l'évêque de Poitiers. Le Pape envoya des bulles d'institution dans lesquelles il déclarait que cette nomination était de son propre mouvement. Ces bulles furent, comme de raison, rejetées au Conseil-d'État, et depuis ce temps, l'évêque de Poitiers n'a pas encore son institution canonique à l'archevêché de Malines. Pour tous les évêchés qui sont venus à vaquer depuis, et qui sont au nombre de vingt-sept, le Pape a refusé de donner les bulles d'institution, soit qu'il voulût soutenir l'étrange proposition d'y nommer, de son propre mouvement, en suivant la formule rédigée pour l'archevêque de Malines, soit qu'il eût espéré de faire intervenir la conces- sion des bulles dans les discussions qui ont eu lieu relativement aux forteresses, aux limites, et enfin à la souveraineté temporelle des Papes. S. M. se ressouvenant de ce qui avait été fait du temps de Louis XIV dans une pareille circonstance, et voyant l'imposibilité de laisser plus long-temps vacans des diocèses tels que Paris et Florence, y nomma aux termes du Concordat. Les ,y chapitres donnèreut des pouvoirs spirituels comme vicaires capitulaires; mais des décrets émanés de la France, et adressés par le Pape aux chapitres de Florence et d'Asti, leur défendirent positivement de donner des pouvoirs capitulaires à ceux que l'Empereur avait nommés. Ainsi tout ce que le Pape a pu faire pour exciter le trouble et la désobéissance, a été fait; mais les évêques et les chapitres de France et d'Italie se sont montrés indignés d'une conduite si contraire aux canons, à la doctrine de l'Église, au respect que tous les pouvoirs doivent au souverain, et n'ont eu aucun égard à ces brefs. Depuis, le Pape a investi de ses pouvoirs en France le cardinal di Pietro, homme passionné, et qui nourrit une portion de haine contre la France. L'Empereur avait été obligé de l'exiler à Saumur, et ce fut dans cet exil qu'il reçut le bref secret qui lui donnait des pouvoirs pour les affaires spirituelles de la, France, attentat contre le trône et l'E |