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On lit dans le Petit Marseillais :

Les navires désignés ci-après, qui sont arrivés à Marseille dans la journée du 16 février, ont été envoyés en quarantaine aux îles dn Frioul:

1. Le vapeur français Asie, venant de Constantinople;

2. Le vapeur anglais Whitbur, venant de Rio-Pongo;

3. Le trois-mâts italien Unione, venant de Nicolaïeff.

Enfin hier le paquebot la France, venant de Buenos-Ayres avec des émigrants, est resté au large attendant les ordres du service de la santé, puis il est allé également au Frioul pour faire sa quarantaine.

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Le 15, à sept heures quarante-cinq du matin, on a ressenti à Milan une secousse assez forte de tremblement de terre, qui a duré environ deux secondes. On l'a ressentie également à Bahia.

-On lit dans la Gazette de l'Allemagne du Nord, du 18: Le chancelier a saisi le conseil fédéral de projets tendant à régler le travail des femmes et des jeunes ouvriers dans les forges et laminoirs, ainsi que dans les verreries. Un mémoire joint à ces projets expose qu'en vertu des dispositions de la loi sur les industries, le conseil fédéral est autorisé à faire des règlements de ce genre. »

bilités, c'était, comme le rhinocéros du Nil,
nu animal amphibie.

-A Vienne (Autriche), les collections d'art et d'histoire naturelle, qui jusqu'à présent étaient legées dans des espaces étroits ne permettant pas de les développer dans leur ensemble, on bien qui étaient disséminées en plusieurs bâtiments, tandis que beaucoup d'acquisitions faites depuis le commencement du siècle étaient encore empaquelées dans des caisses, lesquelles caisses étaient oubliées dans les combles des palais impériaux, ces collections vont être réunies dans deux vastes bâtiments dont la construction se termine en ce moment, et qui contiendront l'un le muséum d'histoire naturelle, l'autre le musée des beaux-arts. Parmi les collections qui n'avaient pu être encore exposées au regard du public, on cite la collection acquise en 1806 à Londres, et comprenant des ustensiles, des armes, des vêtements et autres objets rapportés par le capitaine Cook des iles Sandwich, de Taïti et de la Nouvelle-Zélande; la collection brésilienne, produit de l'expédition envoyée au Brésil en 1817, par l'empereur François. On y remarque des armes, des instruments, des costumes appartenant à 70 peuplades, aujourd'hui éteintes, de l'Amérique méridionale. Notons encore les collections rapportées de pays lointains, par la fameuse et hardie voyageuse, Mme Ida Pfeiffer, par R. Schomburgk, qui visita la Guyane anglaise, par les explorateurs d'Afrique, Miani et Marno, etc.

Toutes ces collections et d'autres encore pourront être étalées dans les deux nouveaux musées dont nous parlons, qui s'élèvent paral

On lit dans le Berliner Tageblatt, du lèlement, à une distance de 166 mètres, l'un

18 février:

La grande exposition industrielle de Berlin s'ouvrira décidément jeudi 1°r mai, et restera ouverte pendant cinq mois. Les bâtiments, qui couvrent une superficie de 25,000 mètres carrés, devaient être achevés le 1er mars; mais, en considération de l'hiver rigoureux de cette année, une prolongation de délai a été accordée aux entrepreneurs. Toutes les places sont prises et de nouvelles demandes ne pourront plus être accueillies. Pendant les soirées d'été, la musique jouera dans les jardins entourant l'exposition. On dit que le prix d'entrée sera fixé à 50 pf., mais que, pour certains jours exceptionnels, ce prix sera porté à 1 marc.

-

Dernièrement, en creusant un cellier à Schonegg, près de Salmhausen, en Souabe, les ouvriers trouvèrent, à une profondeur de quinze pieds, les restes pétrifiés d'un animal monstrueux enfouis dans le grès. Aussitôt qu'à Munich on apprit cette découverte, un des conservateurs du musée géologique se rendit sur les lieux et prit des mesures pour que ce fossile ne fût pas détruit.

Le docteur Littel a reconnu que ces restes appartiennent à un mammifère colossal du milieu de la période tertiaire, le dinothérium, ou éléphant aquatique. Cet animal était remarquable par la force extraordinaire de ses défenses qui avaient leur direction en dehors, et par sa mâchoire inférieure dont une partie est conservée. On y remarque les dents molaires munies de protubérances carrées, admirablement disposées pour la mastication. Trois beaux spécimens de ces molaires sont conservés dans le fossile. Il appartenait à l'ordre des

en face de l'autre. La place,' sur laquelle ils
sont bâtis, place qui doit être ornée de jardins,
de fontaines, de monuments consacrés à l'ar-
chiduc Charles, au prince Eugène de Savoie,
à l'impératrice Marie-Thérèse, sera splendide,
dit l'Illustration de Leipzig, à qui nous em-
pruntons ces renseignements. Quand elle sera
terminée, elle ne le cédera qu'à la place de la
Concorde, à Paris, à celle Saint-Marc à Ve-
nice, et à la place Saint-Pierre à Rome.

