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ANNEXE IV.

Lettre du due de IVellington au prince de Metternich, datée de Vienne le 23 mars

1815 (1).

MON PRINCE,

J'ai eu l'honneur de recevoir la note de V.A., dans laquelle vous avez inclus une copie d'une lettre du 21 mars, du feld-maréchal Bellegarde, et une autre du 20 mars de lord W. Bentinck, en conséquence de laquelle j'ai écrit à lord W. Bentinck une lettre dont j'adresse copie à V. A. J'ai l'honneur, etc.

Signe WELLINGTON,

ANNEXE 5.

Lettre du duc de Wellington au lord II. Bentinck, datée de Vienne le 25 mars 1815 (2).

MYLORD,

Le prince de Metternich m'a communiqué une copie de la lettre que V. S. a écrite le 20 mars au feld-maréchal Bellegarde, et dans laquelle

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V. S. donne son opinion d'après laquelle, dans le cas où Murat feroit avec ses troupes un mouvement qui seroit considéré comme un acte d'hostilité et une rupture du traité avec l'empereur d'Autriche, V. S. regarderoit comme rompu l'armistice qui subsiste entre S. M. et Murat.

Je vous préviens que je suis parfaitement du même avis, et que j'ai des raisons de croire que cette opinion est conforme à celle du gouververnement de S. M.

Dans le cas où le maréchal Murat attaquât les Autrichiens en Italie, il est à désirer que V. S. fit tout ce qui dépend de vous pour soutenir ces derniers, et que V. S. avertit les officiers qui commandent les vaisseaux de S. M. dans la Méditerranée, que cet armistice. est fini, le cas échéant, de manière qu'ils pussent coopérer avec les troupes autrichiennes, et particulièrement protéger et soutenir le pas sage des troupes autrichiennes de la Dalmatic sur la côte opposée.

Il seroit à souhaiter que dans ce cas l'officier qui commande les troupes de S. M. dans les Sept-Isles, reçût l'ordre d'assister les corps autrichiens, en Dalmatie, soit par des bâtimens de transport, soit en détachant, pour agir de

concert avec les Autrichiens, des troupes aussi loin que cela peut être en son pouvoir, et que cela s'accorde avec la sûreté des possessions qui lui sont confiées.

Dans le même cas, et en supposant, ce qui est probable, que les Autrichiens sont en état de prendre l'offensive contre Murat, il seroit. inutile de faire remarquer à V. S. combien il seroit à désirer qu'on coopérât avec les Autrichiens depuis la Sicile.

J'ai l'honneur, etc.

Signé WELLINGTON.

No XVII.

Dépêche de lord Clancarty au vicomte Castlereagh, en date de Vienne, le 15 avril 1815 (1).

MYLORD,

Les copies ci-jointes des notes officielles du dec de Campochiaro et du prince Cariati, et de La reponse du prince de Metternich à l'une d'elles, feront connoitre à V. S. l'état des affaires entre ce pays et celui de Naples; la derniere vous

Traduite de l'anglois

instruira que le gouvernement autrichien a regardé l'attaque des postes avancés de l'armée par Murat, comme une déclaration de guerre, qu'elle a été acceptée, et que les deux états sont dans ce moment dans un état manifeste et armé d'hostilités. A ces pièces j'ai l'honneur d'ajouter une traduction de la décla ration autrichienne qui a été publiée ici le 10 de ce mois,

Je suis heureux de pouvoir informer V. S, que le commencement de cette guerre a été favorable aux armes impériales. Leur quartiergénéral a été, et d'après les dernières nouvelles, est encore à Bogelo en deçà du Pô; l'avantgarde, sous le général Bianchi, a été entre Bologne et Ferrare. Il paroît qu'on avoit le projet de faire retirer celui-ci, lorsque Murat avancera, pour défendre la ligne du Pô jusqu'à ce que les renforts considérables qui sont en route aient eu le temps d'arriver, et que le général Nugent qui a été détaché pour cela, par les défilés de la Toscane, puisse opérer sur les derrières de l'ennemi. Le prince de Metternich m'a 'lu le rapport officiel qui est arrivé du quartier-général ;il annonce que l'avant-garde de l'armée antrichienne a eu une forte affaire avec Murat, dans laquelle celui-ci a été repoussé, avec une

perte de quelques centaines de tués, blessés ou prisonniers. Cette affaire eut lieu sur le Pinaro. Le général Bianchi, avec ses troupes, se retira sans autre empêchement, jusqu'à Borgoforte.

J'ai l'honneur d'inclure encore copie d'une dépêche, qu'à la demande du prince de Metter" nich j'ai cru de mon devoir d'écrire à lord W. Bentinck, et dans laquelle des copies des pièces A, B et C, transmises aux alliés, sont incluses pour l'information de V. S.

J'ai l'honneur, etc.

Signé CLANCARTY,

ANNEXE I.

Note remise à Vienne, le 8 mars 1815, au vicomte Clancarty, par le duc de Campochiaro et le prince de Cariati.

Les soussignés, ministres plénipotentiaires de S. M. le roi de Naples au congrès de Vienne, s'empressent, d'après les ordres de leur cour, de communiquer à S. E. mylord Clancarty, premier plénipotentiaire de S. M. Britannique audit congrès, une note qu'ils ont adressée sous la même date au cabinet de Vienne.

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