Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1Payot & cie, 1902 - French literature |
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... Seigneur ; Les élans enflammés de ce sein qui l'adore N'avaient pas épuisé mon cœur ! Dieu du jour ! Dieu des nuits ! Dieu de toutes les heures ! Laisse - moi m'envoler sur les feux du soleil ! Où va vers l'Occident ce nuage vermeil ...
... Seigneur ; Les élans enflammés de ce sein qui l'adore N'avaient pas épuisé mon cœur ! Dieu du jour ! Dieu des nuits ! Dieu de toutes les heures ! Laisse - moi m'envoler sur les feux du soleil ! Où va vers l'Occident ce nuage vermeil ...
Page 55
... Seigneur , sont étroits pour mon âme ! Tombez , murs impuissants , tombez ! Laissez - moi voir ce ciel que vous me dérobez ! Architecte divin , tes dômes sont de flamme ! Que tes temples , Seigneur , sont étroits pour mon âme ! Tombez ...
... Seigneur , sont étroits pour mon âme ! Tombez , murs impuissants , tombez ! Laissez - moi voir ce ciel que vous me dérobez ! Architecte divin , tes dômes sont de flamme ! Que tes temples , Seigneur , sont étroits pour mon âme ! Tombez ...
Page 56
... Seigneur , mais ta soif me dévore ; L'homme est néant , mon Dieu , mais ce néant t'adore ; Il s'élève par son amour ; Tu ne peux mépriser l'insecte qui t'honore ; Tu ne peux repousser cette voix qui t'implore , Et qui vers ton divin ...
... Seigneur , mais ta soif me dévore ; L'homme est néant , mon Dieu , mais ce néant t'adore ; Il s'élève par son amour ; Tu ne peux mépriser l'insecte qui t'honore ; Tu ne peux repousser cette voix qui t'implore , Et qui vers ton divin ...
Page 72
... Seigneur préservez - moi , préservez ceux que j'aime Frères , parents , amis , et mes ennemis même Dans le mal triomphants , De jamais voir , Seigneur , l'été sans fleurs vermeilles , La cage sans oiseaux , la ruche sans abeilles , La ...
... Seigneur préservez - moi , préservez ceux que j'aime Frères , parents , amis , et mes ennemis même Dans le mal triomphants , De jamais voir , Seigneur , l'été sans fleurs vermeilles , La cage sans oiseaux , la ruche sans abeilles , La ...
Page 74
... Seigneur , Seigneur , mon Dieu , vous êtes notre père , Grâce , vous êtes bon ! Grâce , vous êtes grand ! Laisse aller ta parole où ton âme l'envoie ; Ne t'inquiète pas , toute chose a sa voie , Ne t'inquiète pas du chemin qu'elle prend ...
... Seigneur , Seigneur , mon Dieu , vous êtes notre père , Grâce , vous êtes bon ! Grâce , vous êtes grand ! Laisse aller ta parole où ton âme l'envoie ; Ne t'inquiète pas , toute chose a sa voie , Ne t'inquiète pas du chemin qu'elle prend ...
Contents
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Chrestomathie Française Du Xixe Siècle: Prosateurs (Classic Reprint) Henri Sensine No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 220 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 51 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 498 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 220 - Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Page 48 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 151 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 166 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 221 - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, ( . , Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits...
Page 49 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 51 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?