Les deux palais, construits dans le style de
la Renaissance, ont les mêmes dimensions,
c'est-à-dire 168 mètres de longueur et 60 de
largeur. La superficie occupée par chacun de
ces édifices (abstraction faite des cours inté-
rieures), est de 8,711 mètres; pour les deux,
c'est donc une superficie totale de 17,422 mè-
tres.

Le musée des Beaux-Arts recevra la collection Ambras, la collection égyptienne et la galerie de tableaux du Belvédère.

Au Muséum d'histoire naturelle, se trouveront les collections de minéralogie, de zoologie, de botanique déjà existantes, ainsi que le cabinet de physique; on y joindra des musées nouveaux de géologie et paléontologie, ainsi que d'anthropologie et d'ethnographie.

Ce muséum contiendra pour les collections
un développement de 57 salles remplissant un
espace de 12,000 mètres carrés. En outre, on
y compte quantité d'autres pièces qui servi-
ront pour les travaux particuliers des savants

et des chercheurs, pour des bibliothèques spé-
ciales, pour collections partielles, etc.

Quelques salles sont en outre réservées pour
des cours publics. Un journal, organe du Mu-
séum, sera publié ainsi que des catalogues
descriptits illustrés des diverses collections.

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Au Jubilé qui doit être cél bré prochainement à Vienne, en l'honneur de l'empereur et de l'impératrice d'Autriche Hongrie, ainsi que nous l'avons annoncé, la société des amateurs de musique de ladite ville exécutera, parait-il, une œuvre inédite de Beethoven. C'est un choeur à deux strophes, avec accompagnement d'orchestre, qu'on signale comme une composition très-réussie. La partition origiginale se trouvait entre les mains de Mãe veuve Haslinger, de qui elle a été acquise sans doute en vue de la circonstance dont nous parlons.

Un peintre de Dresde (Saxe), décédé le mois dernier, M. Proll-Hener, vient, à ce que nous lisons dans la Gazette d'Augsbourg, de laisser à l'académie royale des beaux-arts de cette ville, une donation importante.

Il a institué cet établissement légataire universel de sa fortune, con-istant en un demimillion de marks, plus un immeuble (le mark allemand vaut 1 fr. 25). Le revenu annuel du legs doit servir à l'achat de tableaux d'artistes allemands vivants, tableaux dont le mérite aura été reconnu par les artistes et les amateurs. C'est le conseil de l'académie qui fera ces acquisitions. Les tableaux qui devront être choisis de préférence parmi les cuvres ayant figuré aux expositions, seront ensuite offerts à la galerie royale de Dresde.

Le défunt ajoute qu'il fait ce legs en reconnaissance de l'éducation artistique qui lui a été donnée gratuitement par l'académie, à lui et à son père adoptif, peintre et ancien marchand de couleurs.

En Suède, il parait actuellement 300 journaux et recueils périodiques, dont 81 publiés dans la capitale, à Stockholm. Dans ce chiffre, le nombre des journaux quotidiens n'est que de 10, dont la moitié paraît à Stockholm.

Pour les deux autres pays de la Scandinavie, le nombre des journaux quotidiens est de 15 en Norvége et de 76 en Danemark.

-On télégraphie de Copenhague, le 18 février, qu'une violente tempête de neige qui a duré deux jours a interrompu complétement la marche des trains de chemins de fer dans le Jutland et en Fionie, et l'a interrompue en

partie en Zélande et dans les îles de Lolland et de Falster. La navigation est interrompue pour le moment entre Copenhague et la Suède par les glaces qui encombrent le Sund.

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Le centenaire de la naissance de sir Humphry Davy a été célébré jeudi à Penzance, sa ville natale, dans le comté de Cornouailles. A midi, le maire de Penzance a inauguré une grande exposition scientifique à Saint-John's Hall, où l'on remarquait entre autres objets intéressants vingt-neuf lampes fabriquées par Davy lui-même au cours des expériences qui l'ont conduit à l'invention de sa lampe de sûreté, et une des deux mille batteries qui lui ont servi à dissoudre les alcalis et à découvrir le potassium et le sodium. Sir John Saint-Aubyn, membre du Parlement, a prononcé un discours dans lequel il a rendu un éloquent hommage à la mémoire de sir Humphry Davy.

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1246

Dans l'après-midi une embuscade avait été disposée dans les jungles au nord des jardins, près de l'endroit où les deux bœufs avaient été tués; de là il était facile de viser le tigre, s'il revenait au lieu où il avait laissé sa proie la nuit précédente.

JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE on auditoire de l'ethnologie des populations | Westminster. C'était un grand temple, imposant d'aspect; il était entouré de tombeaux. e la Grande Bretagne, pendant la dernière Les tombés contiennent certains objets dont artie de l'âge de pierre, et des faits mis au on supposait que le défunt aurait besoin dans Our par l'exploration des mines et des cavernes. On a maintenant, a-t-il dit, des connais- la vie future. Autour des principaux tombeaux on a trouvé la trace de repas et de fêtes funépour permettre de suivre ances assez étendues eurs traits caractéristiques, jusqu'à notre épc- raires. L'existence de voûtes ou tombeaux de famille est bien établie et l'on peut remarquer que, dans la population actuelle. sur les crânes des particularités de race distinguant certaines familles. En prenant l'ensemble de ce que nous connaissons de ce peuple, on peut y reconnaître à l'état rudimentaire beaucoup des éléments de civilisation que nous possédons aujourd'hui.

L'histoire des «< Anglais depuis leur invasion dans la Grande-Bretagne, en 449, est parfaitement connue. Il leur a fallu deux siècles, à partir de leur débarquement dans l'ile de Thanet, pour chasser de district en district les habitants qu'ils y avaient trouvés, et que nous devons appeler Gallois ou Ibères. Ce n'est pas avant 607 que les envahisseurs s'em-logues ont établi qu'il appartenait à la race parèrent de Chester.

M. Boyd Dawkins s'occupe de cette population primitive chassée par les Anglais. Il fait remarquer d'abord que l'invasion romaine n'a pas eu plus d'influence, en ce qui concerne la race, que la domination anglaise n'en a aujourd'hui sur la population de l'Inde.

L'histoire de l'Angleterre commence avec l'âge du fer. Avant cette période, il y a eu co que l'on nomme l'âge ou la civilisation du bronze, et en remontant plus haut, l'âge de la pierre polie. C'est de cet âge que M. Boyd Dawkins s'occupe en ce moment.

Les habitations de cette époque nous sont connues par les restes qui en ont été conservés à Cissbury. La population vivait dans des huttes protégées par un toit. Ses animaux domestiques étaient le mouton, la chèvre, le boeuf, le cheval, et il est démontré par les ossements qu'on a trouvés que le cheval servait à l'alimentation de l'homme. Il a cessé de servir à cet usage par suite d'une superstition religieuse de ce temps, suivant laquelle comme on en faisait l'objet des sacrifices, on n'avait pas le droit de le manger. On se servait aussi du chien autant pour la nourriture que pour la garde des troupeaux. Dans l'emplacement de toutes ces anciennes demeures, on trouve des os de chiens brisés. Ces os appartenaient uniformément à des chiens de forte taille.

Los instruments et les outils qu'on a trouvés jusqu'à présent ne nous apprennent que peu de chose sur l'industrie de ces anciens peuples. Leur poterie était faite à la main; ils n'employaient pas la roue. Ils se procuraient du feu avec des pyrites de fer, et non avec l'acier qu'ils ne connaissaient pas. Ils savaient moudre le blé. Les aiguilles grossières qu'on a découvertes prouvent qu'ils avaient au moins l'idée de l'art du tailleur. Suivant toute apparence, ils savaient filer et tisser, car quelques uns de leurs outils ne peuvent guère avoir eu d'autre usage. Ils portaient des ornements aux oreilles et peut être des anneaux au nez.

C'était une population belliqueuse; des lances, des arcs, des haches de combat, des pierres préparées pour la fronde ont été trouvées. Ce n'était évidemment pas un peuple nomade, car le centre de leurs villes ou de leurs villages était bien fortifié et leurs travaux dont on conserve des traces, montrent autant d'habileté que les fortifications de nos jours. Le nombre de leurs places fortifiées indique qu'il existait un grand nombre de tribus qui étaient probablement en état de guerre, les unes contre les autres.

Il est évident d'après les outils dont se servaient ces Ibères, qu'ils connaissaient le travail des mines. Avec tout cela, c'était un peuple religieux et superstitieux; Avebury peut être considéré comme son abbaye de

Quant à son origine, les travaux des archéo

ibérienne, qui était répandue sur une partie
de l'Europe. Les Basques, petits et bruns, des
Pyrénées-Orientales, présentent beaucoup de
traits identiques à ceux de cette population.
Aux foires de quelques villes du pays de
Galles, on peut reconnaître encore l'élément
ibérien dans des individus venant de localités
éloignées des grands centres. En Irlande aussi,
on rencontre de petits hommes bruns qu'on ne

peut distinguer du type ibérien, Les Anglais,
ou Gallois, étaient, au contraire, des hommes
qui ont envahi le pays de ces anciens Ibères
de grande taille, aux yeux bleus, aux cheveux
blonds, tels que l'histoire nous les dépeint.
Quoique ces anciens Gallois aient été repous-
sés dans les solitudes des montagnes, on ne
peut pas douter que les cheveux noirs et les
yeux pleins d'animation qu'on rencontre quel-
quefois dans le peuple anglais ne tirent d'eux
leur origine. Dans tous les cas, nous devons
constater qu'ils possédaient à l'état rudimen-
taire les bases de la civilisation dont nous
jouissons aujourd'hui.

L'Englishman de Calcutta nous donne le récit d'une chasse au tigre qui a eu lieu, aux portes mêmes de la ville, dans de curieuses

circonstances:

Le lundi 6 janvier, deux tigres appartenant à l'ex-roi d'Oude, s'échappèrent de leur cage, que leur gardien avait imprudemment laissée ouverte pour la nettoyer. L'un des deux fut tué presque immédiatement dans les jardins du roi par un surintendant de police. L'autre traversa la rivière à la nage et se réfugia dans le jardin botanique. Aa moment même où il y entrait, il renversa et blessa M. Bierman, un des employés européens.

La présence dans ce lieu d'un hôte aussi redoutable empêcha plusieurs parties qui s'y rendaient en pic-nic, d'y débarquer, quelques personnes qui voulurent s'y rendre malgré les ordres contraires, furent obligées de battre en retraite.

A la tombée de la nuit, le tigre donna de la voix près du Bunyan-tree, le grand figuier de l'Inde, et un peu avant le jour il tua près de là deux boeufs attachés sous un hangar; il entraîna le corps de l'un à quelque distance et en mangea une partie; il laissa l'autre sur place.

Mardi matin, quelques Shikaris indigènes se rendirent dans le jardin, espérant surpren dre l'animal; l'un d'eux en cherchant dans les broussailles, fut frappé d'un coup de patte, et sa blessure sera probablement mortelle. Pendant le jour, les Shikaris reçurent du renfort de quelques personnes de Calcutta, mais tous leurs efforts pour s'approcher du tigre furent sans résultat et ils se retirèrent vers quatre heures.

Pour plus de sûreté on attacha un boeuf vivant à proximité; on se demandait si le tigre préférerait une proie vivante à la proie morte; on sut bientôt à quoi s'en tenir.

Vers six heures du soir, on entendit l'animal donner de nouveau de la voix en rôdant pour chercher sa nourriture; cela dura près d'une heure; le boeuf attaché près de là donnait des signes de profonde terreur, sans cependant faire aucun bruit. Pendant une demiheure, tout resta calme, sous la clarté d'une lune sans nuage; tous les regards étaient attachés sur le même point quand tout à coup, d'un bond- prodigieux, un magnifique tigre s'élança sur le bœuf. A l'instant, un coup de feu partit, le tigre roula sur lui-même et le boeuf prit sa course avec une vertigineuse rapidité. Un second coup de feu atteignit encore la bête fauve qui se jeta de côté à vingt pas dans les jungles; on entendit ses gémissements

et tout rentra dans le silence.

Ne sachant si le tigre était mort, les Shikase trouvaient, considérant comme trop danris résolurent de passer la nuit au lieu où ils de la lune. Quand le jour parut on découvrit gereux de s'aventurer à la lumière incertaine le tigre couché sur le côté et mort. Deux balles l'avaient atteint, l'une à l'épaule gauche, Pautre au flanc droit,

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Les correspondances de Zanzibar annoncent que les missionnaires anglais, dirigés par M. Penrose, ont été attaqués dans l'Afrique centrale par le chef Myungu, M. Penrose et soixante-deux hommes de son escorte, la plupart des porteurs Unyanwezi, ont été bords duquel des arbres touffus leur cachaient l'ennemi. tués. Ils ont été surpris près d'un lac sur les

M. Penrose s'est défendu avec le plus grand courage, ayant abattu à coups de carabine même mortellement blessé. Tous les bagages seize des assaillants avant d'être tombé luiont été perdus.

Sommaire de la livraison de février 1879 du Journal des sciences militaires :

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Tactique de stationnement (suite). Retranchement des avant-postes. Manière de retrancher les avant-postes. Service fixe des avantpostes. Service mobile à l'intérieur des avantpostes. Service mobile extérieur et régulier des avant-postes. Service mobile irrégulier à Etude sur l'emploi de la cavaral Lewal. l'extérieur des avant-postes. Par M. le génélerie en campagne. - Etude militaire, géogra phique, historique et politique sur l'AfghanisL'armée en tan, par M. André Mariotti. France depuis Charles VII jusqu'à la Révolution (1439-1789) (suite), par M. le capitaine Les livres militaires. Quarré de Verneuil. Livres militaires franComptes rendus d'ouvrages. Revue biblioçais et étrangers. Principaux articles militaires graphique militaire. des revues et journaux français et étrangers.

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Sous le titre de Azyadé, il vient de paraitre à la librairie Calmann Lévy un roman digne de l'attention du public délicat auquel il s'adresse. L'auteur, qui a eru devoir garder l'ano

Région du centre. Comme nord et ouest.

nyme, nous transporte en plein Orient. Son livre est une délicieuse idylle dans laquelle, au milieu d'événements romanesques, le lecteur trouvera des récits chauds et colorés, des tableaux pleins d'imprévu et d'originalité, de touchantes scènes d'amour, une ardeur entrainante de sentiment et une intensité de vie qui attirent et subjuguent.

Bureau central météorologique de France.

Situation générale au 18 février 1879.

La ligne de pression barométrique minimum s'étend ce matin depuis le centre de l'Irlande jusqu'aux marais de Pinsk en Russie. Les bourrasques se succèdent rapidement dans cette direction, amenant au sud et au nord des perturbations considérables.

Une tempête d'est règne ce matin dans le sud de la Baltique et a soufflé toute la nuit à Copenhague; les gros temps dominent sur nos cotes de la Manche et de l'Océan; la Méditerranée devient mapraise. Tandis que la neige tombe à Dantz g, à Cassel, à Berne, des manifestations électriques sont signalées dans l'est de la France, et hier un orage éclatait au nord-ouest de Belfort, où la foudre est tombés sur l'église de Vauthiermont vers cinq heares; la température est partout en baisse.

Heures.

Le temps est à averses mêlées de neige.
Observations de Paris (parc de Saint-Maur),

17

février

1879.

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1m. Très-beau.

4

Pluie de 3 h. 1/2 à 6 h. 1/4.

7

Cumulus O. 1/4 N.O.

10 Deux couches de cumulus O.

Pluie.

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3

Nébulozit

Gety 0.

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M. Hornbostel, de Marseille, sur Un avantM. Ch. Giraud présente un mémoire de projet de code maritime. La partie de notre code de commerce qui a trait au commerce Comme pour nord-est. Florence, Rome, Constantinople. maritime n'a subi presque aucune modificapressions sur Adriatique nord (Trieste 740). tion depuis l'ordonnance célèbre de 1681, qui Mauvais temps et pluie vont continuer. fut en son temps un immense progrès, mais Pétersbourg, Stockholm, Christiania, Co- qui ne répond plus aux nécessités de notre penhague, Bruxelles, Vienne, Utrecht, Ham- époque. La nécessité d'une réforme de notre bourg. Observations françaises. Madrid, Lisbonne. Dépression des Pays-on diffère à la fois sur plusieurs des disposicode maritime est généralement admise; mais Bas est ce matir vers Hambourg (735); mau

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ACADÉMIE DES
DES SCIENCES

Morales et politiques.

Séance du samedi 15 février 1879.

PRÉSIDENCE DE M. VACHEROT

M. le secrétaire perpétuel donne lecture des décrets du Président de la République, approuvant les élections faites par l'Académie, dans sa séance du 1er février dernier, de M. Lзrombière dans la section de législation, en remplacement de M. Renouard, et de M. Victor Duruy, en remplacement de M. Naudet, dans la section d'histoire.

M. Larombière est introduit; M. le président l'invite à prendre place parmi ses collè gues.

M. Ad. Vuitry fait hommage, de la part de M. Victor Bonnet, d'un volume intitulé La question des impôts, dont l'auteur a communiqué à l'Académie quelques fragments (1 vol. gr. in-18. Paris, Plon, éditeur). M. Bonnet traite, dans ce volume, les sujets suivants : l'impôt progressif, qu'il repousse énergiquement comme faux dans son principe, inMinima, 1°0;- maxima, 102; moyenne, effets;-les impôts indirects, dont il est grand juste dans son application et funeste dans ses

1 s. Souvent des prtites averses. Cirro-str. O.; clair au N E. Nuageux.

4

7

10 Pluie de 9 à 10 h.

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1.3 10

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partisan, en s'élevant toutefois contre les
exagérations et les inégalités des impôts sur
les actes et les successions, et en indiquant
les réformes que lui paraît comporter notre
législation sur cette matière; les impôts di-
rects qui lui paraissent réclamer aussi cer-
taines modifications, et auxquels il voudrait
ajouter un impôt sur le revenu, à condition
que cet impôt soit léger.

On peut, dit M. Vuitry, ne pas partager
l'opinion de l'auteur sur quelques points: ainsi,
on peut regretter qu'il ne présente pas les im-
pois directs comme étant d'autant plus justes
qu'ils frappent des objets de consommation gé-
nérale, mais non de première nécessité; on
peut éprouver des doutes sur la peréquation et
même sur la justice de l'impôt foncier; on
peut, tout en admettant le principe d'un im-

soins nationaux, sans s'inquiéter des autres peuples, qu'il serait difficile d'amener à s'entendre.

Un ministre que la France regrette d'avoir vu récemment se retirer de l'activité politique, et qu'une longue pratique des affaires avait éclairé sur la nécessité comme sur la portée des modifications à introduire dans la lui actuelle, avait fait appel, pour préparer ces réformes, aux lumières des hommes compétents. C'est pour répondre à cet appel qu'un des jurisconsultes les plus autorisés d'une de nos grandes villes maritimes, M. Hornbostel, a rédigé le travail présenté à l'Académie. M. Hornbostel suit dignement la tradition et l'exemple du docte et judicieux Emerigou, le père, avec Valin, de notre droit maritime. Il traite surtout avec une haute compétence et, avec des vues aussi ingénieuses que profondes, de l'affrétement et de tout ce qui concerne l'armement. Il a concentré dans son mémoire des trésors d'expérience en vue de l'amélioration de la loi qui régit la marine marchande, une des sources les plus fécondes de la prospérité commerciale de la France.

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M. Giraud continue ensuite la lecture que nous avions crue à tort achevée dans la dernière séance, - de son intéressante notice sur le Maréchal de Villars. On peut dire de Villars que l'opinion générale le dédommagea autant qu'il se pouvait des quelques déceptions qu'il avait subies à la cour. Lorsqu'il fut Provence, le parlement d'Aix vint le compliprendre possession de son gouvernement de menter. Villars s'approcha du doyen de cette cour souveraine, vieillard presque centenaire, et lui dit : « Ah! monsieur, que de choses vous avez vues! Jamais rien d'aussi grand que vous, monseigneur, répartit le conseiller.

Le service rendu par Villars à la monarchie, et personnellement au roi, était plus considérable encore qu'on ne le suppose; mais Louis XIV ne pouvait l'ignorer. Ce que les coalisés voulaient, en lui imposant, en 1709 et 1710, des conditions de paix inacceptables, et que Villars lui conseilla de rejeter, c'était sa dégradation. L'Europe lui avait su gré d'abord de l'avoir délivrée des prétentions arrogantes de la maison d'Autriche; mais elle avait bientôt reconnu qu'elle n'avait fait que changer de maître, et que le roi de France convoitait,

comme l'empereur son rival, la monarchie universelle. Dès lors, la perte du vieux roi fut résolue, et un complot se trama entre la Hollande, l'Angleterre et l'Allemagne, pour renverser Louis XIV et substituer, sur le trône de France, la branche cadette de Bourbon à la branche ainée. Il ressort cependant des renseignements qu'on a pu recueillir, que le duc d'Orléans, plus tard régent, ne s'était jamais prêté à ce projet. Quoi qu'il en soit, en 1710, les difficultés de la résistance militaire semblaient insurmontables, et la détresse du royaume était extrême. Les armées royales avaient été détruites à Hochstett, à Ramillies, à Tarin, à Oudenarde. Un seal général restait qui n'eût pas perdu tout crédit dans l'opinion: c'était Villars; encore n'était-il populaire que dans l'armée. A Versailles, il y avait, écrivait Mme de Maintenon, une grande cabale pour l'òter du service ». Et l'on raconte que lorsque, malgré cette cabale, il eût été choisi pour diriger les opérations en Flandres, il dit, en partant, au roi Sire, je vais combattre les ennemis de Votre Majesté, et je la laisse au milieu des miens. » Cette animosité s'explique par le cacactère de Villars et par les habitudes sociales du temps. Villars n'était pas courtisan; son esprit sarcastique ne ménageait pas les gens de cour. Sa haute stature, son air de supériorité, sa confiance en lui-même, qu'il ne dissimulait point dans son langage, sa bravoure intrépide, sa gaieté intarissable, son goût pour le faste et la dépense formaient un ensemble de qualités et de défauts qui le faisaient aimer, rechercher et respecter par beaucoup, mais qui excitaient chez d'autres la crainte ou l'envie.

Il le sentait. Aussi était-il mal à l'aise à Versailles, et se plaisait-il beaucoup mieux dans la familiarité des camps. A Versailles et à Paris, l'esprit frondeur de la noblesse et même la manière de faire la guerre en ce temps-là favorisaient la médisance et entretenaient le dénigrement. La guerre, en effet, avait sa saison : elle était suspendue pendant l'hiver; alors la plus grande partie de la noblesse militaire revenait à la cour ou à la ville. Nous attendons tous nos guerriers pour la Toussaint », écrit quelque part Mme de Maintenon. La médisance, la jalousie avaient ainsi tout le loisir de se donner carrière, et les malheurs publics fournissaient aux malveillants et aux incapables un thème facile de récriminations et de calomnies contre ceux qui avaient la main aux affaires politiques ou militaires. Le choix de Villars pour la conduite de la guerre en 1709 fut donc fort critiqué.

vous ma confiance; je ne puis rien vous ordonner, puisque je ne puis vous donner aucun secours. En effet, ajoute Villars, je dus dire au roi qu'il m'était impossible de lui soumettre un plan de campagne, parce que j'ignorais si je trouverais une armée. » Arrivé en Flandres, il trouva des débris d'armées dans un état déplorable, sans armes, sans habits, sans pain. L'année était calamiteuse: le blé manquait; l'orge et l'avoine étaient hors de prix, et l'on n'avait point d'argent. Les soldats, les sousofficiers ne touchaient plus leur prêt; beaucoup avaient été réduits à vendre pour avoir du pain leurs armes et leur justaucorps. La rigueur n'y faisait rien. « Je parle à ceux que je gueur n'y faisait rien. « Je parle à ceux que je trouve en tel état, écrivait Villars; j'écoute leurs plaintes, j'y compatis, je les encourage, je tâche de les piquer d'honneur; je leur donne des espérances, mais en fait il faut autre chose pour les mettre en état d'entrer en campagne. » Un jour, pour donner du pain aux brigades qui marchaient, il dut faire jeûner celles qui restaient. Dans ces occasions, écrivait-il encore, je passe dans les rangs, je caresse le soldat, je lui fais prendre patience, et j'ai la consolation d'en entendre plusieurs dire: Le maréchal a raison, il faut souffrir quelquefois. Il avait aussi à répondre aux officiers supérieurs, qui louaient hautement les généraux ennemis, et n'épargnaient point les critiques amères aux généraux français. A l'occasion il n'hésitait pas à mentir pour donner le change aux ennemis sur sa situation. C'est ainsi qu'il fit grand bruit, un jour, de prétendus trésors que le roi de France avait reçus « de la mer du Sud ». Une autre fois, il annonça bien haut qu'on venait de lui remettre 9 millions argent comptant. Ces contes furent pris au sérieux et répétés par les gazettes de Hollande. En même temps qu'il travaillait sans relâche à réorganiser son armée, il s'appliquait à calmer les inquiétudes du roi et de la cour. Dans ses lettres au ministre et à Mme de Maintenon, il se montrait plein de confiance et se disait à peu près assuré du succès.

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Enfin le jour vint où, de part et d'autre, on dut se décider à l'action. Les manœuvres de

Marlborough et d'Eugène, sur le haut Escaut et sur la Scarpe, et surtout leur marche sur Mons, dont l'investissement devait leur ouvrir la vallée de l'Oise, rendaient une bataille inévitable. Du succès de cette bataille, dans la pensée du roi, dépendait le sort du royaume. Aussi l'inquiétude était-elle très-grande à Versailles on comptait bien sur Villars, mais on craignait qu'il ne fut blessé ou tué pendant l'action, et l'on redoutait par dessus tout les conséquences d'un pareil accident. C'est pourquoi on se décida à lui envoyer, en quelque sorte, comme suppléant, le maréchal de Boufflers. Celui-ci était un officier brave autant que sensé, plus ancien d'âge et de grade que Villars, et qui néanmoins fut le premier à dire au roi qu'il servirait sous les ordres de son collègue, « comme volontaire et sans ca

M. Giraud remontant ici le cours des évènements, nous montre le Villars de Malplaquet, qu'il faut étudier pour bien connaître le Vil. lars de Denain. Celui-ci s'appliquait à modérer les courages impatients; celui-là à relever les courages abattus. La tâche qui lui incombait était des plus difficiles : il y fut soutenu par la confiance des soldats, que les généraux de cour avaient perdue, et qu'il avait l'art de se concilier confiance d'autant plus néces-ractère. Villars l'accueillit avec joie; il lui saire qu'à cette époque la stratégie était en voie de se transformer. On ne se battait plus avec de petites armées de trente ou quarante mille hommes: c'étaient déjà des masses de cent mille hommes et plus qu'il fallait diriger et gouverner. L'armée qu'Eugène et Marlborough commandaient à Malplaquet avait un effectif de 120,000 hommes. Celle de Villars en comptait 90,000, et l'on peut dire qu'elle était vraiment la sienne, car il n'existait plus d'armée quand il arriva en Flandre. Le jour de son départ, le roi lui dit : « Je mets en

donna à commander l'aile droite de son armée, où était la maison du roi; la courtoisie la plus cordiale ne cessa de régner entre les deux généraux, avant, pendant et après l'action, et ce parfait accord entre deux guerriers aussi illustres ne fut pas sans produire sur l'armée un excellent effet.

La bataille qui est restée célèbre en France sous le nom de Malplaquet, et que les Anglais et les Impériaux appelèrent bataille de Tainières ou Téniers, fut livrée le 11 septembre 1709. On en a plusieurs relations. M. Girand

cite d'abord celle qui fut rédigée par ordre du roi, avec pièces à l'appui, par les officiers d'état-major, et qui a été imprimée, il y a quelques années, au tome IX des Mémoires militaires sur la guerre de la succession d'Espagne. Une autre, faite par les officiers de l'armée ennemie, se trouve dans l'Histoire du prince Eugène de Savoie, publiée en 1864 à Vienne par M. d'Arneth: ces deux relations, qui ne diffèrent que sur quelques détails, sont essentiellement militaires. On a aussi aujourd'hui le rapport adressé au roi par Boufflers, la relation rédigée par Anquetil sur les papiers de Villars, et enfin quelques lignes écrites par Villars lui-même, le soir de la bataille. Toutes ces relations sont parfaitement concordantes. L'action fut terrible et sanglante; les pertes des deux côtés furent énormes. L'aile droite de l'armée française, commandée par Boufflers, et l'aile gauche commandée par Villars repoussèrent victorieusement plusieurs attaques furieuses; mais vers le milieu de la journée, Villars eut d'abord son cheval tué sous lui, puis une balle lui fracassa le genou. Il se fit panser et mettre sur une chaise, et continua de donner des ordres, jusqu'à ce qu'un évanouissement prolongé (obligea de l'emporter sans connaissance au Quesnoi. Presque au même moment, le marquis d'Albergotti était également mis hors de combat; MM. de Chamerauld et de Pallaviccini étaient tués; la nécessité où l'on se trouva de dégarnir le centre pour soutenir l'aile gauche fut mise à profit par l'ennemi, qui porta ses forces sur le point faible, et parvint à l'enfoncer. « Si dans ce moment, écrit Villars, l'officier géné ral qui commandait à la droite eût osé prendre sur lui, comme le lui conseillaient ses collègues, de sortir de ses retranchements et de prendre en flanc le corps de bataille des ennemis qui ouvrait notre centre, la bataille était gagnée. Les coalisés, de leur propre aveu, avaient perdu deux fois plus de monde que nous (18,000 sur 26,000); sept des lieutenants généraux d'Eugène avaient été tués, et le prince lui-même était blessé, quoique légèrement! « Jamais dans cette guerre, écrivait Marlborough, les Français ne se sont si bien battus.» L'armée de Villars se retira en bon ordre,

drapeaux déployés, tenant en respect les en. nemis qui n'osèrent plus l'attaquer, et vint camper derrière le ruisseau de la Rouelle, entre le Quesnoi et Valenciennes. Je dois dire à Votre Majesté, écrivait Boufflers dans son rapport au roi, que l'armée sera encore fort respectable et en état de disputer le terrain aux ennemis... Je ne crois pas que ceux-ci aient fait vingt prisonniers en nous suivant, et tous ceux qu'ils ont ont été faits dans l'action. Je ne crois pas non plus que nous ayons perdu aucun étendard ni drapeau, ou du moins que très-peu, et on m'a dit que nous en avons plusieurs des ennemis, ▾

La blessure de Villars était très-grave et donna de vives inquiétudes. Il dut subir une opération cruelle, Ce fut seulement au bout de quarante jours qu'on put le ramener à Versailles. Son voyage fut un triomphe. Le roi voulut le loger au château, et vint le visiter aussitôt arrivé. Mme de Maintenon n'y manqua pas un seul jour, et pendant sa convalescence Villars fut, selon sa propre expression, l'idole de la cour.

A deux heures moins un quart, l'Académie se forme en comité secret.

ARTHUR MANGIN.

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....... AEPART. MEXICAINE, prom. de rentes.]

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...... BONS DU TRÉSOR

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